Aujourd’hui, à 7 ans et demi, (soit « 10 mois » d’école après), il exprime qu’il n’en peut plus, ça l’étouffe et je le comprends. J’ai passé 1h30 masquée, assise, dans sa classe pour la réunion de rentrée, j’ai cru que j’allais tourner de l’oeil. Quand il sort à 16h, avec le masque sur le menton et bien je ne vais pas lui faire de reproches, hein. Il a le droit de respirer correctement, bordelque diable diantre !
Hélas, nous faisons partie des départements qui n’ont pas encore cette chance d’arrêter de le porter. Je n’ai pas compris les raisons avancées par les bonimenteurs. Par contre, mon fils m’a entendue en parler et m’a demandée pourquoi des enfants avaient le droit de ne plus porter de masque et pas son école et lui.
Et là, ça me questionne. Parce qu’il est évident que l’on nous prend quelque peu pour des demeurés. J’ai regardé la TV pendant 4 jours à Paris et les infos qui se disent dans cette lucarne sont une insulte à notre intelligence. Bon, c’est pareil sur la toile, j’admets. Et en même temps sur le net, je choisis ce que je lis ou veux entendre. A la TV, j’ai eu beau zapper, j’ai entendu les mêmes billevesées sur plusieurs chaînes, sans parler des publicités de propagande à vomir…oups, je digresse.
La France dévie, de plus en plus insidieusement, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Finalement peu de français s’en rendent compte. Comme dit une doulamie, si nous pouvions simplement nous accepter les uns les autres tel.le.s que nous sommes, le monde changerait déjà tellement (en mieux) !!
Hier soir, j’ai aperçu la vidéo de Johanna Awakening dans les notifications youtube. Je ne l’ai pas regardée mais j’ai trouvé le concept original. J’aime pas dire « ça va » mais je le dis aussi parfois.
Suite aux 3 jours de programme intensif de la formation en Doulisme, je me suis dit que ce serait drôle de me prêter au jeu.
Quand j’étais petite c’est à partir du collège que j’ai des souvenirs. Je voulais être reporter photographe.
La dernière fois que j’ai été émue c’était jeudi en compagnie de ma grand-mère qui a validé avec enthousiasme le célibat, sans enfants de ma soeur. Et puis vendredi, samedi et dimanche avec les doulamies. J’étais plus bouleversée que émue.
Ça me plairait de dîner avec les doulamies, mais c’est loin d’être simple pour moi.
La moi de 15 ans aurait peut-être voulu entendre que ses choix n’étaient ni bons ni mauvais, juste des choix.
3 grands rêves :
Être sereine
Etre tisaneuse
Parcourir le monde
Dernier moment d’audace : prise de parole dans le groupe des doulamies. Pas envie de détailler.
Dernier fou rire : toute l’après-midi de dimanche pour tellement de raisons et dans un tel état de saturation sensorielle et intellectuelle que je ne saurai détailler.
J’ai dit merci à 18 êtres extraordinaires parce qu’ils sont là.
Il est 07h07 quand j’écris ces mots : j’aime Paris encore tranquille, quitter Paris détendue, rentrer chez moi.
Si je meurs dans 1 an, je ne change rien, sauf peut-être l’envie de voyager. Encore faudrait-il que le monde n’ait plus une peur insensée d’un virus…
J’apprécie particulièrement les 17 doulamies et LE sage-femme. Je connecte de manière plus évidente avec l’une d’entre elles, elle se reconnaîtra. Ça ne s’explique pas.
C’est pas ici que je vais raconter ce que je n’ai jamais raconté à personne.
La meilleure chose qui pourrait m’arriver c’est de vivre sans argent.
Je suis reconnaissante d’être entourée d’amour.
Tous les épisodes de ma vie, difficiles ou non, font celle que je suis aujourd’hui. C’est dans le temps que j’évolue.
J’adorerai le super pouvoir de me téléporter pour éviter de prendre l’avion.
Même si nous en avons marre de l’entendre et de le lire, il n’y a rien à changer dans le monde. C’est à chacun.e d’entre nous d’incarner le changement que nous voulons voir. Je travaille à changer ma confiance en moi pour la rendre plus solide.
Je tenterai bien d’échanger ma place une journée pour celle d’un.e musicien.ne dans un orchestre et expérimenter de jouer d’un instrument.
Chez moi j’aime savoir dire non, écouter et m’écouter.
S’il me restait un objet : un livre qui se relit sans fin. Je n’ai pas encore trouvé lequel.
Les 5 tibétains sont en cours de lecture comme habitude matinale à venir.
Je ne suis pas le maître du monde, ça doit être tellement chiant comme place. Pour éradiquer la faim dans le monde, j’imagine qu’il est necessaire de comprendre pourquoi des humains veulent tout garder pour eux…
Si je pouvais revoir quelqu’un.e qui est mort.e, je pense que c’est parce qu’il ou elle aurait quelque chose à me dire et non l’inverse. La seule fois où j’ai pensé que mon arrière grand-mère avait un message, c’était compliqué à recevoir.
