Masqué à 7 ans

Cadet a fêté l’âge de « raison », masqué à l’école. Juste à temps avant le énième confinement. Il avait été déçu l’année dernière de le fêter à 4. Il est plus convivial que moi.

Hors sujet : En CP, ils boivent du « caka-cola »!! Sans demander aux autres parents s’ils sont d’accord. Tout va bien. A quand les « bulles rouges » ?!

2020

Quand le masque est devenu obligatoire dès 6 ans en novembre dernier, j’avais passé mes nuits à chercher le moyen de contourner ce que je ressentais comme une aberration. Sans succès. J’ai écrit un blabla le 17 novembre et j’ai choisi d’éteindre les actualités anxiogènes. Je suis donc passée à côté de la lettre collective datée du 20.

2021

Ça n’aurait pas changé grand chose. Cadet dit qu’il supporte le masque. Depuis 4 mois, je n’ai remarqué aucun signe physique ni psychologique de souffrance.

Nous avons fait le choix de le retirer du temps de midi après lecture du protocole « renforcé ». Ainsi, il respire sans, durant 1h30 le midi. C’est ça de gagné. Et puis comme un cadeau de Pâques, les enfants peuvent respirer, nez et bouches libres, pour 3 semaines !

Dangers du masque

En dehors du fait qu’il est évident que c’est un nid à microbes– et qu’il est suréaliste que nous soyons obligé de garder un nid à microbes à l’entrée de deux orifices déjà exposés- il y a d’autres raisons d’en limiter l’usage.

Je cite quelques extraits des 150 professionnels de santé qui alertent : « L’enfant, de 6 à 11 ans, est encore loin d’avoir atteint une pleine stabilité dans son développement. Lui masquer ainsi la moitié du visage des journées entières avec la crainte d’une réprimande systématique s’il devait le retirer est susceptible d’exposer l’enfant à de graves conséquences cliniques aussi bien immédiates qu’à long terme sur les plans somatiques et psychiques : céphalées, complications ORL, affections dermatologiques, troubles de l’attention et de la communication, pathologies psychiques (angoisses, agressivité, terreurs nocturnes, TOC, énurésie…), bégaiement, troubles des apprentissages (lire, écrire)…L’importance d’une bonne oxygénation, en particulier pour un cerveau en plein développement, apparaît comme une nécessité impérieuse.

Que faire ?

Des parents ont préféré pratiquer l’Instruction En Famille (IEF). D’autres, comme moi, prient et/ou manifestent pour que l’éducation nationale alerte, à son tour, le gouvernement sur les conséquences à court et long terme. A priori, c’est peu entendu parce que c’est peu médiatisé. L’inconscient collectif est certain de l’utilité du masque sur le visage des enfants. Changer ce paradigme demande du temps, puisque l’exemple parfait dit que le masque protège l’autre et soi-même. Avons-nous assez de temps pour éviter des conséquences catastrophiques ? Est- ce qu’une étude randomisée contrôlée (clin d’oeil à Michel Odent) a été lancée ? Je l’ignore.

Conclusion

Je me sens piégée ces derniers mois. Comme la plupart d’entre nous, je mets le masque parce que mon compte en banque ne peut se vider de 135 euros une ou plusieurs fois. Mes enfants mettent le masque parce qu’ils veulent et ont besoin d’une vie sociale. Ils n’ont pas non plus 135 euros à donner. Je me sens prisonnière de cette situation qui n’a plus aucun sens. Ma limite sera le test nasal obligatoire à l’école. Tout ce qui sera obligatoire sonnera la fin de ce qu’il me reste de confiance.

Et vous, où en êtes-vous dans cet imbroglio « mondial » ?

Mauvaise mère !

Encore un préjugé, sous forme d’injonction. Sans appel.

Existe-t-elle ? Si oui, qui est-elle ? Si non, qui l’a inventée ? Est-elle imparfaite ? Est-elle inconsciente ?

Qui est son antonyme l’exemple à suivre ? La mère suffisamment bonne ou la mère parfaite ?

Je partage le postulat de @lepostpartum : il n’y a pas de mauvaise mère. Un débat sur la maltraitance a évidement vu le jour sous la publication et j’y ai forcément donné mon avis.

