Je m’appelle Mickaëlla. Mon âge n’a vraiment aucune importance. Un chéri, deux fils et un chat partagent ma vie.
Au départ c’était pour dépanner mon entourage élargi que j’ai fait la demande de l’agrément d’assistante maternelle. J’ai choisi d’ouvrir cet accueil à des familles aux besoins atypiques : atypismes (TSA,TDA, TDAH, DYS, HPI…pour les enfants diagnostiqués ou non, jusqu’à 7 ans) troubles, déficiences, handicaps non moteurs (à cause des escaliers). Je reste disponible pour des dépannages, des contrats courts, des remplacements d’assistant.e.s maternel.le.s absents, etc.
J’évoque ici les grandes lignes pour les parents qui cherchent sur internet. Je partage sur ce site les valeurs qui m’animent. J’en regroupe quelques-unes dans ce bla bla. Pour plus d’informations, je suis joignable par courriel : pmickaella@protonmail.com
Formation
Diplômée éducatrice de jeunes enfants en 2007. Mon expérience professionnelle s’est déroulée en multiaccueils et en accueil social.
Accompagnante périnatale en cours, certifiée en décembre 2021 si l’Univers le veut. Je le veux donc ça se fera.
Logement
Maison en location avec 3 chambres à l’étage. Un jardinet permet des temps en extérieur. Le lieu a été visité par une puéricultrice de la PMI et a été validé aux critères du référentiel.
Etre assistante maternelle
J’ai suivi la formation obligatoire de 30 heures (pour les dispensées) et elle a été validée. J’ai mis à jour le PSC1 (premiers secours de base) en juin 2021. J’ai l’agrément depuis juin 2021.
Exercer en tant qu’assistante maternelle, c’est accueillir l’enfant et sa famille tels qu’ils sont, dans un lieu familial et sécurisant. Adapter l’accueil aux valeurs de la famille, en lien avec les miennes, dans une volonté de cohésion pour le bien-être de chacun et dans l’intérêt de l’enfant.
Mes valeurs
L’automie est essentielle dans ma pratique. L’enfant peut. Je suis toujours là s’il a besoin de moi, de ma présence, de ma parole et de mon regard. L’environnement est un lieu d’éveil au quotidien. L’enfant grandit avec le moins d’intervention possible. Son élan est protégé au maximum. L’enfant est libre de ses mouvements et de ses explorations puisque le cadre existe. Il découvre par lui-même en présence de l’adulte disponible.
La place des parents dans l’accueil de l’enfant
L’accueil se fait au plus près des demandes des parents en accord avec leurs valeurs et les miennes. Ils sont au coeur de cet accueil et je leur propose toujours d’échanger librement sur tous les sujets qui concernent leur enfant et son développement.
Le temps de faire connaissance
La « période d’adaptation« . C’est un temps pour lequel il est nécessaire de prendre le temps. L’enfant a besoin de repères dans un lieu et un entourage nouveau et inconnu, encore plus sans ses parents. Le temps de la transition dépend de l’enfant et de sa famille. Une progression est préférable. Prendre ce temps durant une période de disponibilité rend le tout plus serein. J’ai fait le choix d’accueillir un seul enfant afin de répondre à cette condition. Ce temps débute par la rencontre et se décline sur plusieurs temps d’accueil avec les parents et peu à peu sans les parents, sur des temps discutés au préalable.
Au quotidien
L’accueil à l’arrivée de la famille est l’occasion d’échanger. Sur l’état d’esprit de chacun : comment se sentent les parents et l’enfant ? Sur les anecdotes du quotidien que l’on souhaite partager. Sur les questions que chacun se pose. Sur le déroulé de la journée. Etc.
La vie est une source intarissable de découvertes. J’annonce donc que faire pour faire est selon moi contre-productif. Je ne serai pas la « nounou-activités ». Découvrir l’environnement prendra le temps nécessaire à l’enfant, il explorera tant qu’il en aura besoin. Avec des vêtements adaptés et une bonne lessive, tout est possible. Un enfant craint peu de choses. Ses limites sont surtout la peur des adultes. Sans le mettre en danger, un enfant peut évoluer dans l’herbe, l’eau, la terre par n’importe quelle météo. Là où je vis, il y a peu de chances de rester des jours enfermés dans la maison à cause du blizzard, par exemple. Le problème n’est jamais la météo mais l’équipement.