Si je gagne au loto, je libère la maison que je loue. Je m’installe dans un van en famille et je parcours le monde. Ensuite nous nous installons dans un eco-village qui nous correspond et nous vivons du local de saison avec le plus d’autonomie possible, en finançant des projets qui nous tiennent à coeur.
L’hébreu moderne est une langue qui m’intéresse.
Les compétences qui me manquent sont nombreuses. Ça me faciliterait la tâche de mieux visualiser dans l’espace et dans ma tête, d’être plus à l’aise avec les chiffres et de réussir à accueillir les émotions sans être envahie.
J’ai souvent été intriguée par l‘époque des années folles. Y vivre pas vraiment, mais y faire un tour, pourquoi pas.
Me réincarner en Nessie ça serait chouette. Au moins on lui fout la paix.
Les profs ont-ils vraiment le pouvoir de changer quoique ce soit dans ce système ? L’union fait la force cela dit. Ils sont plus nombreux que les bureaucrates qui les dirigent… Je suis incapable de me mettre dans la peau d’un.e prof, je ne comprends pas l’éducation nationale.
Sur une île déserte avec de quoi boire et manger, je prendrai le livre qui se lit sans fin, un opinel, une lampe de poche solaire et c’est tout.
Ma journée idéale seule et/ou en famille
Réveil quand j’ai assez dormi
5 tibétains
Collation si j’ai faim
Jardinage
Cueillette/tisanes
Baignade/balade/lecture
Participation au collectif (en fonction des besoins et de mes compétences)
Partages/discussions
Chants/danses
Repas en famille ou entre amis ou en collectif
Sommeil de la nuit
Je n’ai pas de salaire actuel. Je perçois de l’argent sans travailler parce que j’ai été salariée. J’en profite pour me former et être plus utile au monde qui change.
Ça n’a aucun intérêt pour moi de devenir experte dans un sport. Ça me plairait d’être à l’aise sur les vagues, sans esprit de compétition.
Devenir célèbre ? Pourquoi ? Quelle angoisse.
Ce serait génial de réussir à faire comprendre au maximum de mes contemporains que la peur est la pire option/solution.
Pas compris l’avant-dernière question.
Si j’atteins l’âge de 102 ans, mon mental serait sûrement fier d’avoir été là.
Je m’appelle Mickaëlla. Mon âge n’a vraiment aucune importance. Un chéri, deux fils et un chat partagent ma vie.
Au départ c’était pour dépanner mon entourage élargi que j’ai fait la demande de l’agrément d’assistante maternelle. J’ai choisi d’ouvrir cet accueil à des familles aux besoins atypiques : atypismes (TSA,TDA, TDAH, DYS, HPI…pour les enfants diagnostiqués ou non, jusqu’à 7 ans) troubles, déficiences, handicaps non moteurs (à cause des escaliers). Je reste disponible pour des dépannages, des contrats courts, des remplacements d’assistant.e.s maternel.le.s absents, etc.
J’évoque ici les grandes lignes pour les parents qui cherchent sur internet. Je partage sur ce site les valeurs qui m’animent. J’en regroupe quelques-unes dans ce bla bla. Pour plus d’informations, je suis joignable par courriel : pmickaella@protonmail.com
Formation
Diplômée éducatrice de jeunes enfants en 2007. Mon expérience professionnelle s’est déroulée en multiaccueils et en accueil social.
Accompagnante périnatale en cours, certifiée en décembre 2021 si l’Univers le veut. Je le veux donc ça se fera.
Logement
Maison en location avec 3 chambres à l’étage. Un jardinet permet des temps en extérieur. Le lieu a été visité par une puéricultrice de la PMI et a été validé aux critères du référentiel.
Etre assistante maternelle
J’ai suivi la formation obligatoire de 30 heures (pour les dispensées) et elle a été validée. J’ai mis à jour le PSC1 (premiers secours de base) en juin 2021. J’ai l’agrément depuis juin 2021.
Exercer en tant qu’assistante maternelle, c’est accueillir l’enfant et sa famille tels qu’ils sont, dans un lieu familial et sécurisant. Adapter l’accueil aux valeurs de la famille, en lien avec les miennes, dans une volonté de cohésion pour le bien-être de chacun et dans l’intérêt de l’enfant.
Mes valeurs
L’automie est essentielle dans ma pratique. L’enfant peut. Je suis toujours là s’il a besoin de moi, de ma présence, de ma parole et de mon regard. L’environnement est un lieu d’éveil au quotidien. L’enfant grandit avec le moins d’intervention possible. Son élan est protégé au maximum. L’enfant est libre de ses mouvements et de ses explorations puisque le cadre existe. Il découvre par lui-même en présence de l’adulte disponible.
