Je partage une publication de Charlotte Hoefman. Ses mots sont aussi ceux qu’il y a dans mon cœur. Je la remercie.
Quand j’évoque l’amour, cela n’a rien à voir avec le sentimentalisme. Personne n’a à se sentir obligé d’aimer qui que ce soit. Ne pas nuire (=juger = dévaloriser, jalouser, critiquer, étouffer, s’approprier…) peut suffire. Chacun joue son rôle dans cette grande pièce de théâtre, souvent de mauvais goût.
Je suis la première à supporter, de plus en plus difficilement, l’image et les voix des gens de la sphère politique. Je ne les vois que se quereller en public, sur les plateaux télévisés, dans l’hémicycle, partout. Je ne saurai même pas les aimer comme j’aime le chat chez qui je vis, le chocolat et le son des vagues sur le sable. Je suis donc mal placée pour encourager l’amour humain !
C’est surtout une forme de souhait pour l’humanité : parvenir à s’aimer ou au minimum s’accepter, jusqu’à l’Unité. Dans la variété et la différence ! Chercher et trouver ce qui nous relie et nous réunit. Au moins pour celles et ceux qui s’y sentent appelé.e.s.
Pour 2022, mon fil rouge est simple : incarner qui je suis et offrir cela à celleux qui en ont besoin. JE SUIS prête. JE SUIS là. JE SUIS DOULA. Encore EJE dans mon cœur.
Hier soir, j’ai aperçu la vidéo de Johanna Awakening dans les notifications youtube. Je ne l’ai pas regardée mais j’ai trouvé le concept original. J’aime pas dire « ça va » mais je le dis aussi parfois.
Suite aux 3 jours de programme intensif de la formation en Doulisme, je me suis dit que ce serait drôle de me prêter au jeu.
Quand j’étais petite c’est à partir du collège que j’ai des souvenirs. Je voulais être reporter photographe.
La dernière fois que j’ai été émue c’était jeudi en compagnie de ma grand-mère qui a validé avec enthousiasme le célibat, sans enfants de ma soeur. Et puis vendredi, samedi et dimanche avec les doulamies. J’étais plus bouleversée que émue.
Ça me plairait de dîner avec les doulamies, mais c’est loin d’être simple pour moi.
La moi de 15 ans aurait peut-être voulu entendre que ses choix n’étaient ni bons ni mauvais, juste des choix.
3 grands rêves :
Être sereine
Etre tisaneuse
Parcourir le monde
Dernier moment d’audace : prise de parole dans le groupe des doulamies. Pas envie de détailler.
Dernier fou rire : toute l’après-midi de dimanche pour tellement de raisons et dans un tel état de saturation sensorielle et intellectuelle que je ne saurai détailler.
J’ai dit merci à 18 êtres extraordinaires parce qu’ils sont là.
Il est 07h07 quand j’écris ces mots : j’aime Paris encore tranquille, quitter Paris détendue, rentrer chez moi.
Si je meurs dans 1 an, je ne change rien, sauf peut-être l’envie de voyager. Encore faudrait-il que le monde n’ait plus une peur insensée d’un virus…
J’apprécie particulièrement les 17 doulamies et LE sage-femme. Je connecte de manière plus évidente avec l’une d’entre elles, elle se reconnaîtra. Ça ne s’explique pas.
C’est pas ici que je vais raconter ce que je n’ai jamais raconté à personne.
La meilleure chose qui pourrait m’arriver c’est de vivre sans argent.
Je suis reconnaissante d’être entourée d’amour.
Tous les épisodes de ma vie, difficiles ou non, font celle que je suis aujourd’hui. C’est dans le temps que j’évolue.
J’adorerai le super pouvoir de me téléporter pour éviter de prendre l’avion.
Même si nous en avons marre de l’entendre et de le lire, il n’y a rien à changer dans le monde. C’est à chacun.e d’entre nous d’incarner le changement que nous voulons voir. Je travaille à changer ma confiance en moi pour la rendre plus solide.
Je tenterai bien d’échanger ma place une journée pour celle d’un.e musicien.ne dans un orchestre et expérimenter de jouer d’un instrument.
Chez moi j’aime savoir dire non, écouter et m’écouter.
S’il me restait un objet : un livre qui se relit sans fin. Je n’ai pas encore trouvé lequel.
Les 5 tibétains sont en cours de lecture comme habitude matinale à venir.
Je ne suis pas le maître du monde, ça doit être tellement chiant comme place. Pour éradiquer la faim dans le monde, j’imagine qu’il est necessaire de comprendre pourquoi des humains veulent tout garder pour eux…
Si je pouvais revoir quelqu’un.e qui est mort.e, je pense que c’est parce qu’il ou elle aurait quelque chose à me dire et non l’inverse. La seule fois où j’ai pensé que mon arrière grand-mère avait un message, c’était compliqué à recevoir.
Si je gagne au loto, je libère la maison que je loue. Je m’installe dans un van en famille et je parcours le monde. Ensuite nous nous installons dans un eco-village qui nous correspond et nous vivons du local de saison avec le plus d’autonomie possible, en finançant des projets qui nous tiennent à coeur.
L’hébreu moderne est une langue qui m’intéresse.
Les compétences qui me manquent sont nombreuses. Ça me faciliterait la tâche de mieux visualiser dans l’espace et dans ma tête, d’être plus à l’aise avec les chiffres et de réussir à accueillir les émotions sans être envahie.
J’ai souvent été intriguée par l‘époque des années folles. Y vivre pas vraiment, mais y faire un tour, pourquoi pas.
Me réincarner en Nessie ça serait chouette. Au moins on lui fout la paix.
Les profs ont-ils vraiment le pouvoir de changer quoique ce soit dans ce système ? L’union fait la force cela dit. Ils sont plus nombreux que les bureaucrates qui les dirigent… Je suis incapable de me mettre dans la peau d’un.e prof, je ne comprends pas l’éducation nationale.
Sur une île déserte avec de quoi boire et manger, je prendrai le livre qui se lit sans fin, un opinel, une lampe de poche solaire et c’est tout.
Ma journée idéale seule et/ou en famille
Réveil quand j’ai assez dormi
5 tibétains
Collation si j’ai faim
Jardinage
Cueillette/tisanes
Baignade/balade/lecture
Participation au collectif (en fonction des besoins et de mes compétences)
Partages/discussions
Chants/danses
Repas en famille ou entre amis ou en collectif
Sommeil de la nuit
Je n’ai pas de salaire actuel. Je perçois de l’argent sans travailler parce que j’ai été salariée. J’en profite pour me former et être plus utile au monde qui change.
Ça n’a aucun intérêt pour moi de devenir experte dans un sport. Ça me plairait d’être à l’aise sur les vagues, sans esprit de compétition.
Devenir célèbre ? Pourquoi ? Quelle angoisse.
Ce serait génial de réussir à faire comprendre au maximum de mes contemporains que la peur est la pire option/solution.
Pas compris l’avant-dernière question.
Si j’atteins l’âge de 102 ans, mon mental serait sûrement fier d’avoir été là.
Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.