Je comprends qu’il ne soit pas partagé. Nous sommes loin de toutes et tous avoir pardonné ou d’en être capable. Pardonner rend surtout service à soi-même. Cela libère la victime de son statut pesant. Quant à lui, le bourreau peut se libérer aussi, c’est son choix.

Pour répondre aux questions ci-dessus, je pense que la mauvaise mère n’existe pas. Elle a été inventé par une société maltraitante qui ne laisse aucun répit aux familles, aucune réelle liberté de faire en conscience. Toutes les mères ont à faire avec leur inconscient. Elles peuvent faire inconsciemment, dans le déni qui les protège. Sans même se douter des conséquences. C’est de là que vient le « je n’en suis pas morte ! »

Tout comme la mauvaise mère, la mère parfaite n’existe pas non plus. La mère est la femme qu’elle est avec son enfant. Tout simplement.

Est-il nécessaire de tergiverser ? L’histoire de chacune appartient à chacune. Si nous sommes incapables de faire preuve de compassion, de compréhension, d’écoute entre nous… Si nous préférons affubler nos contemporaines, qui font de leur mieux, d’étiquettes, nous passons à côté de notre humanité, je pense.

Le monde ne changera pas. Tant que nous ne changerons pas nos regards sur l’autre. Un évangéliste, a fait dire à un grand homme : « celui d’entre vous qui est sans faute, qu’il jette le premier une pierre sur elle ! » (Jean 8,7/la bible de Chouraqui)

En 2021, la lapidation se pratique toujours physiquement. Elle existe aussi de manière insidieuse : par la parole, le regard, la pensée. Avant de juger (et même si c’est humain), il est possible aussi de faire preuve d’une humanité compatissante ou simplement neutre. L’autre n’a pas toujours réussi à se départir de sa culpabilité. L’autre n’a pas besoin qu’on lui ajoute un fardeau.

Top 9 des films de ma planète

Récemment, je me suis posée la question des films qui ont jalonné ma vision du désir et de l’attente d’un enfant, de la naissance, de la maternité, de la petite enfance, de la parentalité et de la famille. Combien m’ont marquée ? 9, comme une grossesse.

Dans le désordre :

Vu dernièrement : la tente écarlate. La naissance et la maternité dans toute leur splendeur et leur vulnérabilité. La filiation y est primordiale et paradoxalement si fragile à cette époque. Etre fille ou fils de et parfois ne plus jamais revoir ses proches, tout est possible. Le destin est souvent tragique.

Le premier cri

encore éblouie par tant de beauté brute ! La naissance reste l’événement le plus douloureux de la Vie, quand la mort est une délivrance (en tous cas chez les orientaux).

Away we go

Tellement de rires, d’émotions et de réflexion !

Brodeuses

Vu avec ma promo EJE, pendant la formation. Magnifique film français qui a réussi à m’emporter à la découverte du monde de la broderie !

Juno

mes souvenirs sont lointains. J’avais autant ri que rempli mes yeux de larmes.

Bébés

une pépite avec des bébés tellement attachants. C’est bien le seul que je peux voir et revoir, sans fin.

Tully

Tellement réaliste. Etre mère c’est rarement « que du bonheur » au quotidien.

Un coup de cœur ou au cœur, j’hésite : Captain Fantastic. Une ode à la famille LIBRE !!

Unique film, dans lequel la relation mère-enfant, m’a fait pleurer en sanglots incontrôlables, dans une salle de cinéma : la passion du Christ, de Mel Gibson… Chéri ne savait plus quoi faire et moi non plus. Je serai incapable de le visionner une seconde fois.

@jout : Ma mémoire a retrouvé un dixième film et coïncidence, c’est Mémoire effacée : ce lien indestructible entre une mère et son enfant, jusqu’à la fin. C’est puissant.

Je remarque qu’il y a très peu de films français. C’est rare qu’ils me fassent vibrer, rêver ou même me sentir concernée. Je les trouve, souvent, trop exagérés, voire caricaturaux. « Je veux tout » et Enorme m’ont exaspérée.

Quels sont les vôtres ? Partageons, pour compléter nos coups de cœur les un’e’s les autres ?

La tente rouge

Ce matin de dimanche de Pâques, j’ai regardé le clip de Kiki, chanson de Julien Doré. Je me suis dit : « oh un couple qui vit loin de tout. Il y aura peut-être un bel accouchement à domicile !! » Mais non…

Cela dit, vu le fruit de ses entrailles, il était sûrement préférable pour une humaine de donner cette vie en milieu « médical ». J’évite de spoiler. Le clip, presque entier, est un univers imaginaire.