La place des parents dans l’accueil de l’enfant
L’accueil se fait au plus près des demandes des parents en accord avec leurs valeurs et les miennes. Ils sont au coeur de cet accueil et je leur propose toujours d’échanger librement sur tous les sujets qui concernent leur enfant et son développement.
Le temps de faire connaissance
La « période d’adaptation« . C’est un temps pour lequel il est nécessaire de prendre le temps. L’enfant a besoin de repères dans un lieu et un entourage nouveau et inconnu, encore plus sans ses parents. Le temps de la transition dépend de l’enfant et de sa famille. Une progression est préférable. Prendre ce temps durant une période de disponibilité rend le tout plus serein. J’ai fait le choix d’accueillir un seul enfant afin de répondre à cette condition. Ce temps débute par la rencontre et se décline sur plusieurs temps d’accueil avec les parents et peu à peu sans les parents, sur des temps discutés au préalable.
L’accueil à l’arrivée de la famille est l’occasion d’échanger. Sur l’état d’esprit de chacun : comment se sentent les parents et l’enfant ? Sur les anecdotes du quotidien que l’on souhaite partager. Sur les questions que chacun se pose. Sur le déroulé de la journée. Etc.
La vie est une source intarissable de découvertes. J’annonce donc que faire pour faire est selon moi contre-productif. Je ne serai pas la « nounou-activités ». Découvrir l’environnement prendra le temps nécessaire à l’enfant, il explorera tant qu’il en aura besoin. Avec des vêtements adaptés et une bonne lessive, tout est possible. Un enfant craint peu de choses. Ses limites sont surtout la peur des adultes. Sans le mettre en danger, un enfant peut évoluer dans l’herbe, l’eau, la terre par n’importe quelle météo. Là où je vis, il y a peu de chances de rester des jours enfermés dans la maison à cause du blizzard, par exemple. Le problème n’est jamais la météo mais l’équipement.
Durant les premiers mois de sa vie, les découvertes d’un bébé sont essentiellement corporelles. Concrètement, l’espace est adapté aux besoins de l’enfant. Un tapis est installé au sol, sur lequel l’enfant est en mouvement en fonction de ses capacités qu’il découvre avec son corps, en présence de l’adulte qui lui parle et/ou l’observe. Je n’interviendrai pas physiquement dans des acquisitions qui se font sans aide : les mouvements, les différentes positions, les déplacements, etc. Selon son évolution, peuvent être ajoutés des objets de la vie quotidienne. Je suis ouverte à la présence de jouets en quantité raisonnable. Le bébé a rarement besoin d’être stimulé et il n’a jamais besoin d’être éveillé. La vie est un éveil à elle toute seule. Selon les âges, tout est adaptable en fonction des envies et de développement de l’enfant. Je suis formée pour répondre à ses besoins. A la moindre question, nous échangeons et nous adaptons.
Les temps de repos
En fonction de son rythme, je propose des pauses, pour le sommeil ou un temps calme selon l’enfant. Un espace est dédié à ce temps selon les habitudes de l’enfant, en accord avec son développement. Je suis ouverte à différents couchages, dans la limite de mes capacités physiques. Tout se discute.
Pour un bébé, les premiers temps, les repas sont fournis par les parents, qu’ils aient choisi l’allaitement au sein ou au biberon.
Au moment de l’introduction de l’alimentation solide, il est préférable que les parents suivent les recommandations de leur pédiatre ou médecin traitant et fournissent les repas en fonction du protocole choisi.
Quand l’enfant commence à exprimer son envie de manger comme les « grands », il est possible d’adapter le repas servi aux adultes aux besoins et à l’appétit de l’enfant. L’enfant grandit en imitant, il goûtera ou pas. Jamais il ne sera forcé, juste encouragé. A ce moment, je fournirai le repas, sauf si les parents préfèrent que l’enfant ait le sien.
Hygiène
Les lieux sont régulièrement nettoyés et rangés. Ni trop, ni pas assez mais selon le contenu de la journée. Par exemple, si nous avons fait un gâteau, alors la cuisine aura besoin d’un nettoyage spécifique.
Soins
Le respect de la motricité de l’enfant m’amène à accompagner ses mouvements pendant que je change sa couche. C’est un temps à part entière, qui prend le temps qu’il faut, en fonction de l’enfant qui prend conscience de son corps. Il a besoin d’être accompagné dans le respect de son bien-être. De l’eau et du savon neutre sur un gant sont utilisés à chaque change.
La loi Asap, toute récente, est censée éclaircir ENFIN l’opacité de la médication par les personnels éducatifs. Alleluiah ? Je ne m’oppose pas à proposer du paracétamol à un enfant qui supporte mal la douleur et/ou la fièvre. Par contre, je ne suis pas infirmière. Un Protocole d’Accueil Individualisé rend l’accueil des enfants malades chroniques ou allergiques bien plus simples.
