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@Antisava après la Bulle des doulamies

Hier soir, j’ai aperçu la vidéo de Johanna Awakening dans les notifications youtube. Je ne l’ai pas regardée mais j’ai trouvé le concept original. J’aime pas dire « ça va » mais je le dis aussi parfois.

Suite aux 3 jours de programme intensif de la formation en Doulisme, je me suis dit que ce serait drôle de me prêter au jeu.

Merci Johanna, je ne connaissais pas ce jeu

Quand j’étais petite c’est à partir du collège que j’ai des souvenirs. Je voulais être reporter photographe.

La dernière fois que j’ai été émue c’était jeudi en compagnie de ma grand-mère qui a validé avec enthousiasme le célibat, sans enfants de ma soeur. Et puis vendredi, samedi et dimanche avec les doulamies. J’étais plus bouleversée que émue.

Ça me plairait de dîner avec les doulamies, mais c’est loin d’être simple pour moi.

La moi de 15 ans aurait peut-être voulu entendre que ses choix n’étaient ni bons ni mauvais, juste des choix.

3 grands rêves :

  • Être sereine
  • Etre tisaneuse
  • Parcourir le monde

Dernier moment d’audace : prise de parole dans le groupe des doulamies. Pas envie de détailler.

Dernier fou rire : toute l’après-midi de dimanche pour tellement de raisons et dans un tel état de saturation sensorielle et intellectuelle que je ne saurai détailler.

J’ai dit merci à 18 êtres extraordinaires parce qu’ils sont là.

Il est 07h07 quand j’écris ces mots : j’aime Paris encore tranquille, quitter Paris détendue, rentrer chez moi.

Si je meurs dans 1 an, je ne change rien, sauf peut-être l’envie de voyager. Encore faudrait-il que le monde n’ait plus une peur insensée d’un virus…

J’apprécie particulièrement les 17 doulamies et LE sage-femme. Je connecte de manière plus évidente avec l’une d’entre elles, elle se reconnaîtra. Ça ne s’explique pas.


C’est pas ici que je vais raconter ce que je n’ai jamais raconté à personne.

La meilleure chose qui pourrait m’arriver c’est de vivre sans argent.

Je suis reconnaissante d’être entourée d’amour.

Tous les épisodes de ma vie, difficiles ou non, font celle que je suis aujourd’hui. C’est dans le temps que j’évolue.

J’adorerai le super pouvoir de me téléporter pour éviter de prendre l’avion.

Même si nous en avons marre de l’entendre et de le lire, il n’y a rien à changer dans le monde. C’est à chacun.e d’entre nous d’incarner le changement que nous voulons voir. Je travaille à changer ma confiance en moi pour la rendre plus solide.

Je tenterai bien d’échanger ma place une journée pour celle d’un.e musicien.ne dans un orchestre et expérimenter de jouer d’un instrument.

Chez moi j’aime savoir dire non, écouter et m’écouter.

S’il me restait un objet : un livre qui se relit sans fin. Je n’ai pas encore trouvé lequel.

Les 5 tibétains sont en cours de lecture comme habitude matinale à venir.

Je ne suis pas le maître du monde, ça doit être tellement chiant comme place. Pour éradiquer la faim dans le monde, j’imagine qu’il est necessaire de comprendre pourquoi des humains veulent tout garder pour eux…


Si je pouvais revoir quelqu’un.e qui est mort.e, je pense que c’est parce qu’il ou elle aurait quelque chose à me dire et non l’inverse. La seule fois où j’ai pensé que mon arrière grand-mère avait un message, c’était compliqué à recevoir.

Si je gagne au loto, je libère la maison que je loue. Je m’installe dans un van en famille et je parcours le monde. Ensuite nous nous installons dans un eco-village qui nous correspond et nous vivons du local de saison avec le plus d’autonomie possible, en finançant des projets qui nous tiennent à coeur.

L’hébreu moderne est une langue qui m’intéresse.

Les compétences qui me manquent sont nombreuses. Ça me faciliterait la tâche de mieux visualiser dans l’espace et dans ma tête, d’être plus à l’aise avec les chiffres et de réussir à accueillir les émotions sans être envahie.

J’ai souvent été intriguée par lépoque des années folles. Y vivre pas vraiment, mais y faire un tour, pourquoi pas.

Me réincarner en Nessie ça serait chouette. Au moins on lui fout la paix.