Sans transition

C’est la liaison pour partager mes ressentis sur une découverte nouvelle pour moi : la tente rouge. Je précise « récente ». Dans ma vie de femme, c’est tardif de connaître l’existence de ces savoir-être et faire, longtemps cachés ou perdus, bien qu’ancestraux. Comme le dit Rebecca, mère de Jacob, grand-mère de Dinah : il n’y a pas d’héritière. La tradition de la tente meurt avec la femme d’Isaac.

Dinah

Je connaissais l’histoire de Dinah, fille unique du patriarche Jacob, par le recueil d’histoires bibliques des témoins de Jéhovah. Livre moralisateur pour enfants qui a eu le mérite de me faire connaître les destins, souvent tragiques, des quelques femmes évoquées dans l’ancien testament.

Dans le livre de la Genèse, l’histoire de Dinah se résume à un viol et à sa vengeance, par la circoncision et le meurtre du violeur. Après cet épisode, Jacob, son père, change de nom pour Israël. Rachel, sa tante, meurt en enfantant le dernier fils d’Israël, Benjamin. Ruben son frère, est amoureux de leur tante Bilha, concubine de leur père…Israël meurt à 180 ans. Bref c’est la fin. Dinah est-elle vivante, morte ? A priori, ça n’intéresse personne. Sauf Anita Diamant. Comme elle a eu raison de lui imaginer cette suite de destin !!

Le film « la tente écarlate »

Péplum grandiose. Inspiré du roman d’Anita Diamant. Il est spectaculaire.

Librement inspiré du roman. Dinah a droit à deux destins différents, un dans le film et un dans le roman, parallèles, peu similaires. Comme dans tout bon péplum, le film est une suite de tragédies, avec trop peu de moments heureux à mon goût. Les scènes d’accouchement sont magnifiques. Je n’en dévoilerai pas plus.

Le roman

Il a ma préférence. C’est un savant équilibre entre la violence et la douceur dans la vie de Dinah, après le drame. Ce qu’il se passe à l’intérieur de la tente rouge est décrit avec plus de précision. Cela laisse une plus grande place à une spiritualité belle et variée, remplie de déesses de toutes sortes. Jacob n’est en rien contre. L’El, à peine nommé, est encore loin d’être l’Un exclusif. La spiritualité féminine est bien plus grande, ouverte et tolérante que celle des hommes.

D’abord intitulé « la fille de Jacob », le roman paru en 1997, est directement à l’origine du mouvement des tentes rouges, né aux Etats-Unis. En 2008, ce mouvement a traversé l’Atlantique pour arriver en France.

Voilà pour l’origine de la tente rouge. Quand j’aurai fait l’expérience de sororité dans ces lieux, je partagerai ici mes ressentis.

Covidland ou nouveau monde ?

C’est un court blabla, sans prétention ni trame. Avec un message, entre les lignes.

Un indice : le titre, par exemple, est un choix à faire, en conscience (pensons à notre karma).

Petit bilan

Après avoir fait le tour des émotions depuis un an, il est temps d’agir.

Sauf que c’est pas trop mon truc l’action. Je préfère la contemplation. En voyant ces mots alignés, je découvre que je peux agir en contemplant. Et c’est parfait comme ça. Les contemplatives/tifs apportent de la sérénité à ce monde tourmenté.

En quoi ça consiste ?

Rester calme dans la tempête. Arrêter de critiquer sans apporter de solutions. C’est tout simple. Chacune, chacun fait de son mieux. Je compte participer, activement, à la journée d’inaction du 22 avril, de 7h à 19h.

Ce qui me chiffonne, c’est le sort des enfants… Adultes, nous sommes plus ou moins capables de supporter tout ça. Surtout, nous sommes câblés pour traverser cette série digne des Césars et des Oscars : l’épidémie, encore pire la Pandémie.

Restons positifs. La confiance est de mise. Les enfants s’en remettront. Ils rencontreront la Résilience.

Dans cette pièce de théâtre qui se joue mondialement, les enfants ont aussi un rôle. Tout aussi important, crucial même : faire (ré)agir leurs parents ! Et c’est fort loin d’être une mince affaire. Heureusement les dirigeants ont plein d’idées pour rapprocher les membres des familles, tel que l’indétrônable, l’indiscutable, le sans précédent…est nommé…le con-fine-ment !! Son bon côté : trois semaines sans masque pour les enfants de moins de 11 ans. Quel beau cadeau de Pâques. Merci.

