Je n’y connais rien au tarot de Marseille. Heureusement l’auteur, Arnaud Malherbe, explique simplement les différents parallèles.
Il me faisait de l’oeil depuis un moment, sans que je trouve le moyen de le glisser dans mon budget. Ma petite soeur m’a fait la surprise à mon dernier passage dans la capitale ! Ô joie !!!
Je le trouve esthétique. Il est truffé de références drôles et subtiles. J’ai effectué un tirage et j’ai été étonné de sa justesse.
Pour en savoir plus par l’auteur lui-même, c’est ici :
Est-ce un scoop si je pose ici, que le collectif m’écoeure ? Sûrement depuis ma naissance. Avec quasi aucun souvenir d’enfance, je pense que ce devait être la pire des émotions à vivre. Mon esprit a préféré l’envoyer aux oubliettes, en gardant les symptômes physiques.
Quand des souvenirs ont surgi lors de ma première grossesse, le dégout est arrivé à son paroxysme et m’a à peine quitté depuis. Des pièces du puzzle s’assemblent : je ne souris sur presqu’aucune photo. Je détestais l’école. Partir en colonie était un déchirement. Travailler en équipe est insatisfaisant. Prendre la parole est une douleur…Comment ne pas penser que j’ai un problème ?
L’espace crée par le collectif de la formation Envol et Matrescence est d’un inconfort aussi puissant que l’espoir et la joie que j’en retire. L’impression d’être enfin traitée pour cette nausée permanente qui ne m’avais jamais quittée. Parce qu’elle revient encore et encore. Elle se délogera avec le temps.
Quand j’ai visionné la dernière vidéo de Charlotte Hoefman, j’ai enfin entendu des mots sur le paradoxe que je ressens depuis le début de la formation : la magie du collectif ET EN MÊME TEMPS la douleur de la disparition (temporaire) du dégoût, qui prend tellement de place. Par quoi le remplacer, comment équilibrer ? Ce collectif est éprouvant. Pourtant la formation EJE m’avait déjà bien bouleversée, du côté éducatif. Je m’étais observée par le biais de mon ego, je pense.
Je croyais savoir, je voulais en sortir. La zone de confort est un concept qui m’interroge. Comment une souffrance H24 peut être confortable ? Elle ne l’est jamais. J’ai simplement décidé de vivre avec. Avec des périodes en mode automatique, pour ne plus rien ressentir.
Paradoxalement, notre espace doulesque est comme une grâce à chaque session. Nos expériences sont une sorte de reflet, de miroir de nos âmes. Je ne contrôle rien. J’en ressors de plus en plus vulnérable. Je parviens avec difficulté, à mettre des mots dessus. Quand je prends la parole, j’ai la sensation d’être à côté de moi, ou même cryptée comme si je passais sur canal+ sans le décodeur. Je ne me comprends pas et je ne sais plus ce que j’ai dit. Un trac perpétuel.
La différence est-elle dans ma façon d’embrasser cette expérience ? Le fais-je cette fois avec ma présence ? Ai-je enfin lâché un peu de mon ego ? J’ignore encore ce que je ne veux pas voir. Parfois je me dis que c’est un orgueil démesuré et que ce collègue EJE avait raison : c’est la « bonne excuse » à mon introversion et ma tendance au retrait.
Le processus se fait en pointillé. Trois jours par mois, c’est déjà trop fort. J’évite soigneusement de voir du monde en dehors de ces sessions de regroupement. Je ressens tout ça, comme un dernier bastion de protection trop bien gardé. Un genre d’ultime bataille pour être enfin qui je suis. Mais qu’est-ce que ça résiste !!! C’est éreintant.
Merci les doulamies pour cette opportunité dans l’expérience humaine. Etre ensemble permet de ressentir cette belle complémentarité et cette UNITÉ que j’ai rarement touché du doigt. Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel 😉
Gratitude <3
C’est peu clair à la relecture mais c’est ce que j’ai sur le coeur. Rendre ça public fait partie du processus. Je me cache ici. C’est peut-être ça ma zone de confort.
