Archives par mot-clé : valeurs

Mes valeurs ?

C’est le 6ème défi dans le grand défi de visibilité « j’ose être visible » offert par Delphine Debeauve.

Sans être difficile en soi, c’est une question qui m’a toujours posée problème, en entretien. Je ne comprenais pas que l’on me demande d’énoncer ce qui m’anime intrinsèquement. Je le vis et c’est visible. Ça ne s’argumente pas. Et puis si c’est important pour moi, je n’exige rien en retour.

Comme à chaque hésitation, j’ai zieuté le dico. Selon le Larousse internet :

Faire une liste de ce qui est posé comme vrai, beau et bien de mon point de vue, c’est possible mais pas définitif. Déjà, au bout de +40 années, je commence à trouver les qualificatifs « beau, bien et vrai » dénués de sens, trop vagues.

Je préfère donc « ce qui a du sens à mes yeux aujourd’hui, c’est d’explorer :

l’Être,

la conscience

et la présence.

Je sens que c’est le fondement et la base de tout, pour changer mon regard sur les expériences de la vie, telle qu’elle se présente à moi. Et si chacun.e commence à s’intéresser à cette aventure, mon petit doigt me dit que ça peut tout changer. D’abord Soi et le monde changera. Car Soi+Soi+Soi etc = un collectif harmonieux.

Il m’aura fallu plusieurs décennies pour l’envisager. Parce que c’est pas faute de l’avoir lu, entendu, répété de la part de plusieurs êtres humains ! Lao Tseu, Yeshua, Gandhi, Martin Luther King, Bernard Weber, Eckart Tollé etc.

Mes expériences professionnelles m’ont montrée que défendre une cause est un processus de longue haleine. Il n’y a rien à attendre, sinon c’est la déception assurée. Vivre ses causes c’est bien plus constructif mais sans y prendre garde, l’égo prend trop de place et c’est le burn-out assuré.

L’idéal reste pour moi de donner l’exemple et en même temps c’est lent, très lent. Mais qui est pressé ? La société que nous avons créée.
Exemple en crèche : c’est l’heure de la chanson du matin pour se dire bonjour, c’est l’heure de jouer, c’est l’heure du change, c’est l’heure de l’histoire le plus souvent TOUS ENSEMBLE même si les enfants n’ont pas envie. C’est l’heure du pipi. C’est l’heure du jardin, c’est l’heure de la sieste et c’est comme ça toute la journée. Et après on s’étonne que les enfants et les adultes soient épuisés, malades, ronchons…

Ma valeur aujourd’hui si j’avais l’occasion de travailler à nouveau en collectivité serait : La liberté sans horloge . Il se passe ce qu’il se passe quand il y a envie et besoin.

Accueillir la vie comme elle se présente.

Ça fait beaucoup à repenser, n’est-ce pas ? Qu’en pensez-vous ? Des idées à partager ? Comme chanter dans le jardin. Lire une histoire sans le groupe entier. Aller se promener sans destination particulière. Etc.

Valeur(s) de l’éducateur

« Plus le niveau spirituel de l’éducateur est pauvre,

plus sa morale est incolore,

plus grand sera le nombre des injonctions

et interdictions qu’il imposera aux enfants,

non pas par souci de leur bien,

mais pour sa propre tranquillité

et son propre confort. » Janus Korczak

« C’est notre propre exemple

qui apprend à l’enfant

à mépriser tout ce qui est faible. » Janus Korczak

Noël autrement en littérature jeunesse

 

Comme promis, je vous partage mon ressenti sur deux nouveaux petits formats que j’ai pu offrir à mon cadet sur le thème de Noël.

A part Michka (père Castor), nous n’avions aucun titre sur le sujet. A la bibliothèque, c’est difficile de trouver des titres sans la croyance au bonhomme blanc et rouge. Heureusement le cadet ne s’y intéresse, de loin, que maintenant.

Pour ceux qui me suivent, vous savez que je porte peu le père Noël dans mon cœur…surtout ce qu’il est devenu, un genre de symbole de la surconsommation… Trop loin du partage et de l’authenticité qu’il est censé véhiculer. Son existence imaginaire ne me pose aucun problème, en tant que personnage. C’est d’y faire croire et d’alimenter la crédulité des plus jeunes qui me dérangent.

Agathe le connait comme un personnage d’histoire mais elle sait qui apporte les cadeaux à Noël sous le sapin : sa famille. Cette histoire réunie toutes les valeurs de Noël auxquelles je crois, avec des jolis rituels.

Quant au Noël de Balthazar, outre le fait que sa peluche est vivante, (je suis souvent agacée par l’humanisation des animaux. Ils sont loin de nous ressembler, dans le sens où ils semblent respecter leur habitat et leur congénères…, mais je ne suis pas zoologue. C’est étonnant de la part de la « pédagogie » montessorienne que ce « doudou » soit personnifié.) c’est un livre qui m’a mis la larme à l’œil tellement donner est plus important que recevoir.

Je m’en tiens à mes ressentis, car le cadet les a écoutés comme il écoute toutes les histoires. Sa préférence est actuellement aux trains.