Des astuces

Contempler = j’aime beaucoup les émissions documentaires comme « des trains pas comme les autres« , « Nus et culottés » etc. Il y a de quoi contempler sur écran, quand on cherche bien. L’idéal reste de sortir, mais avec un rayon de 10km, c’est restreint dans les grandes villes.

DANSER, CHANTER, c’est VITAL !

Au cinéma, le personnage Rudolf Abel, dans le film « le pont des espions » m’a, en une réplique, convaincue de cesser de nourrir toute forme de peur :

« James Donovan : Pour être franc, tout le monde a intérêt à vous envoyer sur la chaise électrique.
Rudolf Abel : D’accord.
James Donovan : Vous n’avez pas l’air alarmé.
Rudolf Abel : Ben… ce serait mieux ? »

Le seul pouvoir que nous avons est la clé de notre avenir : nos pensées.

Nous vivons déjà dans un monde scindé : soit tu incarnes le changement. Soit tu attends un sauveur, un meilleur gouvernement (et tu attendras longtemps).

Pour conclure, je cède la place à l’humoriste qui dépeint, selon moi, la situation actuelle, telle qu’elle est VRAI-MENT.



Adieu Instagram

22/04/21 Tic tac

Il sera venu le temps de la fin définitive de cette seconde relation toxique avec Mark. Après face de bouc, c’est à toi Am stram gram de sortir de ma vie. C’était si beau à nos débuts. Tout feu tout flammes. Partager des messages, en images et photos aussi belles les unes que les autres. Il y a toujours du beau, de l’or même. Mais c’est comme sur un groin de porc, ça n’a plus aucun attrait ni aucun sens. Sans mes valeurs, c’est devenu désaligné.

Les raisons

J’ai fait plusieurs essais : éteindre mon téléphone que j’utilise juste pour appeler et le mettre dans une autre pièce. Allumer celui des réseaux sociaux : Linkedin et toi. Je ne tapais rien ni dans Ecosia ni dans ton propre « moteur de recherches » et pourtant je recevais des publicités ciblées parce que j’en avais parlé en ta présence. Ça suffit donc.

Marre de ton espionnage.

Marre de ces messages privés de créatures nymphomanes en mal de carottes et de bananes. Existent-elles d’ailleurs ? Elles sont signalées inlassablement et pourtant ton algorithme considère que les incitations à la pornographie sont tout à fait acceptables.

Par contre les bébés qui tètent, ça c’est banni !!! Vade retro tétons féminins dans la bouche d’un nourrisson et encore plus d’un bambin !

Bref

Tu m’as saoulée à un point que je préfère en finir avec ta pseudo compagnie qui pourrait servir à mon avenir professionnel. Je me sens capable de me passer de toi.

Les doulas n’ont jamais eu besoin d’une vitrine. Elles n’ont pas de magasin, mais des compétences. Celleux qui en ont besoin les trouveront. Viendront vers moi les gens que je mérite et qui me méritent. Sans ton aide fallacieuse.

Merci

Quand même, il me faut reconnaitre de belles découvertes et de magnifiques rencontres virtuelles sur ce bout de chemin. Je pense à @la_calypso_illustrations, @oserlejobdesesreves : enfin une publicité correctement ciblée !!! @Sandrinelebrun_doula et son @envoletmatrescenceformation… et bien d’autres !!
Nous échangerons autrement et encore plus authentiquement dans la VRAIE VIE.

Il y a eu de stupéfiants enchainements de synchronicités. J’ai même pensé que l’Univers t’utilisait parfois. Obligé, tellement je peux être aveugle et sourde à ses autres signes.

Allez ciao ! Pas hasta la vista mais bien hasta siempre.

Comment garder un lien ? Me joindre ?

Tout simplement via mon site www.planete-eje.fr en postant un commentaire. Par mail pmickaella@gmail.com

Ce blabla n’est pas une blague du 1er avril.

5-10-15. Mea Culpa M.Ferber

J’ai eu des scrupules à laisser Richard Ferber, passer pour un spécialiste douteux. Je qualifie moi-même sa méthode, enfin ce que j’en ai compris et expérimenté, d’horrible et d’affreuse.

