…et les joies de la maternité », écrit par Liz Bankes, Lizzie et Sarah Daykin. Toujours illustré par Roger Hargreaves
J’ai commencé à lire les Monsieur Madame récemment (2016). J’ai découvert un univers humoristique et riche en vocabulaire. Je suis sûre que Cadet a en partie développé le sien grâce à ces histoires !
Quand j’ai vu ce nouveau format et un des titres, je me suis arrêtée net pour vérifier que je n’avais pas la berlue. J’ai éclaté de rire dans le rayon librairie de l’enseigne aux 4 lettres, avant de voir la précision « pour adultes ». Impossible de résister à ce titre, surtout après Tully !
C’est très américain, de mon point de vue.
Mais je me suis quand même reconnue par ci par là, surtout chez Mme Range-Tout. 🙈🙉🙊 Le jour où je ressemblerai à Mme Boulot, les poules auront des dents. La blague qui me colle à la peau c’est » de toute façon, t’es allergique au bouleau ! » Oui, s’il fallait savoir un truc « désopilant » sur moi, c’est bien celui-là. L’arbre qui me fait le plus suer au printemps se prononce comme ce qui, jusqu’à il y a peu (juin 2018), m’a trop souvent transformée en zombie.
Contrairement à ce que j’ai pu imaginer avant de le lire, ce petit livre est politiquement correct. Rien à voir avec les « mange ! » et « dors ! » qui sont bien plus caustiques dans le monde des albums jeunesse « pour adultes ».
Il fait sourire et c’est le principal.C’était mon choix de lecture pseudo-sérieuse pour octobre. Encore deux mois et j’arrête. Une année c’est long, surtout sans aucun commentaires.
Cadet a choisi son Monsieur Madame.
Contrairement à moi, il est fasciné par la fête qui débarque le 31…à mon grand désarroi. J’ai consenti à avoir 1 seul livre sur ce thème (sans compter Cornebidouille).
Oh surprise ! « Les Madame Monsieur fêtent Halloween », je le trouve génial ! Attention SPOIL : c’est comme le principe du terroriste terrorisé dans Mme Terreur. Ici c’est le farceur farci ! Hé hé hé, bien fait ! Tel est pris qui croyait prendre.
C’est la nuit Halloween. Il est coutume dans des contrées lointaines (géographiquement et historiquement aussi) de se faire peur.
Des collègues EJE m’ont (sans le vouloir ?) fichue une sacrée frousse sur FB et j’avais envie de vous la partager, c’est cadeau.
Attention ça pique les yeux…ça brûle, ça consume même…
Walker est destiné aux enfants âgés de 6 mois à 14 mois pour les aider à marcher
aïe les coucougnettes des petits gars…
« Niniwalker est conçu pour aider votre bébé à apprendre à marcher et à adopter en même temps une posture naturelle et anatomiquement correcte… » parce que tout seul comment ferait-il ? c’est ça ????
Mais ces enfants sourient !!! Oui, pour faire des photos, c’est comme avec les animaux, on appâte sûrement le modèle…(suis de méchante humeur, ça tombe bien c’est Samhain) !
Comme l’a suggéré une collègue, j’ai revisionné une vidéo sur la motricité LIBRE pour m’en remettre et je remets le lien. Cette vidéo sera nécessaire, pour des parents qui passeraient par ce site et auraient du mal à comprendre que j’ai vraiment peur pour l’avenir de certains enfants. Ils feront la richesse d’orthopédistes, de psychomotriciens, de kinésithérapeutes…(attention je ne remets pas en question le travail de ces praticiens).
J’ai longtemps eu un avis tranché sur cette question. J’avais décidé de suivre les saisons au lieu du calendrier chrétien (voire païen). Pour quelles raisons étais-je si restrictive ? Je trouvais que c’était hypocrite de fêter les temps religieux du calendrier grégorien en les transformant en temps laïques. Le fait que toutes ces belles croyances et traditions soient déguisées en course à la consommation m’écœure encore profondément. Je constate que la spiritualité est en voie de disparition.
Quand j’entends dire que des croyances s’imposent à d’autres qui en ont des différentes, je trouve ça fort de café !! Qui impose quoi à qui ? Il est évident que le père Noël prend énormément de place depuis des années. Tout comme les lapins et poules s’imposent à Pâques. Franchement, qu’est-ce qui domine : la liturgie religieuse ou l’offre de tous les temples de la consommation ? Même Halloween est devenue une grosse orgie sucrée…Bref.