Lieux ressources
Je fréquente régulièrement la médiathèque. Je prendrai connaissance du programme du Relais Petite Enfance (RPE ex-Relais Assistant.e.s Maternel.le.s). Ma commune met à disposition une aire de jeux sécurisées, des espaces verts etc.
Conclusion
Mon expérience professionnelle, notamment dans l’écoute et observation active me permet de répondre au plus près des besoins de l’enfant et de sa famille.Les valeurs qui me sont chères sont la liberté, l’accès à l’autonomie, le savoir-être et la simplicité.
Jean Epstein : « L’enfant apprend d’abord en aimant puis en explorant »
Durant le voyage-aller vers la capitale, un monsieur qui est monté après ma gare, est venu me demander s’il pouvait s’asseoir à côté de moi, en me précisant que quelqu’un.e lui avait pris sa place. C’est bien la première fois que je réponds autre chose que « oui, bien sûr ». Je me suis entendue lui dire un truc comme (j’oublie les mots exacts quand ce n’est pas mon mental qui agit) : « mais c’est votre place, allez-la reprendre !! » Il m’a regardée d’un air absent et est allé voir plus loin, en marmonnant « la dame n’a pas voulu me laisser s’asseoir à côté d’elle, est-ce que je peux ici ? » J’avoueque je ne sais pas trop ce qu’il m’a pris parce que j’ai dit tout haut « mais enfin monsieur, je n’ai rien refusé, je vous ai suggéré de reprendre votre pouvoir !! » Et là, il s’est un peu agité en me demandant de me détendre…ou un truc dans le genre. C’était tellement surréaliste que je ne sais plus trop ce qui s’est dit exactement.
Il y a eu un silence étonné dans la rame… Déjà au moment du départ, une mère et son fils adulte avait viré deux squatteurs de leurs places. Ces squatteurs avaient aussi leurs places squattées. Ils avaient d’abord refusé de bouger. Tranquillement, la mère et son fils leur avait expliqué qu’ils allaient se dépêcher de libérer les places qui leur étaient destinées. Leur détermination/pouvoir m’avait laissée songeuse.
Concrètement dans cette situation, si chaque voyageur se laisse prendre sa place, ça devient le bazar dans le train. Ce serait pour rien que des numéros de place nous sont octroyés ? Si à chaque arrêt, chaque voyageur qui veut s’installer découvre quelqu’un.e à sa place et donc vadrouille pour en trouver une autre qui sera libre jusqu’au prochain arrêt, on n’a pas fini de jouer aux chaises musicales. À la réservation, il est possible de choisir sa place. Tout le monde préfère s’asseoir là où il/elle est confortable. Et puis dans ces nouveaux TGV, il y a des rames au calme, des rames familiales, d’autres conviviales, il me semble.
Le pouvoir, non abusif (très très important !!)
Tout ça pour en revenir au pouvoir que nous avons tous en nous : celui d’être à notre place, de l’occuper. Dans tous les domaines de la vie. Pas seulement dans le train.
Dans le monde spirituel et aussi celui du développement personnel, cette idée de re-trouver, re-prendre, garder et utiliser son pouvoir intérieur/personnel est souvent évoqué. Surtout ces derniers temps. Je l’entends régulièrement sur YouTube. De nombreux avocats parlent de connaître et faire-valoir nos droits. C’est presque pareil : le plus important est à l’intérieur, pas que à l’extérieur.
L’actualité sanitaire
Avec du recul, je me souviens de certains événements depuis 2020. Notamment à chaque annonce gouvernementale : beaucoup pensait que puisque c’était dit, c’était acté.
Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas le président de la République ni les membres du gouvernement qui commandent… Il y a des étapes avant que ce qui sort de leur bouche puisse être validé. Quoique, ça c’était vrai avant. Oui la vie d’avant tant regrettée. Je pense à la vie d’avant en 1980, quand j’étais enfant et insouciante et que je pensais que personne ne commandait personne.
Concernant, le pa$$e sécuritaire sanitaire, j’étais effarée de voir tellement de gens penser que la vaccination était devenue obligatoire dès le 9 août. Alors qu’il y a toujours eu (pour combien de temps encore ?) trois moyens distincts de l’obtenir.
C’est quoi « mon pouvoir » ?
C’est ce que mon coeur diffuse. Ce que mon âme ressent. Ce que mon intuition sent. Récemment, un ami m’a dit que mon intuition se trompait et que ce serait mieux de ne plus l’écouter. Je me suis coupée de ma vérité propre depuis trop longtemps pour l’éteindre maintenant. Tant pis si d’autres doutent de moi. Il est temps de s’occuper de notre Intérieur avant d’aller voir celui des autres, surtout si nous n’y sommes pas invités.
« Mon pouvoir personnel, non abusif » c’est qui je suis. C’est le respect, l’estime de moi, la confiance en moi que je m’accorde. C’est la place que j’ai dans ce monde. C’est ma place pour atteindre mon accomplissement personnel. La société que nous avons tous créée est loin, loin, loin de nous permettre d’accéder à tout ça.