Qui est-il ?

Il est le fondateur et ancien directeur du Centre des troubles du sommeil pédiatrique à l’hôpital pour enfants de Boston. Je comprends mieux que sa méthode soit toujours recommandée. C’est un expert et entre experts, ils se soutiennent, peu importe les résultats. A priori, il doit savoir, un minimum, de quoi il parle.

Méthode pour qui ?

« Il s’agit d’une forme de sevrage destiné à débarrasser l’enfant du besoin du réconfort parental pour s’endormir. Cette méthode est inappropriée dans les cas d’insomnie due à des cauchemars. Pareil pour la peur du noir ou de la solitude, problèmes physiologiques, etc. « 

Lu comme ça, c’est déjà loin de la bienveillance… Pourquoi vouloir débarrasser un petit d’homme du besoin de réconfort parental ? A quel moment un bébé pourrait-il faire la différence entre du réconfort pour s’endormir et du réconfort en cas d’angoisse et de chagrin ? Maintenant que les neurosciences éclairent l’immaturité du cortex préfontal jusqu’à 5 ans environ… et sachant que c’est souvent au moment de l’endormissement que ces émotions arrivent. J’avoue ne pas comprendre l’objectif de départ.

Les critiques

Nous les connaissons. La méthode est même plus connue, à tort, sous le nom de la méthode des pleurs. De ce que j’en avais compris, il y a 20 ans, c’était de laisser bébé dans son lit. D’abord 5mn. Aller le voir pour le rassurer s’il y en avait besoin et rallonger le temps jusqu’à 10 puis 15 minutes avant d’aller le voir, sans parler ni le prendre dans les bras. La présence du parent devait suffire à calmer l’enfant pour qu’il s’endorme. Avec l’ainé, ce fut un échec cuisant et difficile à récupérer. Je ne savais pas qu’il ne fallait pas le laisser pleurer. Je n’ai tenu qu’une sieste. Il était dans un état hystérique. Impossible de tenter ça la nuit.

La défense de Richard Ferber

Dans la préface d’une version mise à jour de son livre, publiée en 2006, Richard Ferber affirme qu’une mauvaise interprétation de ses préceptes est à l’origine de la controverse autour de sa méthode :

« Beaucoup de gens ont pensé que je recommandais une unique méthode. Pour traiter tous les problèmes de sommeil, sans considération de la nature des problèmes, de leurs causes, ou des préférences parentales et des souhaits de la famille. Pire, la méthode particulière à laquelle ils se réfèrent (une seule des nombreuses approches décrites dans le livre) a parfois été décrite de manière incorrecte comme la même méthode « cry it out ». Les techniques que je suggérais étaient censées les contrer. Laisser simplement un enfant dans un berceau crier seul pendant de longues périodes jusqu’à ce qu’il s’endorme, peu importe le temps que cela prenne, n’est pas une approche que j’approuve. Au contraire, un grand nombre des approches que je recommande sont pensées précisément pour éviter les pleurs non nécessaires. »WikiMonde

Lire l’anglais est complexe pour moi. Je ne peux que croire les interprétations qui traduisent la méthode. Hélas, la traduction est un peu psychorigide chez Momkidzone

Extraits

 » Les nouveau-nés sont ridiculement difficiles dans la plupart des cas, et les endormir peut être une tâche difficile. »

  • « Dans un premier temps, vérifiez le bébé à intervalles de trois, cinq, puis dix minutes s’il ne semble pas cesser de pleurer. Progressivement, vous devez augmenter le temps entre les vérifications chaque jour qui passe. Ce processus s’appelle «extinction progressive», et l’intervalle entre les vérifications devrait atteindre vingt minutes avec le temps.
  • Le bébé finit par apprendre à se calmer et vous constaterez que le nombre de fois où il pleure diminue au fil de la journée.
  • Cela signifie que le bébé peut s’endormir seul sans votre aide. »

« Richard Ferber lui-même a reconnu que la Ferberisation ne consiste pas à enseigner à l’enfant à s’endormir tout seul. Les enfants sont simplement encouragés à trouver le moyen de s’endormir seuls. Cela signifie que votre enfant peut simplement refuser de s’endormir ou de pleurer abondamment jusqu’à ce qu’il attire votre attention. »

La méthode de formation Ferber est-elle identique à la méthode Cry-It-Out?