Perchée de naissance, je rêvais surtout de vivre ailleurs qu’en ville et même sur une autre planète, sans les autres. Quand j’ai compris que partir, pour une enfant, était plus qu’un rêve, j’ai coupé la communication. Vivre dans une bulle, c’était tellement doux et confortable, avec des livres et de l’eau. Le rêve réalisé ! Sauf que c’est insuffisant, en ce bas monde, où tout est social et de surcroît payant… Bref, concrètement, j’ai du revenir à la réalité brutale de la vie dans la matrice française et j’ai rêvé de devenir reporter-photographe (@jout : comme Sean O’Connell)
En dehors du fait que c’était primordial pour moi que l’on me fiche la paix, c’était vital de faire ce que j’aime. Le déroulé de ma vie en a décidé autrement. Sur Terre, les expériences sont obligatoires. Chouettes ou non. Traumatisantes ou pas. La vraie vie.
Et après l’enfance ?
Tout ça pour en venir à cette étape de ma vie, où ENFIN les circonstances m’ont permises de rêver à nouveau ! Grâce à Instagram (je lui reconnais quelques côtés positifs), une publicité pour un programme de « bilan de compétences » s’est invitée dans les stories. Je venais d’en faire un, via Pole Emploi. J’étais désespérée. Sans résultat probant, ni aucune direction à prendre… L’annonce était simple, claire, concise. Tout ce que j’apprécie. J’ai donc demandé un appel et j’ai eu Laurence au téléphone. Doublement convaincue, j’ai démarré le programme Oser le job de ses rêves ! (Merci le CPF)
Durant cinq mois et demi, nous sommes allé.e.s loin en nous-mêmes, avec d’autres passagers. Quelle aventure ! Sur les trois bilans de compétences de ma petite vie, je suis en mesure de dire que c’est le plus efficace. Le plus poussé, avec une base fiable : l’âme. Je précise que je raconte mon vécu. C’est ainsi que je l’ai ressenti dans mon coeur et ma tête. C’est d’ailleurs, la première fois qu’un bilan de compétences me proposait de demander l’avis à mon coeur !
Le job de mes rêves ?
J’ai trouvé tellement de richesses en moi. Pour y accéder, le chemin est encore à parcourir, avec des obstacles à franchir, qui viennent de moi, cette fois. Tu passes la première partie de ta vie à croire que tout est de la faute de la société. La deuxième partie, tu te rends compte que le seul ennemi, c’est toi. Et c’est bien le pire des ennemis. Qu’à cela ne tienne, sur le chemin du job de mes rêves, je suis entourée de mères-veilleuses doulamies. Plus d’une vingtaine ! Inondées de sororité, nous avançons. Le syndrome de l’imposteur n’a qu’à bien se tenir, nous le pourfendrons !
Je vérifie à 1000 % que seule, j’allais plus vite (pas dans la direction la plus cool) mais à plusieurs, je vais plus loin !!
Infini merci à toi Laurence et ton équipe, pour ce beau cadeau, cet investissement durable que tu proposes avec tant d’optimisme, de peps, d’idées, de ressources ! J’en suis sortie grandie. Je sais que je n’ai pas perdu de temps, même si j’ai la sensation de m’être perdue durant trop d’années. Pour les nouvelles générations, ce serait tout de même du temps de gagné de passer par ce programme. Histoire de profiter plus rapidement et donc plus longtemps de la Vie, aligné.e avec soi-même.
Liliana LAMMERS Quelle femme ! Je ne la connaissais pas. C’est une rencontre dont je ressens la teneur pour cet avenir qui se profile, en tant que doula. Son intuition est phénoménale. En l’écoutant j’ai repensé à Dinah. Ses expériences sont stupéfiantes et elle les narre comme une conteuse. Liliana est doula depuis 21 années.
Michel ODENT Avec une telle expérience, il a de quoi raconter et c’est passionnant de l’écouter. Il a assisté aux trois derniers accouchement de Liliana. Il venait au moment du pré-travail. Il ne faisait jamais rien de médical, en ne sachant rien à l’avance, car il n’avait suivi aucune des gestations. Il se comportait comme un ami. Il était simplement là.
C’est grâce à une doulamie de la promo d’Envol et Matrescence que j’ai eu cette possibilité de les rencontrer en visioconférence. Je l’en remercie. Avec les mesures sanitaires actuelles, Zoom nous sauve la mise !
Le domaine de la périnatalité est un vaste sujet, rempli de zones inconnues, pour moi. Je ne sais rien, sauf ce que j’ai vécu durant mes deux grossesses et les naissances de mes fils. Avec ma mémoire de Dory, c’est rarement accessible quand j’en ai besoin. Jamais je n’aurai pensé à trouver moi-même cette aubaine ! J’avais vu quelques informations sur Michel ODENT via instagram, sans vraiment approfondir.
