Ça y est, on a perdu Mickaëlla… C’est la fin. Le commencement d’une nouvelle aventure… Comme un papillon presque prêt à sortir de son cocon. Une transition.
L’expérience que j’ai vécue durant plusieurs mois s’apparente à de la spéléologie de l’âme. Comme une exploration dans ses entrailles, jusqu’aux plus profonds des aspects redoutés, refoulés et méconnus. Cette part sombre. Ce côté obscur de la force. Avec un retour dans la lumière. Forte des découvertes et compréhension faites au fond du gouffre. Jusqu’à il y a peu, je ne comprenais pas quand on me disait « ce qui te touche/titille/dérange/blesse chez (ou venant de) l’Autre, te renvoie à un aspect de toi que tu ignores ou rejettes ».
L’Univers s’est dit que l’expérience vécue entre doulamies serait le terrain idéal pour que je le comprenne et surtout que je l’accepte. Tout comme cette fameuse « zone de confort » que je trouve insensée. Je préfère parler de « zone de connu ». Je suis chanceuse d’avoir cheminé ce processus dans une telle bulle de douceur. Les maux et les mots des autres sont parfois des clés. Parfois, en plus d’être des passages difficiles, certains nous mènent devant des portes fermées et trouver les clés, c’est magique… La spéléologie de l’âme est complexe.
Je n’ai jamais eu de difficultés à dire « je t’aime », même oralement. Je ressens l’amour. Avec les doulamies, il circule fort. Trop intensément peut-être. Si fort que ça donne le vertige. Même si j’ai dépassé les déceptions amicales du passé (enfin je crois), ça semble trop beau pour être vrai et durable. 18 d’un coup, ça semble invraisemblable. Pourtant c’est palpable. Je ne sais pas faire avec le peu d’amis (2 en réalité) que j’ai et nous sommes toujours amis, grâce au fait qu’ils n’attendent rien de moi et moi rien d’eux. A mon sens c’est ça l’amitié. Et je la trouve sur ce chemin de spéléologie, comme un cadeau dans l’épreuve…Bien que je n’ose l’envisager encore comme de l’amitié…
En résumé : je suis perdue sur le bon chemin, sans le boulet de l’anxiété. Le chemin vers la Source. La Source est dans mon cœur.
Les origines. Celles qui me font vibrer. Loin de l’agitation consumériste.
Cette année se termine, pour moi, en beauté. J’ai expérimenté des sorties de zones de connus, de moins en moins douloureuses, pour arriver à éprouver de la joie dans le collectif ! Ça tient du prodige…Je termine 2021 avec 18 doulami.e.s dans le coeur. C’est aussi un miracle. Autant de merveilleux en une année, je peux dire que j’aime enfin le sens de Noël. Mon coeur se sent réparé. MERCI !!!
En écoutant Charlotte Hoefman, j’ai réalisé que je savais avoir associé les fêtes de fin d’année, notamment Noël, à des événements peu joyeux. Avec les années, j’ai appris à détester cette fête, d’abord inconsciemment et de plus en plus en conscience devant la détérioration inexorable de la magie que contient cette période de l’année.
Depuis que des enfants partagent ma vie, Noël est plus ou moins ambivalent. Leur joie me contamine. Puis, j’ai découvert le Grinch et Klaus. Mon ressenti change et cherche du sens, plus en profondeur.
Je continue à trouver ce rassemblement touchant et en même temps, cette course aux cadeaux et aux orgies, à une date donnée, me dégoute autant qu’elle me fatigue. Alors oui, Noël c’est ce que l’on en fait. Justement je n’ai rien envie d’en faire. Juste être. Juste être là. Avec. Partager nos présences, nos retrouvailles… La chaleur de la lumière.
Noël 2021 s’annonce différent, sous bien des aspects. Plus il diffère, plus je l’accepte. Si le virus qui nous envahit depuis 2020 décide de gâcher sa version moderne, je ne peux que plussoyer. Il est temps de revenir aux essentiels. Noël n’est pas au magasin.
« Emission consacrée à la thématique suivante : Les fêtes de fin d’année, un instant de communion ou de séparation ? En ce début de mois de décembre, il me semblait essentiel de vous parler des fêtes de fin d’année. Ce mois de l’année peut éveiller ou réveiller en nous bien des souvenirs dont certains peuvent être confortables ou inconfortables. Parfois, juste le fait de voir arriver les fameux « calendriers de l’avent », les sapins de noël, les décorations dans les centres villes, la course aux cadeaux et la préparation des menus pour les repas de famille peut nous rendre nerveux ou au contraire nous mettre dans un état de joie ! Consciemment ou inconsciemment, de nombreuses mémoires ou traumatismes ont pu être stockés par association avec certaines dates ou événement de l’année, c’est d’ailleurs bien la raison pour laquelle certains de nos maux peuvent revenir de façon cyclique tous les ans à la même période. Autant dire que les fêtes de fin d’année représentent un sacré challenge annuel au niveau intérieur puisque cela vient activer ou réactiver notre enfant intérieur ou comment l’enfant qui sommeille encore en nous aujourd’hui peut soudainement faire surface avec son lot de joie, de larmes ou de colères… En plus de réveiller certaines informations, les célébrations de Noël et les fêtes de fin d’année sont souvent également associées à des rassemblements ou des réunions de familles. Nous nous retrouvons « contraints » ou « dans la joie » de nous retrouver tous réunis pour partager un moment ensemble. Bonheur pour les uns, enfer pour les autres. Alors que faire ? Qu’en est-il pour vous ? Les fêtes de fin d’année représentent-elles pour vous un moment de partage, de magie et de communion ou s’agit-il davantage d’une corvée, d’un instant redouté qui génère en vous de la lutte et de la séparation ? Il est évident que nous avons tous en nous la réponse à cette question. Alors, qu’en est-il pour vous lorsque les fêtes de fin d’année ressemblent à un moment que vous vivez tous les ans en « mode survie » ? Et dire que cela se répète tous les ans… quel enfer ! Il est vrai que l’on peut toujours trouver des solutions de secours : on peut couper les ponts, se trouver ou s’inventer des excuses pour ne pas participer à ces rassemblements, tomber malade, ou encore se forcer et vivre un moment très douloureux qui se répète encore et toujours… Et oui, c’est de cela dont j’ai envie de vous parler car oui, les fêtes de fin d’année peuvent vraiment nous enfermer dans des boucles de séparation qui nous apparaissent sans issue et qui génèrent tout autour de nous de la lutte, du contrôle, de la tristesse, du désespoir, de la colère ou de l’incompréhension…. Et pourtant, il existe bien une porte pour sortir de cette boucle infernale. C’est cela que j’aimerai vous partager. A travers un partage à coeur ouvert, je souhaite de tout mon coeur vous montrer à quel point un enfant blessé peut trouver la voie de sa guérison intérieure afin de pouvoir goûter à ces instants de magie et de communion de fin d’année. » Charlotte Hoefman
Nous vivrons le Noël que nous imaginerons.
Je ne peux que vous souhaiter de veiller à vos pensées !