Cette période est étrange et particulière. Je la traverse comme d’habitude. Je navigue à vue. Récemment mon partenaire de vie de couple me disait : « tu es comme Jack Sparrow. Ta boussole n’indique aucune direction. Tu ne sais pas où tu veux aller, ni ce que tu désires le plus ». Bien vu capitaine !!! Merci pour ce résumé concis et précis de ma vie actuelle ou peut-être bien perpétuelle.
A l’instar de la famille Coste (et plein d’autres) que je ne suis pas (encore l’algorithme d’Instagram qui décide), je me questionne sur cet épisode de notre vie sur Terre. L’idée de Sébastien est originale. Sauf que je n’ai aucune envie de me filmer. De plus, je ne suis pas un « compagnon », je ne fais pas partie de leur communauté. C’est donc ici que je « participerai » à la propagation de ce que je préfère appeler un remède solidaire pour notre espèce en crise. Les questions me semblent pertinentes, je me permets d’en utiliser le fil conducteur. Je réponds en tant que personne. La professionnelle est au chômage.
Le monde idéal dans lequel j’aimerai vivre :
Comme j’ai juste envie d’être tranquille et contemplative ; dans mon monde idéal, il suffirait simplement que je puisse me connecter à la Terre. Sans aucun obstacle et en permanence. Parce que c’est la seule qui me ressource vraiment. Par exemple, quand je jardine, même si je bêche pendant des heures pour évacuer mes casseroles, je ne ressens jamais de fatigue morale ou mentale. Malgré l’effort physique, je me sens régénérée. M’occuper du potager évacue le stress et les pensées négatives.
Les mots sont difficiles à trouver. Quand j’ai vu Avatar et Valérian, j’ai été frappé par deux planètes qui me semblaient très proches de la façon dont j’aimerai vivre.
Qu’est-ce qui cloche ?
La planète tourne rond. C’est l’Humanité qui s’autodétruit.
Dans ce monde, je me sens oppressée par mes semblables. Ce qui m’y gêne le plus :
- le conformisme, les pressions pour faire/être « comme il faut », pour être dans « la norme »,
- la course à la consommation et l’obsolescence programmée…
Mes propositions seraient, dans le désordre, de :
- reconsidérer l’éducation et l’instruction imposées aux familles par un système obsolète. Peu sont ceux qui parviennent à s’en affranchir.
- Revoir la considération envers la faune et la flore. Nous ne sommes pas en haut d’une pyramide. Nous ne dominons personne et sûrement pas la Nature et ses habitants.
- Se considérer les uns les autres entre humains. Chacun sa route, chacun son chemin. L’expérience fait de chacun ce qu’il est à l’instant T. Chacun son rythme.
- Changer notre façon de consommer, c’est URGENT.
Quelles leçons tirer de 2020 ?
Nous ne sommes qu’au troisième mois de l’année. La question est surtout : comment avons-nous réussi à ne tirer que si peu de leçons du passé ? L’espèce humaine oublie vite ce qui ne lui est pas arrivée directement. J’en conclus que nous avons constamment besoin d’expérimenter. Pour cela, nous répétons plus que nous innovons. Nous répétons des schémas délétères malheureusement et nous récoltons ce que nous semons.
Y’a pas 36 issues à ce qu’il se passe aujourd’hui.
Soit nous continuons et nous souffrirons
de plus en plus, en mode survie.
Soit nous rectifions et nous nous ouvrirons
à plus de possibles… En vie.
Les solutions sont nombreuses. Je ne prétends pas avoir les bonnes. J’écris depuis 2012 sur ma vision de l’éducation.
Les pistes ont le mérite d’exister dans divers autres domaines grâce à des experts et surtout des lanceurs d’alertes : finances, environnement, santé etc.
Si nous sommes dans une impasse en 2020, il suffit de faire demi-tour jusqu’à l’intersection ou rond-point précédent et de changer de direction.
Nous avons encore le choix. C’est peut-être la dernière opportunité.
Le remède c’est le changement d’angle de vue.