Il était impossible de tout aborder en 3 jours. Ces temps se voulant interactifs, il y a eu donc de nombreuses questions. C’était très enrichissant d’entendre les expériences de chacun’e’s.
Le contenu du séminaire étant privé, je n’en dirai rien ici. C’est une découverte toute personnelle dont le contenu a fait écho en moi. Je suis heureuse de les avoir rencontré, même virtuellement grâce à l’association le Pas Sage.
Si ce séminaire vous fait de l’oeil, voici où vous renseigner : Paramanadoula.
Après trois jours de lavage, rinçage et essorage, un nom de doula m’a montré un bout de son âme. Son identité est en construction.
Petit récapitulatif du deuxième mois de formation (sur neuf) :
Encore quelques nausées dues au puissant vortex de sororité. Ça secoue pareil qu’un cyclone. Comme un début de grossesse, mon corps considère les prémices de ce contenu de formation tel un intrus.
Je partageais ce ressenti avec une doulamie : nos formatrices choisissent des programmes avec des cycles qui semblent avoir pour effet de déloger des croyances et des pensées limitantes, trop cristallisées. Ça fait autant de mal que de bien. Ça me fait penser à ce qu’a pu ressentir Karaba la sorcière quand Kirikou lui a arraché l’épine dans le dos. Un bel oxymore : une douleur qui soulage et qui libère. Pas toujours immédiatement, c’est un chouilla plus lent. Plusieurs cycles seront nécessaires pour certaines couches récalcitrantes.
Bien que mes blessures fassent partie de moi et font ce que je suis, prendre soin d’elles pour ensuite passer à autre chose est la clé, en ce qui me concerne. Le sentier est heureusement ponctué d’oasis qui ressourcent. Sainte Rita a donc entendu mes prières ! J’ai compris pourquoi je retournais dans le désert. Pas encore comment arrêter de le faire sans me mettre en danger !
Le mot MERCI avec ses 5 lettres me paraît étroit pour contenir ma gratitude, ça déborde en moi. Pas sûr que ça se voit encore, c’est tellement gênant de montrer ses émotions. J’ai pris l’habitude de les accueillir et les laisser me traverser. Les dévoiler est une étape ô combien périlleuse !
Sandrine, ta création va faire s’envoler de si belles d’âmes ! Elles sèmeront partout des graines et des pépites. Tu le sais sûrement déjà.
Nom de la promo
@jout sur le nom Doulamssétou : la Doula en moi sait, car mon âme sait tout. Or, mon mental et moi, savons que nous ne savons rien. J’en reviens à ce sentiment de rien qui, finalement, est aussi un sentiment de tout (merci @Marine), dans le sens de la plénitude et de l’Unité. Si j’avais accès à tout ce que mon âme sait, mon cerveau d’humaine serait incapable de l’intégrer.
Depuis que j’ai quitté Instagram, je peine à garder pour moi les belles découvertes qui m’ont été partagées. C’est presque une torture ! Ça passera. C’était pareil quand j’avais fermé mon compte FB. Un genre de désintoxication, plus ou moins longue.
Je me sers donc de cette planète pour remercier Roxanne Marcouiller de cet envoi personnalisé. Il est rempli de tendresse et de savoir-faire magnifiques. Je suis subjuguée de tant de beauté ! N’ayant encore jamais traversé l’Atlantique, je suis d’autant plus débordante de gratitude : « coeur coeur paillettes »=> clin d’oeil au Pépin de Lumières 😉
Merci à Élodie de la promo doulesque pour cette si belle découverte. Je suis restée raisonnable, j’avais envie de tout prendre, pour offrir partout autour de moi ! Je me suis faite plaisir d’abord à moi, pour une fois.
A Cagnes, tu dois te masquer en bord de mer, sinon PAF 135 euros pour le Trésor privé public.
A saint Jean Cap Ferrat, c’est pareil partout sur la presqu’île. Que tu sois sur le sentier pédestre ou en centre-ville.
A Cannes, tu dois te masquer dans des contextes précis. J’en déduis qu’en bord de mer et dans la rue, personne n’y est obligé.
Je savais déjà que la France n’était pas si nationale que ça. A quelques kilomètres de distance, c’est assez incroyable.