« La méthode Ferber n’est pas la même chose que la méthode « cry-it-out ». Les deux sont parfois confondues.

  • Les méthodes de « cry-it-out » conseillent aux parents de laisser le bébé pleurer lui-même pour s’endormir et d’empêcher l’enfant d’attirer l’attention de ses parents.
  • En revanche, la méthode Ferber implique que les parents accordent leur attention à l’enfant chaque nuit. A des intervalles plus longs.

CONCLUSION

Anna Wahlgren parle de « la méthode des pleurs » qu’elle situe aux Etats-Unis dans les années 1940.

La méthode « Cry it out » fait référence aux recommandations de l’ouvrage The care and feeding of children, de Luther Emmett Holt (publié en 1895, édition 1907). Elle préconise de laisser pleurer l’enfant jusqu’à ce qu’il se calme ; même si cela prend jusqu’à deux à trois heures ; si la cause des pleurs est identifiée comme non physique. Je préfère ne pas commenter cette « méthode ».

La confusion est facile.

M. FERBER, je vous présente donc mais plus plates excuses.

L’heure du « loup »

Au dodo les petits, épisode 4, le dernier de la saga du dodo.

Mon exploration de la thématique du sommeil touche à sa fin. Je considère que j’ai fait le tour, pour l’instant. Je partagerai mon expérience en guise de conclusion, plus tard.

Pendant mon exploration au pays du sommeil

Au cours de cette aventure , à la recherche du sommeil perdu, j’ai retrouvé Nancy Doyon, dont je suivais les contenus sur Facebook. J’ai souvent apprécié ses publications nuancées. Sauf au sujet de l’allaitement non écourté/libre, nous n’étions pas d’accord. Bref, j’ai trouvé son nouveau format sympathique : « ça dépend ! »

Les nuances, les contextes, les histoires familiales, voilà pourquoi il ne peut y avoir une seule réponse.

Elle a écrit un livre au sujet du sommeil : SOS dodo 10 raisons pour lesquelles les tout-petits refusent d’aller au lit… et (bien sûr) quelques stratégies pour y remédier.

La philosophie d’Anna Wahlgren

Le souci avec la solution proposée par Anna Wahlgren, c’est que lorsque toutes les questions sont posées par le bébé, d’après elle il n’en reste qu’une : « Est-ce que le « loup » viendra me prendre ? » Et là, j’avoue, je bloque. Qu’est-ce qui lui permet d’affirmer cela ? Peut-être le résultat de la cure ? Un grand nombre de témoignage est positif et très élogieux. Elle dit, elle-même, qu’elle n’a échoué que deux fois. Les enfants concernés prenaient un traitement médicamenteux qui a, sans doute, biaisé la cure. Tous les enfants, sans exception, re-trouvent un sommeil de qualité, réparateur, de l’appétit et une joie de vivre décuplée ! Parce qu’ils ne sont plus épuisés et carencés en sommeil. CQFD.

Autant je suis d’accord avec le fait que le besoin de proximité « assouvi » ne résout en rien le besoin de sécurité, autant, au sujet de l’ultime question qui serait toujours la même, j’ai des doutes. Pourtant, à la lecture de ce livre, il est évident qu’un réel dialogue se noue entre l’enfant et ses parents. Une relation qui permet une communication approfondie et qui laisse peu de place à l’erreur d’interprétation, surtout que le résultat est toujours le même : la famille entière (qui était en grande souffrance) retrouve le goût à la vie.

Mon expérience

Le cododo a calmé temporairement l’angoisse de survie du cadet. Dès lors qu’il a dormi seul, elle est revenue au galop, sûrement avec l’insécurité !
Il a longtemps eu besoin de s’endormir tout contre moi, en me tenant le bras. Même s’il savait que je resterai toute la nuit à ses côtés (pour des raisons pratiques d’astreintes nocturnes du papa ou pour surveiller après une chute sur la tête). En pleine nuit, il lui est arrivé de se réveiller entre deux cycles et de me dire qu’il avait peur.

Peur à mes côtés. Tout contre moi. Selon Anna Wahlgren, c’est logique. « Qui monte la garde dehors pour empêcher le « loup » de venir si maman dort à mes côtés ? » Papa ? Il dort aussi… Le « loup » peut donc venir. Donc, j’ai peur.