Durant les premiers mois de sa vie, les découvertes d’un bébé sont essentiellement corporelles. Concrètement, l’espace est adapté aux besoins de l’enfant. Un tapis est installé au sol, sur lequel l’enfant est en mouvement en fonction de ses capacités qu’il découvre avec son corps, en présence de l’adulte qui lui parle et/ou l’observe. Je n’interviendrai pas physiquement dans des acquisitions qui se font sans aide : les mouvements, les différentes positions, les déplacements, etc. Selon son évolution, peuvent être ajoutés des objets de la vie quotidienne. Je suis ouverte à la présence de jouets en quantité raisonnable. Le bébé a rarement besoin d’être stimulé et il n’a jamais besoin d’être éveillé. La vie est un éveil à elle toute seule. Selon les âges, tout est adaptable en fonction des envies et de développement de l’enfant. Je suis formée pour répondre à ses besoins. A la moindre question, nous échangeons et nous adaptons.
Les temps de repos
En fonction de son rythme, je propose des pauses, pour le sommeil ou un temps calme selon l’enfant. Un espace est dédié à ce temps selon les habitudes de l’enfant, en accord avec son développement. Je suis ouverte à différents couchages, dans la limite de mes capacités physiques. Tout se discute.
L’alimentation
Pour un bébé, les premiers temps, les repas sont fournis par les parents, qu’ils aient choisi l’allaitement au sein ou au biberon.
Au moment de l’introduction de l’alimentation solide, il est préférable que les parents suivent les recommandations de leur pédiatre ou médecin traitant et fournissent les repas en fonction du protocole choisi.
Quand l’enfant commence à exprimer son envie de manger comme les « grands », il est possible d’adapter le repas servi aux adultes aux besoins et à l’appétit de l’enfant. L’enfant grandit en imitant, il goûtera ou pas. Jamais il ne sera forcé, juste encouragé. A ce moment, je fournirai le repas, sauf si les parents préfèrent que l’enfant ait le sien.
Hygiène
Les lieux sont régulièrement nettoyés et rangés. Ni trop, ni pas assez mais selon le contenu de la journée. Par exemple, si nous avons fait un gâteau, alors la cuisine aura besoin d’un nettoyage spécifique.
Soins
Le respect de la motricité de l’enfant m’amène à accompagner ses mouvements pendant que je change sa couche. C’est un temps à part entière, qui prend le temps qu’il faut, en fonction de l’enfant qui prend conscience de son corps. Il a besoin d’être accompagné dans le respect de son bien-être. De l’eau et du savon neutre sur un gant sont utilisés à chaque change.
La maitrise des sphincters (acquisition de la continence) vient toujours de l’enfant. Ce sujet est ouvert à discussion et échanges. Chez moi il n’y aura pas d’accidents mais des oublis ou des fuites car il n’y aura aucun dommages. Illustration de Fanny Vella
Maladies et médicaments
La loi Asap, toute récente, est censée éclaircir ENFIN l’opacité de la médication par les personnels éducatifs. Alleluiah ? Je ne m’oppose pas à proposer du paracétamol à un enfant qui supporte mal la douleur et/ou la fièvre. Par contre, je ne suis pas infirmière. Un Protocole d’Accueil Individualisé rend l’accueil des enfants malades chroniques ou allergiques bien plus simples.
Lieux ressources
Je fréquente régulièrement la médiathèque. Je prendrai connaissance du programme du Relais Petite Enfance (RPE ex-Relais Assistant.e.s Maternel.le.s). Ma commune met à disposition une aire de jeux sécurisées, des espaces verts etc.
Conclusion
Mon expérience professionnelle, notamment dans l’écoute et observation active me permet de répondre au plus près des besoins de l’enfant et de sa famille.Les valeurs qui me sont chères sont la liberté, l’accès à l’autonomie, le savoir-être et la simplicité.
Jean Epstein : « L’enfant apprend d’abord en aimant puis en explorant »