La p’tite histoire
Durant le voyage-aller vers la capitale, un monsieur qui est monté après ma gare, est venu me demander s’il pouvait s’asseoir à côté de moi, en me précisant que quelqu’un.e lui avait pris sa place. C’est bien la première fois que je réponds autre chose que « oui, bien sûr ». Je me suis entendue lui dire un truc comme (j’oublie les mots exacts quand ce n’est pas mon mental qui agit) : « mais c’est votre place, allez-la reprendre !! » Il m’a regardée d’un air absent et est allé voir plus loin, en marmonnant « la dame n’a pas voulu me laisser s’asseoir à côté d’elle, est-ce que je peux ici ? » J’avoue que je ne sais pas trop ce qu’il m’a pris parce que j’ai dit tout haut « mais enfin monsieur, je n’ai rien refusé, je vous ai suggéré de reprendre votre pouvoir !! » Et là, il s’est un peu agité en me demandant de me détendre…ou un truc dans le genre. C’était tellement surréaliste que je ne sais plus trop ce qui s’est dit exactement.
Il y a eu un silence étonné dans la rame… Déjà au moment du départ, une mère et son fils adulte avait viré deux squatteurs de leurs places. Ces squatteurs avaient aussi leurs places squattées. Ils avaient d’abord refusé de bouger. Tranquillement, la mère et son fils leur avait expliqué qu’ils allaient se dépêcher de libérer les places qui leur étaient destinées. Leur détermination/pouvoir m’avait laissée songeuse.
Concrètement dans cette situation, si chaque voyageur se laisse prendre sa place, ça devient le bazar dans le train. Ce serait pour rien que des numéros de place nous sont octroyés ? Si à chaque arrêt, chaque voyageur qui veut s’installer découvre quelqu’un.e à sa place et donc vadrouille pour en trouver une autre qui sera libre jusqu’au prochain arrêt, on n’a pas fini de jouer aux chaises musicales. À la réservation, il est possible de choisir sa place. Tout le monde préfère s’asseoir là où il/elle est confortable. Et puis dans ces nouveaux TGV, il y a des rames au calme, des rames familiales, d’autres conviviales, il me semble.
Le pouvoir, non abusif (très très important !!)
Tout ça pour en revenir au pouvoir que nous avons tous en nous : celui d’être à notre place, de l’occuper. Dans tous les domaines de la vie. Pas seulement dans le train.
Dans le monde spirituel et aussi celui du développement personnel, cette idée de re-trouver, re-prendre, garder et utiliser son pouvoir intérieur/personnel est souvent évoqué. Surtout ces derniers temps. Je l’entends régulièrement sur YouTube. De nombreux avocats parlent de connaître et faire-valoir nos droits. C’est presque pareil : le plus important est à l’intérieur, pas que à l’extérieur.
L’actualité sanitaire
Avec du recul, je me souviens de certains événements depuis 2020. Notamment à chaque annonce gouvernementale : beaucoup pensait que puisque c’était dit, c’était acté.
Concernant, le pa$$e sécuritaire sanitaire, j’étais effarée de voir tellement de gens penser que la vaccination était devenue obligatoire dès le 9 août. Alors qu’il y a toujours eu (pour combien de temps encore ?) trois moyens distincts de l’obtenir.
C’est quoi « mon pouvoir » ?
C’est ce que mon coeur diffuse. Ce que mon âme ressent. Ce que mon intuition sent. Récemment, un ami m’a dit que mon intuition se trompait et que ce serait mieux de ne plus l’écouter. Je me suis coupée de ma vérité propre depuis trop longtemps pour l’éteindre maintenant. Tant pis si d’autres doutent de moi. Il est temps de s’occuper de notre Intérieur avant d’aller voir celui des autres, surtout si nous n’y sommes pas invités.
« Mon pouvoir personnel, non abusif » c’est qui je suis. C’est le respect, l’estime de moi, la confiance en moi que je m’accorde. C’est la place que j’ai dans ce monde. C’est ma place pour atteindre mon accomplissement personnel. La société que nous avons tous créée est loin, loin, loin de nous permettre d’accéder à tout ça.