J’évoque Paris, pour la forme, mais voilà bien les prémices d’une dictature urbaine. A la pause méridionale, j’ai eu besoin de prendre l’air, de marcher et de manger (encore des besoins primaires). Sauf que je ne savais pas qu’il était dorénavant interdit de manger en marchant ! Si tu veux enlever ton masque, tu restes statique dans une zone non réglementée…Mais euh ? Tout Paris est réglementé et les restaurants étaient tous fermés… Finalement je n’ai rencontré aucun « gardien de la paix », j’ai mangé en marchant. Le lendemain, je suis allée dans un square et là stupeur, c’était bondé de gens qui mangent… La cohérence est en voie d’extinction.
Pour revenir au besoin vital de respirer, surtout quand il y a de l’air, « en veux-tu? en voilà ! », tout ça me questionne. Je constate que ce n’est plus moi qui décide où, ni comment j’ai le droit de respirer ? Avec des conséquences, pour le moins désastreuses. Pour ma première fois en masque « chirurgical » imposé, ma journée s’est terminée par une migraine avec nausées… En dehors du fait que ce masque jetable est une catastrophe écologique, il est, parfois/souvent/toujours?, composé de substances que nous ne devrions pas respirer tous les jours pendant des heures… mais bon c’est psychosomatique tout ça !!
Ma contribution pour l’environnement trouvée ici : masque biocompostable, aucune céphalée après 2 jours de port imposé. Je ressemble à un canard mais comme lui, je ne pollue pas.
« Allo Kourou ? Nous avons des petits problèmes… »
Cadet a fêté l’âge de « raison », masqué à l’école. Juste à temps avant le énième confinement. Il avait été déçu l’année dernière de le fêter à 4. Il est plus convivial que moi.
Hors sujet : En CP, ils boivent du « caka-cola »!! Sans demander aux autres parents s’ils sont d’accord. Tout va bien. A quand les « bulles rouges » ?!
2020
Quand le masque est devenu obligatoire dès 6 ans en novembre dernier, j’avais passé mes nuits à chercher le moyen de contourner ce que je ressentais comme une aberration. Sans succès. J’ai écrit un blabla le 17 novembre et j’ai choisi d’éteindre les actualités anxiogènes. Je suis donc passée à côté de la lettre collective datée du 20.
2021
Ça n’aurait pas changé grand chose. Cadet dit qu’il supporte le masque. Depuis 4 mois, je n’ai remarqué aucun signe physique ni psychologique de souffrance.
Nous avons fait le choix de le retirer du temps de midi après lecture du protocole « renforcé ». Ainsi, il respire sans, durant 1h30 le midi. C’est ça de gagné. Et puis comme un cadeau de Pâques, les enfants peuvent respirer, nez et bouches libres, pour 3 semaines !
Dangers du masque
En dehors du fait qu’il est évident que c’est un nid à microbes– et qu’il est suréaliste que nous soyons obligé de garder un nid à microbes à l’entrée de deux orifices déjà exposés- il y a d’autres raisons d’en limiter l’usage.
Je cite quelques extraits des 150 professionnels de santé qui alertent : « L’enfant, de 6 à 11 ans, est encore loin d’avoir atteint une pleine stabilité dans son développement. Lui masquer ainsi la moitié du visage des journées entières avec la crainte d’une réprimande systématique s’il devait le retirer est susceptible d’exposer l’enfant à de graves conséquences cliniques aussi bien immédiates qu’à long terme sur les plans somatiques et psychiques : céphalées, complications ORL, affections dermatologiques, troubles de l’attention et de la communication, pathologies psychiques (angoisses, agressivité, terreurs nocturnes, TOC, énurésie…), bégaiement, troubles des apprentissages (lire, écrire)…L’importance d’une bonne oxygénation, en particulier pour un cerveau en plein développement, apparaît comme une nécessité impérieuse.
Que faire ?
Des parents ont préféré pratiquer l’Instruction En Famille (IEF). D’autres, comme moi, prient et/ou manifestent pour que l’éducation nationale alerte, à son tour, le gouvernement sur les conséquences à court et long terme. A priori, c’est peu entendu parce que c’est peu médiatisé. L’inconscient collectif est certain de l’utilité du masque sur le visage des enfants. Changer ce paradigme demande du temps, puisque l’exemple parfait dit que le masque protège l’autre et soi-même. Avons-nous assez de temps pour éviter des conséquences catastrophiques ? Est- ce qu’une étude randomisée contrôlée (clin d’oeil à Michel Odent) a été lancée ? Je l’ignore.