En conclusion

Cette philosophie est pleine de bons sens et elle a le mérite d’être cohérente. Elle ne peut débuter, avec le protocole, qu’à partir de 4 mois. Surtout, elle est destinée à des enfants qui présentent de réels troubles du sommeil. C’est important de le savoir !

La pratique est sujette à controverse : le bébé est placé sur le ventre, avec un système de sécurité. Seul dans sa chambre ou son espace de nuit. Elle préconise un lit à barreaux (RIP Maria Montessori).

Mon avis sur le pour et le contre est inexistant. Si vous avez lu les articles précédents, je ne préconise rien. Soit on essaie, soit on fuit. C’est archi simple.

Je suis en cours de rédaction de mon futur emploi du temps. Remplis de routines et d’horaires (beurk). Dès que j’aurai décidé de pratiquer pour moi, tout en préparant le cadet, (plus excité que moi à l’idée d’essayer une nouvelle expérience)…et bien je rédigerai un bilan. Après 21 jours sans arrêt. C’est le temps constaté pour l’installation stable d’habitudes nouvelles.

A suivre, donc !

Si vous avez des expériences de difficultés de sommeil solutionnées par des conseils, méthodes etc, les commentaires sont à votre disposition pour partager et ainsi enrichir cette thématique.

Anna Wahlgren explique sa philosophie de vie :

« La nuit, rien ne se passe »

Au dodo les petits, épisode 3.

Méthode, technique, philosophie ?

Anna Wahlgren précise que sa façon de faire n’est pas qu’une méthode. Il s’agit principalement, selon elle, d’une philosophie de vie. Dans le sens où ce qu’elle propose est loin d’être la Vérité mais une vérité. Comme pour tout : ce qui fonctionne pour les uns, ne fonctionne pas forcément pour les autres. Et s’il fallait le préciser : PERSONNE n’est obligé d’y croire, d’adhérer et encore moins de pratiquer.

Durant cette lecture, je ressens, tour à tour, de l’enthousiasme et un profond rejet, tout en passant par de la perplexité. La partie « théorique » écrite m’a été juste illisible, je n’ai tout simplement rien compris. Ce qui concerne l’allaitement est, comment dire, désuet. Comme dans tout livre, je prends ce qui me parle, le reste appartient à l’autrice.

Regarder pour mieux comprendre

J’ai donc visionné cette vidéo pour tâcher de visualiser. Quel étonnement ! Je m’attendais à des gestes bien plus impressionnants, bien qu’Anna Wahlgren parle constamment d’un équilibre entre douceur et fermeté.

Les commentaires

Il y en a énormément. Je suppose d’ailleurs que les principaux commentaires négatifs sont ceux de familles qui n’ont jamais essayé ou bien qui ont échoué ou bien de pseudo-experts de la parentalité qui rejettent en bloc tout ce qui peut soulager les parents désespérés. Je fais partie des familles sceptiques, car sûrement jalouse de ne pas en avoir bénéficié ! Une fois ce sentiment d’injustice transmuté, il me parait important de partager ce qui existe et peut fonctionner. Chacun’e fera le choix ou non de l’utiliser, ou au moins de se renseigner.

Qu’est-ce qui empêche les familles de pratiquer l’insoutenable 5-10-15 (d’après Ferber, sa méthode a été mal interprétée) ? Rien ni personne, c’est même encore conseillé par des spécialistes ! Quand un parent veut dormir, au moins qu’il y ait une alternative existante quand il cherche une solution !!

LE blocage

Parce que rappelons-le, dans l’inconscient et même le conscient collectif, c’est normal de mal dormir avec un bébé. Le sommeil du bébé est ainsi, immature, c’est naturel. Et puis il fait des caprices… Si c’était exact, il n’existerait aucun bébé qui dort bien. Or, heureusement, des familles ont cet honneur d’accueillir un bébé qui, toute sa vie d’enfant, a bien dormi et s’est endormi, sans difficultés. Evidemment, aucun accent ni focus n’est mis sur ces enfants-là.

La cure pour les plus grands

Anna Wahlgren n’est ni scientifique, ni spécialiste. Elle pense que cette technique est valable à tout âge. Je sens que c’est possible.

Dans l’article précédent, j’évoque le fait de réaliser cette cure. Ce mot cure fait peur à encore beaucoup de gens. Je le reçois comme pour une cure thermale et c’est tout de suite plus amusant.