A croire que nous ne sommes présents sur Terre que pour acheter, consommer, travailler, dormir et obéir.
C’était peut-être le cas avant, mais maintenant c’est fini.
A laquelle, il s’agirait de se soumettre. Une sorte d’obédience aux lois de l’Absurdie. Amen amen. Est-ce une valeur ? Si oui, est-elle positive ? Notamment en 2021, pour bien planter le contexte. Est-ce qu’au plus profond de moi, je dois obéir ? A qui ? Pour quoi ? Au hasard : au tout-puissant dirigeant de mon pays ? Pour lui plaire, pour éviter les ennuis, par peur des représailles… ? Dans l’intérêt de qui ? L’intérêt collectif ? Mais en quel honneur ? Pas compris. Est-ce que ce serait vraiment l’anarchie si nous nous en tenions à notre propre pouvoir, sans le donner, en permanence, aux autres ?
Ma p’tite histoire
Pour le cadre de l’Education Nationale, j’ai été une « mauvaise élève ». Médiocre, dès le collège. A priori, sans le faire exprès, j’ai rapidement déplu aux autres, scolairement. Pourtant qu’est-ce que j’étais OBEISSANTE ! Non conforme mais SOUMISE. Devenue adulte, je suis loin de plaire à tout le monde, et tant mieux ! Qui a réussi cette performance ? Mère Teresa, peut-être…mais l’obéissance n’a rien à voir avec sa popularité.
Eduquée avec ce biais-là, j’ai moi-même mis en pratique l’adultisme, avec une volonté farouche d’obtenir la sacro-sainte Obéissance. Mes enfants en ont donc fait les frais. Mea culpa. La faute aussi à ces relents tenaces de société patriarcale, dont il est difficile de se débarrasser. J’évoque l’adultisme car il incarne à la perfection l’Autorité parentale et la toute-puissance des adultes. Qui exige l’obéissance ? Les adultes exclusivement.
J’ai désobéi
Je me suis rendue à Paris quelques jours, sans trouver d’alternative au pa$$e-partout. J’ai demandé à mon médecin traitant de superviser un auto-test. Donc, je suis partie avec mon papier prouvant ma SAINteté. Il m’a surtout servi à rendre visite à ma grand-mère qui survit dans un mouroir. D’ailleurs, va falloir qu’on m’explique : comment un papier empêche le virus de circuler ? Qui plus est dans un lieu où, à priori, tout le monde est protégé par la vaccination. Des membres de ma famille sont vaccinés. Ils ne se font plus tester et donc ne savent même pas s’ils sont malades. (Si j’ai bien compris, deux injections ne protègent pas suffisamment des variants de l’alphabet grec). Ils continuent pourtant de se rendre dans des lieux dits « à risque ».
Pour mon retour, aucune pharmacie n’a accepté de superviser mon test. Je l’ai donc fait seule. J’ai pris le train sans le précieux sésame, sans le fumeux QR code. J’étais prête à défendre ma cause, parce que rien n’est fait pour faciliter l’obtention de ce truc. C’est ouvert uniquement aux horaires de travail (même le samedi. Le dimanche, le virus ne circule pas) et il y a de l’attente…Si vraiment la pandémie était aussi grave, je n’aurai pas galéré à faire valider mon état de SAINteté santé (que je sois vaccinée ou pas).
À mon arrivée, un jeune en blouse bleue m’a demandée mon passe. Je lui ai dis NON. D’une part, parce qu’il n’a aucun droit de me le demander dans l’enceinte de la gare qui n’y est pas soumise. D’autre part quelle est sa fonction ? Est-il assermenté pour exiger de moi quelque chose de confidentiel ? Non. Donc non. C’est tout simple. Désolée pour lui qui a sûrement trouvé ce job à la con pour avoir un peu d’argent. Evidemment, il m’a laissée tranquille. Je le voyais mal appeler la police. Elle a quand même des affaires plus urgentes à traiter. C’est une toute petite illustration d’une de mes désobéissances au quotidien.
Adulte VS enfant
Je suis adulte, je me le permets. Un enfant est souvent à la merci du monde des adultes touts-puissants. Aucun adulte ne supporterait la pression permanente endurée par les enfants. Il suffit de se mettre quelques instants dans leurs chaussures.
Hier mon fils m’a montrée la manière dont était évalué son comportement durant la journée, avec un code couleur…et sur des critères spécifiques. Celui qui m’a le plus choquée c’est : « je me suis levé ». L’être humain est une espèce en mouvement. Il a BESOIN de bouger. Son corps est vivant par définition. Un enfant encore plus. Pour moi, c’est une torture d’exiger d’un enfant qu’il arrête de bouger et pourtant je le fais. Je demande souvent à mon fils de cesser de gigoter. Il est incapable d’obéir à cette injonction donc tout ceux qui l’exigent, moi la première, perdent leur temps et leur énergie. Malheureusement il est le seul à payer, soit il est grondé, soit il a un code couleur qui montre du doigt qu’il a désobéi.