Conclusion
Je me sens piégée ces derniers mois. Comme la plupart d’entre nous, je mets le masque parce que mon compte en banque ne peut se vider de 135 euros une ou plusieurs fois. Mes enfants mettent le masque parce qu’ils veulent et ont besoin d’une vie sociale. Ils n’ont pas non plus 135 euros à donner. Je me sens prisonnière de cette situation qui n’a plus aucun sens. Ma limite sera le test nasal obligatoire à l’école. Tout ce qui sera obligatoire sonnera la fin de ce qu’il me reste de confiance.
Et vous, où en êtes-vous dans cet imbroglio « mondial » ?
Je partage le postulat de @lepostpartum : il n’y a pas de mauvaise mère. Un débat sur la maltraitance a évidement vu le jour sous la publication et j’y ai forcément donné mon avis.
Je comprends qu’il ne soit pas partagé. Nous sommes loin de toutes et tous avoir pardonné ou d’en être capable. Pardonner rend surtout service à soi-même. Cela libère la victime de son statut pesant. Quant à lui, le bourreau peut se libérer aussi, c’est son choix.
Pour répondre aux questions ci-dessus, je pense que la mauvaise mère n’existe pas. Elle a été inventé par une société maltraitante qui ne laisse aucun répit aux familles, aucune réelle liberté de faire en conscience. Toutes les mères ont à faire avec leur inconscient. Elles peuvent faire inconsciemment, dans le déni qui les protège. Sans même se douter des conséquences. C’est de là que vient le « je n’en suis pas morte ! »
Tout comme la mauvaise mère, la mère parfaite n’existe pas non plus. La mère est la femme qu’elle est avec son enfant. Tout simplement.
Est-il nécessaire de tergiverser ? L’histoire de chacune appartient à chacune. Si nous sommes incapables de faire preuve de compassion, de compréhension, d’écoute entre nous… Si nous préférons affubler nos contemporaines, qui font de leur mieux, d’étiquettes, nous passons à côté de notre humanité, je pense.
Le monde ne changera pas. Tant que nous ne changerons pas nos regards sur l’autre. Un évangéliste, a fait dire à un grand homme : « celui d’entre vous qui est sans faute, qu’il jette le premier une pierre sur elle ! » (Jean 8,7/la bible de Chouraqui)
En 2021, la lapidation se pratique toujours physiquement. Elle existe aussi de manière insidieuse : par la parole, le regard, la pensée. Avant de juger (et même si c’est humain), il est possible aussi de faire preuve d’une humanité compatissante ou simplement neutre. L’autre n’a pas toujours réussi à se départir de sa culpabilité. L’autre n’a pas besoin qu’on lui ajoute un fardeau.
Récemment, je me suis posée la question des films qui ont jalonné ma vision du désir et de l’attente d’un enfant, de la naissance, de la maternité, de la petite enfance, de la parentalité et de la famille. Combien m’ont marquée ? 9, comme une grossesse.
Dans le désordre :
Vu dernièrement : la tente écarlate. La naissance et la maternité dans toute leur splendeur et leur vulnérabilité. La filiation y est primordiale et paradoxalement si fragile à cette époque. Etre fille ou fils de et parfois ne plus jamais revoir ses proches, tout est possible. Le destin est souvent tragique.
encore éblouie par tant de beauté brute ! La naissance reste l’événement le plus douloureux de la Vie, quand la mort est une délivrance (en tous cas chez les orientaux).
Tellement réaliste. Etre mère c’est rarement « que du bonheur » au quotidien.
Un coup de cœur ou au cœur, j’hésite : Captain Fantastic. Une ode à la famille LIBRE !!
Unique film, dans lequel la relation mère-enfant, m’a fait pleurer en sanglots incontrôlables, dans une salle de cinéma : la passion du Christ, de Mel Gibson… Chéri ne savait plus quoi faire et moi non plus. Je serai incapable de le visionner une seconde fois.
@jout : Ma mémoire a retrouvé un dixième film et coïncidence, c’est Mémoire effacée : ce lien indestructible entre une mère et son enfant, jusqu’à la fin. C’est puissant.
Je remarque qu’il y a très peu de films français. C’est rare qu’ils me fassent vibrer, rêver ou même me sentir concernée. Je les trouve, souvent, trop exagérés, voire caricaturaux. « Je veux tout » et Enorme m’ont exaspérée.
Quels sont les vôtres ? Partageons, pour compléter nos coups de cœur les un’e’s les autres ?
Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.