Même si je ne suis pas urgemment à la recherche de sommeil, il m’est devenu nécessaire de cadrer l’anarchie installée dans mon quotidien. En effet, je dors seulement par obligation. Je peux rester éveillée, même si j’ai sommeil. Mon heure d’endormissement n’est jamais la même. Je m’auto-torture en quelque sorte. Quand j’ai faim, je mange. ça restera une condition même dans la mise en place d’horaires, d’emploi du temps et de routines.

Je m’apprête à faire tout ce que je déteste ! En cette année du buffle, je suis prête à œuvrer pour du mieux et du plaisir ! Manquer de sommeil n’est jamais plaisant. Ma fatigue chronique a du souci à se faire !

Pour celleux qui connaissent la cure, je n’ai pas prévu de me faire flapoter, (âmes sensibles s’abstenir) alors que ça pourrait être amusant d’essayer. Entre adultes consentants, c’est moins choquant que sur un nourrisson qui n’a rien demandé.

Pour conclure

Comme Edward Bach le disait : « ne me croyez pas, expérimentez »(ou pas)

La suite au prochain épisode. Je développerai l’idée d’angoisse de survie. Calmée par l’attitude d’évidence et autres outils expliqués par Anna Wahlgren herself, en vidéo.

Pour les curieux :

« Les saints n’ont pas besoin de sommeil »

Au dodo les petits, épisode 2.

La phrase choc du chapitre « L’enfant et la cure », p101. Je me suis revue en mode zombie, il y a quelques années. Le manque de sommeil (majoritairement issu de ma propre incapacité à bien dormir) additionné au bruit ambiant d’un domicile donnant sur la route Napoléon, en plein cœur d’une commune dynamique ; associé au stress permanent ; ajouté à cette spirale de l’épuisement professionnel qui entraine tout sur son passage. L’amie de toujours m’avait dit en rigolant : « dormir, c’est pour les faibles ». Elle a 5 enfants. Je me suis accrochée à ça. Je faisais partie de l’équipe des guerrières « je ne dors plus et j’en suis fière ! »

Alors quand j’ai lu cette phrase d’Anna Wahlgren, j’ai ri. Un rire de libération de mon si long déni ! « Les saint n’ont pas besoin de sommeil ».

« Je suis une Seinte », pas une sainte, sauf ici) ! (C’est quoi une seinte ?)

Pour quelles raisons est-ce devenu normal de ne pas dormir suffisamment, de mal dormir ou de ne pas dormir du tout ? Comment en sommes-nous arrivés là ?

Et surtout comment est-il possible d’entendre encore ces phrases de la bouche des professionnels de la santé, de la petite enfance, de l’éducation ? Comment peut-on répondre aux parents épuisés : « c’est normal de mal dormir durant les deux premières années de la vie d’un enfant ». La privation de sommeil est tout de même une « technique » de torture ! Et l’enfant dans tout ça ? Il n’y aurait aucune conséquence sur lui ? Un enfant dort-il vraiment ce dont il a besoin ? Y-a-t-il réellement des petits et des gros dormeurs ?

Quand j’y pense, c’est une hérésie de dire ça ! C’est de la pure maltraitance. Du déni de la souffrance de parents qui cherchent et implorent même de l’aide. Qu’est-ce qu’il y a de pire que de manquer de sommeil ?! Tout ça sous couvert d’ignorance ? Aucune idée.

Ne savons-nous vraiment rien du sommeil ?

Comment Anna Wahlgren, une parfaite inconnue a -t-elle réussi là où des experts ont échoué ? Qui plus est chez elle, donc dans un endroit parfaitement inconnu des enfants qui ont bénéficié de sa cure ? Serait-ce de la magie ? Des sciences occultes ? Des mensonges ?

Tout ce que je peux partager, à ce stade de ma lecture, c’est que le cadet bénéficiera de cette cure et moi aussi, par la même occasion. Je commencerai d’ailleurs par moi. Précision : je l’adapterai à nos âges respectifs car ça ne se pratique pas comme pour le bébé. D’ailleurs celle pour le bébé reste, à mon sens, encore questionnante.

Anna Wahlgren est croyante, elle évoque souvent Dieu. C’est donc sous forme de clin d’œil que je mets ici la liste des saints à invoquer pour le sommeil :

Pour le reste, suite au prochain épisode !

Dormir comme un bébé

Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.