C’est un sujet sur lequel je peux être intarissable. Je m’en tiendrai là. Honnêtement, je n’ai jamais retiré de satisfaction à l’obéissance de mes enfants. Je me sens plutôt mal après qu’ils aient obtempéré. Je préfère privilégier leur coopération, de leur plein gré. C’est un travail de longue haleine de ne pas vouloir avoir le dessus sur plus jeune que soi. D’ailleurs ça ne fonctionne pas du tout à tous les coups et curieusement, je suis soulagée qu’ils s’opposent à ma volonté.
Au final, le code couleur de l’école, je l’associe à l’humeur des adultes. Clairement chez moi, c’est souvent l’humeur qui dirige certaines périodes du quotidien. Quand je suis atrabilaire, comme Émile… Tous aux abris !!! Mes enfants le savent et je redis qu’ils ne sont jamais responsables de mes humeurs. Ce serait plutôt à moi, de faire un tableau avec un code couleur pour prévenir de mes acrimonies.
Dans le cadre d’un mémoire de clôture de formation, E&M demande aux stagiaires un écrit sur un sujet choisi, retraçant l’avancée dans notre réflexion ouverte à tous les supports possibles.
Mon choix s’est porté sur le deuil périnatal. D’emblée, ce thème est venu à moi.
Le deuil et moi
Je ne sais quasiment rien du deuil. Je n’en ai encore traversé aucun concernant le passage de l’autre côté. La mort fait très peu partie de ma vie égocentrée. J’ai parfois pensé que je pouvais imaginer ce que je ressentirai si ça arrivait dans mon proche entourage. J’ai ressenti de la tristesse à des annonces, autour de moi. A en pleurer parce que c’est douloureux. ça passe assez vite, contrairement à qui le vit dans sa chair et/ou son âme.
Ma mémoire a gardé des bribes de ressentis : au décès de mon grand-père qui vivait à 10 000km : j’ai sans doute absorbé les émotions de ma mère et ma grand-mère, un soir de Noël. L’accident de la route, d’une brutalité sans nom, qui a pris une petite fille que je venais de côtoyer durant tout un week-end festif… Il y en a d’autres pour lesquels j’ai été peu, voire pas du tout, impactée dans la vraie vie. Je précise car de nombreuses fictions ou réalités portées à l’écran cinématographique m’ont profondément bouleversée. Récemment, j’ai vu une émission « Rendez-vous en Terre Inconnue » de Sylvie Testud chez les Goranes. A 1h27, la femme d’Adoum, Dabi (?) évoque la mort de son bébé de 6 mois. L’émotion de Sylvie est palpable. L’enfant était malade et n’a pu être guéri. La mère dit que c’était il y a quelques semaines. La pudeur et/ou l’acceptation du destin fait que rien n’est perceptible chez cette maman.
Quelle est ma place dans ce sujet ?
Comment l’évoquer dans le cadre de la place de la doula…? La doula qui accompagne la naissance. La doula qui est là pour des étapes initiatiques, en quelque sorte.
Je me suis demandée si j’étais légitime pour parler de ce que je connais si peu…et le pire c’est mon idée d’objectif : apporter de la légèreté dans le deuil ! Ou alors je suis justement à ma place ? N’en rien savoir peut me permettre d’y proposer de la légèreté ? Mais est-ce que quelqu’un.e de concerné.e par le deuil voudrait de la légèreté dans ce qu’il traverse ? Est-ce que ça aiderait au deuil ? Autant de questions qui me feraient abandonner le sujet pour en choisir un plus accessible…sauf que celui-ci refuse de quitter mes pensées et s’impose à moi !
Qu’est-ce que le deuil périnatal ?
Pour entrer dans le vif du sujet, voici une définition du deuil périnatal : « Il y a plusieurs définitions du deuil périnatal selon les autorités de santé. D’après une définition cadrée, cela concerne le décès du fœtus entre la 15e semaine d’aménorrhée et le premier mois de vie. Mais le deuil périnatal recouvre un très large spectre de situations, dans lequel j’inclus les fausses couches spontanées et à répétition par exemple. Ce sont autant de situations qui laissent des traces dans le psychisme des parents. » https://www.leslouves.com/vivre-et-surmonter-un-deuil-perinatal/ Capucine Foulon, psychologue clinicienne.
J’imagine donc cette introduction. Peut-être une partie théorique, et encore, à quoi ça pourrait bien servir ? Une partie témoignages semble incontournable. Y’a plus qu’à trouver des témoins…Une idée d’outil ? Suite aux témoignages, une idée qui reviendrait dans les besoins des parents endeuillés pourrait devenir un outil à proposer ? Et pour finir une conclusion…
En vrac, ce qui me vient :
Pourquoi est-ce tabou ? Pour rappel, le tabou c’est un sujet sur lequel il est fait silence, par crainte et/ou pudeur. La mort est tabou. La mort d’un être qui n’a pas ou peu vécu l’est encore plus. Peut-être parce que ce n’est pas dans l’ordre des choses et difficilement acceptable.