Que la Foi soit remplacée par de la mythologie et du syncrétisme, ça me semble dommage mais plus cohérent que de la voir effacée par le capitalisme. Evidemment, je ne suis pas objective, j’aurai d’autres échappées de ce genre. Faut bien dire tout haut ce que l’on pense au fond de soi, de temps en temps…
Aujourd’hui, mon point de vue est intact, mais je tolère presque tout et je me tais. En tant qu’EJE, il me parait essentiel de répondre aux besoins des enfants. Les enfants aiment ce que les adultes apprécient parfois moins voire détestent. Tout comme je lis T’choupi et Petit ours brun (qui m’agacent un tantinet), je lis autant de fois que demandé les histoires sur le Père Noël et compagnie. @jout par rapport à une récente discussion sur le Père Noël : je préfère écouter ce que l’enfant en raconte et je n’ajoute aucun commentaire. J’évite soigneusement de conforter ou de réfuter les croyances que les parents « inculquent » à leur enfant. Je raconte des histoires et par définition les personnages des histoires, contes et légendes sont FICTIFS/IMAGINAIRES.
Pour quelle raison ? Force est de constater que personne n’échappe à la « magie de Noël » ou des autres fêtes. A moins d’habiter à Mafate ou sur les plateaux du Larzac-…encore que la télévision arrive quasiment partout maintenant…sauf peut-être chez les dernières tribus encore totalement isolées -difficile de s’y soustraire.
Concernant HALLOWEEN…
… qui débarque à la fin du mois, j’ai encore des réticences. Voilà une fête aux origines celtiques bien loin de notre façon de vivre (300 ans av J.C). Après un petit tour chez les romains, spécialistes du syncrétisme, Halloween a immigré avec les irlandais et elle est donc passée par un continent qui l’a passablement ‘pervertie’, puis elle a débarqué chez nous sous sa forme qui me parait la plus malsaine ( j’ai du mal à voir le côté Bisounours de samain.)
Oui, je SAIS le pays des oursons colorés est un monde imaginaire, mais j’aime à penser que les très jeunes enfants peuvent se passer de connaître cette fête ‘version américaine’.
Un peu de théorie pour situer, un minimum, l’origine historique :
« 300 ans avant J.-C., une société secrète de druides tenait sous son emprise le monde celte du vieux continent, y compris les Gaulois. Chaque année, le 31 octobre, ceux-ci célébraient en l’honneur de leur divinité païenne Samhain, un festival de la mort. C’était la nuit où Samhain revenait avec les esprits des morts. Ces derniers devaient être apaisés, c’est pourquoi il fallait traiter avec eux.
A ce moment-là, les druides exécutaient des rituels dans lesquels un chaudron symbolisait l’abondance de la déesse. Ils avaient alors coutume d’allumer de grands feux dans le but d’éloigner tous les mauvais esprits et d’apaiser les puissances surnaturelles qui contrôlaient les processus de la nature.
Des prêtres se déplaçaient de maison en maison et distribuaient le « feu sacré » qui assurait la protection du foyer, en réclamant des offrandes pour leur dieu, exigeant parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison, d’où le « Trick or Treat », « Présent ou malédiction », ou pour être plus clair : « Une offrande, sinon la malédiction. »
Mais Halloween c’est une distribution de bonbons avec des jolis déguisements de fées ou d’araignée, c’est gentillet me direz-vous ? Peut-être, quand on a 7 ans et plus mais avant j’ai du mal à y percevoir un intérêt sauf si c’est très cadré. Et en dessous de 3 ans, je persiste et signe, c’est vraiment inutile. Mon expérience, aussi minime soit-elle, m’a montrée qu’il suffit d’un petit rien pour faire peur à un enfant en pleine construction identitaire. Mais avoir peur fait partie du développement de l’enfant, ainsi il apprend à apprivoiser ses craintes !? Certes, mais bien après. Les récentes études/recherches/expériences, notamment, montrent que la peur et le stress sont nocifs pendant la toute petite enfance : conférence de Catherine Guégen.
J’ai maquillé ma petite sœur (elle avait environ deux ans) tout en noir, une fois. Elle a tellement hurlé quand elle a vu son reflet dans le miroir qu’il a fallu tout enlever très très vite, c’était la panique. Elle a toujours eu peur de tout ce qui était déguisé et grandeur nature.
J’ai aussi observé la terreur des enfants voyant le père Noël, à la crèche, se présenter devant eux. Un moment censé être festif qui se transforme en concert de pleurs, ça gâche l’ambiance. De nombreuses équipes ont pris la décision de ne plus recevoir le fameux père Noël dans les crèches à la suite de ces constatations.
Un psychologue m’avait dit un jour : ‘quel enfant veut rencontrer un personnage de contes en vrai ? Aucun. C’est trop difficile pour lui de transposer l’imaginaire dans le monde réel, déjà complexe à dissocier. »
Les anniversaires :
« Les fêtes d’anniversaire traditionnelles mettent souvent l’accent sur les cadeaux, les cotillons, les friandises …
L’idée de Montessori c’est de donner du sens et de la solennité à la cérémonie. On introduit chez les enfants la notion de relation entre la terre et le soleil. On leur apprend qu’une année représente le temps qu’il faut à la terre pour faire le tour du soleil. On leur raconte également l’histoire de leur vie année par année depuis leur naissance. »