Les profs ont-ils vraiment le pouvoir de changer quoique ce soit dans ce système ? L’union fait la force cela dit. Ils sont plus nombreux que les bureaucrates qui les dirigent… Je suis incapable de me mettre dans la peau d’un.e prof, je ne comprends pas l’éducation nationale.

Sur une île déserte avec de quoi boire et manger, je prendrai le livre qui se lit sans fin, un opinel, une lampe de poche solaire et c’est tout.

Ma journée idéale seule et/ou en famille

  • Réveil quand j’ai assez dormi
  • 5 tibétains
  • Collation si j’ai faim
  • Jardinage
  • Cueillette/tisanes
  • Baignade/balade/lecture
  • Participation au collectif (en fonction des besoins et de mes compétences)
  • Partages/discussions
  • Chants/danses
  • Repas en famille ou entre amis ou en collectif
  • Sommeil de la nuit

Je n’ai pas de salaire actuel. Je perçois de l’argent sans travailler parce que j’ai été salariée. J’en profite pour me former et être plus utile au monde qui change.

Ça n’a aucun intérêt pour moi de devenir experte dans un sport. Ça me plairait d’être à l’aise sur les vagues, sans esprit de compétition.

4

Devenir célèbre ? Pourquoi ? Quelle angoisse.

Ce serait génial de réussir à faire comprendre au maximum de mes contemporains que la peur est la pire option/solution.

Pas compris l’avant-dernière question.

Si j’atteins l’âge de 102 ans, mon mental serait sûrement fier d’avoir été là.

Covidland ou nouveau monde ?

C’est un court blabla, sans prétention ni trame. Avec un message, entre les lignes.

Un indice : le titre, par exemple, est un choix à faire, en conscience (pensons à notre karma).

Petit bilan

Après avoir fait le tour des émotions depuis un an, il est temps d’agir.

Sauf que c’est pas trop mon truc l’action. Je préfère la contemplation. En voyant ces mots alignés, je découvre que je peux agir en contemplant. Et c’est parfait comme ça. Les contemplatives/tifs apportent de la sérénité à ce monde tourmenté.

En quoi ça consiste ?

Rester calme dans la tempête. Arrêter de critiquer sans apporter de solutions. C’est tout simple. Chacune, chacun fait de son mieux. Je compte participer, activement, à la journée d’inaction du 22 avril, de 7h à 19h.

Ce qui me chiffonne, c’est le sort des enfants… Adultes, nous sommes plus ou moins capables de supporter tout ça. Surtout, nous sommes câblés pour traverser cette série digne des Césars et des Oscars : l’épidémie, encore pire la Pandémie.

Restons positifs. La confiance est de mise. Les enfants s’en remettront. Ils rencontreront la Résilience.

Dans cette pièce de théâtre qui se joue mondialement, les enfants ont aussi un rôle. Tout aussi important, crucial même : faire (ré)agir leurs parents ! Et c’est fort loin d’être une mince affaire. Heureusement les dirigeants ont plein d’idées pour rapprocher les membres des familles, tel que l’indétrônable, l’indiscutable, le sans précédent…est nommé…le con-fine-ment !! Son bon côté : trois semaines sans masque pour les enfants de moins de 11 ans. Quel beau cadeau de Pâques. Merci.

Des astuces

Contempler = j’aime beaucoup les émissions documentaires comme « des trains pas comme les autres« , « Nus et culottés » etc. Il y a de quoi contempler sur écran, quand on cherche bien. L’idéal reste de sortir, mais avec un rayon de 10km, c’est restreint dans les grandes villes.

DANSER, CHANTER, c’est VITAL !

Au cinéma, le personnage Rudolf Abel, dans le film « le pont des espions » m’a, en une réplique, convaincue de cesser de nourrir toute forme de peur :

« James Donovan : Pour être franc, tout le monde a intérêt à vous envoyer sur la chaise électrique.
Rudolf Abel : D’accord.
James Donovan : Vous n’avez pas l’air alarmé.
Rudolf Abel : Ben… ce serait mieux ? »

Le seul pouvoir que nous avons est la clé de notre avenir : nos pensées.

Nous vivons déjà dans un monde scindé : soit tu incarnes le changement. Soit tu attends un sauveur, un meilleur gouvernement (et tu attendras longtemps).

Pour conclure, je cède la place à l’humoriste qui dépeint, selon moi, la situation actuelle, telle qu’elle est VRAI-MENT.