Pour quelles raisons le passage vers l’au-delà est-il devenu source de crainte, de pudeur et donc entouré de silence, en Occident, en 2021 ? La religion semble y être pour quelque chose. Le choix d’enfanter et le désir d’enfant aussi…Peut-être la difficulté à enfanter a- t-elle accentué la douleur de perdre ?
Si on revient un peu en arrière, dans l’Histoire :
Soit il est convenu que la mort fait partie de la vie. L’omniprésence de la mortalité infantile la rend « banale »,
Soit la douleur des familles (et surtout des mères) est minimisée lors de la perte d’un nourrisson ou d’un foetus,
soit des rituels suffisent pour passer à autre chose, sans trop souffrir de la perte ?
Soit le choix de l’âme qui repart est compris et accepté…?
« L’époque de la petite enfance, dans les siècles passés, est marquée au sceau du tragique : il naît beaucoup d’enfants, il en meurt beaucoup. Bien des familles n’en finissent pas d’enterrer leurs petits. Toutes, même les plus riches comme les familles royales, sont touchées. La mortalité infantile frappe sans distinction tous les milieux. Ces morts répétées de nourrissons et d’enfants ne sont toutefois pas vécues de la même manière autrefois qu’aujourd’hui. En effet, dans les sociétés anciennes, l’individu est moins valorisé que de nos jours : sa survie personnelle compte moins que celle de la lignée. La vie humaine est considérée comme cyclique, à l’image du cycle de la reproduction des plantes et des animaux. »La mort d’un bébé au fil de l’histoire.
La voie du juste. La voie de la sagesse, toujours présente, en nous.
Dans une forêt de cèdres du Liban (« lieu où je me sens bien », même si je n’ai jamais mis les pieds dans ce pays), je marche sur un sentier lumineux alors que le soleil peine à éclairer le lieu. Dans une clairière, un cerf brame, c’est donc la fin de l’été. Je sens une odeur de cèdre, j’entends des bruissements partout autour. Les pas du sage me parviennent et je vois Gandalf le gris, fumant sa pipe avec son air goguenard. Il me salue, les mains jointes, sans rien dire. Je le salue de la même manière. Puis il me prend les mains. Une lumière entre en moi. je vois des racines sortir de mes pieds, s’enfonçant dans la terre du sentier. De mes mains partent des branches qui rejoignent le ciel (que je ne vois pas).
Je me sens connectée à toute la forêt. Nous marchons et nous parlons. Il répond à mes questions : il est dans mon coeur. Je peux l’appeler Amssétou. Il est là quand je suis sereine et calme. Il m’offre un petit ocarina en céramique et en forme d’oiseau. Il me dit que quand j’en joue, je me connecte à ma sagesse et à la sagesse ancestrale. En jouer est important pour les autres et pour moi, c’est un accès à la sérénité.
Pour finir, il dit : « Tu peux tout faire si/quand tu en as envie ». Phrase déjà entendue de la bouche d’une chamane que j’aime infiniment. Je la vois qui apparait rapidement. Phrase répétée souvent par le cher et tendre qui partage ma vie. Je me sens nerveuse. Je ne ressens aucun soulagement à entendre ça. Je me sens insatisfaite mais je n’insiste pas, c’est Gandalf et ceux que j’aime qui me le disent, encore et encore. Quand Gandalf s’évapore, je suis habillée de blanc et mes cheveux ont blanchi…
C’est une visualisation faite dans le cadre de la formation Envol et Matrescence. J’ai été guidée par Isabelle Lee-Gelard. Je ressens le besoin de retranscrire ici mon expérience, telle que je l’ai vécue, avec l’accord d’Izzy et des autres participantes.
Pour rappel, visualiser est complexe pour moi. Un mot a été mis dessus récemment, suite à des recherches sur mes capacités restreintes à imaginer en images : l’aphantasie.
La visualisation de l’enfant (Soi) avec aussi la voix d’Isabelle avait été une expérience inouïe pour moi. Je m’étais vue enfant (à un âge différent de la photo qu’elle nous avait conseillé d’avoir avec nous). La moi avec des tresses m’avait adressée un message bouleversant : « Tu es… légitime ».
Pour cette autre visualisation, je n’avais pas d’attentes, mais j’y pensais souvent. Inconsciemment, j’avais besoin d’entendre un message.
