J’ai déjà pensé qu’un jour les autistes arriveraient au pouvoir. Et dans mon imaginaire (en mots) ce n’était ni une bonne ni une mauvaise nouvelle. C’était un autre paradigme avec plusieurs possibilités, le meilleur comme le pire. Comme avec des neurotypiques, en somme ? Je ne sais pas. J’aime à penser que l’autisme pourrait changer le monde en mieux.
Je pense à un autiste qui vient de défrayer la chronique, pour de bon. Ça fait quelques années qu’il fait parler de lui et j’avoue que, sans raison aucune, je le déteste depuis ses débuts. Je ressens une aversion irrationnelle et donc inexplicable pour les personnages qu’il joue. J’ai appris sa présence dans le TSA récemment, juste après son geste décrypté par le monde entier. Il l’avait annoncé en 2021.
Et en même temps, je sens que c’est une chance de réagir. Un genre d’ultime électrochoc. Pas comme au temps du Covidisme, ça c’était un avant-goût. Ce serait plutôt un genre de changement stratosphérique. Inimaginable. Bien qu’il y ait assez d’indices pour se faire une vague idée.
Je ne suis pas devin, loin de là. La ligne du temps change en permanence. À nous d’écrire notre avenir. Toute ressemblance avec Panem est purement fortuite. Je ne fais que partager ce que ça m’inspire.