Au dodo les petits, Introduction.
Sujet déjà abordé : le sommeil des enfants
Quelles motivations ?
Une collègue m’a dit un jour : « si tu veux être tranquille, tu dois apprendre à ton bébé à dormir ». Evidemment, je ne l’ai pas écoutée. Je n’écoute que mon cœur qui m’avait hurlée un grand « NON ! ne fais pas ça ! » Il faut dire qu’avec l’aîné, c’était une galère sans nom. J’avais même tenté l’horrible méthode 5-10-15… Cuisant échec qui a laissé des traces. Pour le cadet, le cododo et l’allaitement au sein ont été adopté à l’unanimité, et bien m’en a pris, au moins j’ai dormi. Il y en a eu des nuits pourries, la majorité associée à des maladies infantiles.
Quelle méthode ?
Quand j’ai entendu parler de ce livre, dans une vidéo de Johanna Awakening il y a quelques jours, j’ai été scotchée d’être passée à côté ! Il a été publié en 2016. Même s’il ne m’inspire pas une confiance immédiate, il attise ma curiosité.
Un miracle ?
Je me méfie souvent des méthodes et encore plus de celles dont on dit qu’elles sont miraculeuses. J’ai donc acheté ce livre d’occasion, pour m’en faire mon propre avis, en testant si possible. Surtout qu’en cherchant différents avis sur la toile, je suis tombée sur celui de l’observatoire des violences éducatives ordinaires : OVEO/Critique du conditionnement explicite des bébés proposé par Anna Wahlgren
A quel prix ?
Ce n’est pas parole d’évangile mais tout de même, ça mérite de se poser des questions. Je cite : » le livre Au dodo les petits propose une méthode approfondissant celle décrite dans For the Love of Children. Il préconise de ne la commencer qu’à partir du 4ème mois. De préférence, le bébé dort dans une pièce séparée. À un moment décidé par le parent qui fait le coucher, ce dernier indique qu’il va partir au moyen d’un petit rituel sur un ton ferme et part. Si le bébé pleure, le parent signale sa présence derrière la porte, éventuellement ouverte, mais sans se faire voir. Si l’enfant est plus grand, la porte est fermée pour qu’il ne puisse pas venir retrouver son parent. Éventuellement, le parent va toucher son enfant, le bercer ou le « flapoter », mais en le laissant dans son lit… »
Quand je lis ça, j’avoue que je sens le doute s’immiscer. Le conditionnement, je l’ai testé sur un chat mais jamais sur un enfant (même l’épouvantable 5-10-15 n’est pas un conditionnement, c’est de la torture).
A suivre :
Mes enfants sont grands. Le cadet qui aura bientôt 7 ans a cessé de se réveiller entre deux cycles, il y a peu. Je tenterai la méthode découverte grâce à Johanna, seulement en cas de « régression », si besoin et parce qu’il est en capacité de raisonner. Il paraît que cette méthode peut s’appliquer jusqu’à 12 ans.
Je n’ai appris à aucun de mes deux fils à dormir. Ils ont fait leur propre expérience du sommeil. Ils l’ont apprivoisé. Je les ai simplement, plus ou moins, accompagné. Moi-même j’ai un sommeil particulier. Je me fous de faire mes nuits, je ne dérange personne. Le cadet sait que lorsque j’ai mal dormi, ce n’est jamais de sa faute et que ça peut me transformer en Grinch voire en dragon qui crache du feu… Tout mon entourage en pâtit, moi la première. Mais cette méthode ne pourra rien pour moi.
J’attends donc la livraison dudit livre et je publierai la suite de ce blabla.
En cherchant d’autres méthodes, je pense être tombée sur la plus « vendeuse de rêves » :