Comme je le partageais avec le groupe et Izzy, j’ai eu l’impression de prendre des images dans une immense banque de données, comme pour coller à la voix d’Izzy. Je faisais du décor autour de moi, un grand puzzle à taille humaine. Il me fallait choisir rapidement pour suivre car il y avait trop de possibilités. C’est assez déroutant de passer de « presque rien voir » à « avoir du choix à voir » !! Comme-ci mon mental cherchait à correspondre au plus près à la guidance d’isabelle, en fonction de ce que j’avais fait et vu récemment ( ça reste accessible dans des souvenirs plus proches).
Je constate que plus j’écoute des visualisations et méditations guidées, plus je vois, j’imagine, autrement qu’en émotions. Serait-ce une capacité qui se débloque ? Une sorte de muscle que je travaille et qui répond parce qu’il est enfin sollicité ?
Merci Isabelle d’y contribuer ! C’est beau de voir en images dans ma tête.
Si j’avais su quoi faire dès le collège, j’occuperai sans doute un poste, quel qu’il soit, en fonction de mon niveau scolaire, médiocre.
Si j’avais suivi la logique du parcours après le bac STT, je serai secrétaire ou assistante de direction suite à un BTS.
Si j’avais continué les études d’histoires de l’art et d’archéologie, je serai peut-être employée dans un musée ou autre.
Si j’étais restée à l’audition pour la compagnie Karine Saporta, je serai peut-être en tournée dans une troupe de danseuses et danseurs.
Si j’avais été au bout des études entamées en théologie protestante, je prêcherai tous les dimanches en tant que pasteure dans une petite paroisse, quelque part dans le monde.
Si j’avais suivi la cohérence de ma formation d’éducatrice de jeunes enfants, je dirigerai une structure d’accueil petite enfance ou je serai coordinatrice dans une municipalité.
Au lieu de tout ça, je cherchais encore ma voie en 2020. Tous ces « si » sont autant de vies parallèles que je n’ai pas empruntées. Parce que ce n’était pas aligné avec ce que je suis. Tout ce déroulé aurait été peut-être plus fluide si j’avais su qui je suis dès le départ. Or l’école n’aide en rien à se connaître soi-même, ni même à découvrir ce pour quoi l’on est doué.e.
Aujourd’hui, je sais que JE SUIS, c’est déjà ça. Qui ? C’est encore un bout de chemin à parcourir. C’est comme-ci j’attendais toujours mon ordre de mission sur Terre…Mais que suis-je venue faire dans cette galère ? Mystère.
Doula semble être une étape. Ultime ? J’aimerai tant. Ne pas savoir quoi faire de sa vie, c’est usant le plus souvent, surtout pour les proches.
La vocation, c’est tout de même enviable : suivre un tracé jusqu’à un objectif précis et l’atteindre. J’ai l’impression que c’est plus simple. Moins compliqué que d’errer, sans but, d’un intérêt à un autre intérêt dont je fais le tour en moins de deux années…
A défaut de trouver MA voie, j’aspire à en trouver UNE. Je pense avoir ressenti ce qui l’entoure. Il est toujours temps après la quarantaine !
Ce blabla pour les autres comme ça, qui cherchent, cherchent…Des chercheurs et chercheuses de leur potentiel : ce qui fait vibrer leur coeur. Parce que c’est là, forcément, quelque part. Nous avons tous un potentiel, mais lequel ? Et quoi en faire ?
Ce qui fait briller ta lumière, toi seul.e sait où c’est caché. Quand tu accèdes à ta magie, ton âme agit.
J’ai nommé la France. Avec pour preuve sa devise :
Je vis dans ce pays, depuis ma naissance il y a un certain nombre d’années, grâce à des parents natifs d’un département d’outre-mer. J’ai pu vérifier cette devise la plupart du temps. Tout est relatif et les français sont mieux lotis que d’autres. Cela dit, ce n’est pas parce que c’est pire ailleurs qu’il n’y a pas de danger.
Je ne ferai pas de bilan pour chaque mot de cette devise, un des gros chantiers est tout de même l’égalité des genres…C’est très lent. Il y autant de causes que d’inégalités…c’est dire !
Comme je suis en vacances, j’avais envie de questionner la liberté.
Mes opinions troublent-elles l’ordre public ? L’ordre public établi par la Loi, en ce 16/08/21 est le laissez-passer sécuritaire le passe sanitaire. De ce que j’ai compris, on s’en fout de mon opinion, donc j’en conclus que je ne trouble pas l’ordre établi en n’utilisant pas ce « sésame des divertissements ». Je suis incapable de mettre en pratique quelque chose que je trouve incohérent donc incompréhensible. (je suis obligée d’avoir un passe-partout pour entrer au camping avec piscine…mais je peux y rester le temps que je veux ? Donc attraper le virus et contaminer à l’intérieur et peut-être ne jamais le savoir ? Hein ???)
Quelle chance d’avoir pour habitude de contempler la Nature ! Sinon, je serai tellement malheureuse de ne plus pouvoir aller au restaurant en terrasse, au cinéma, dans les musées, dans les temples de la consommation de plus de 20000km2. Ah, il y a aussi les activités de plein air…Finis les accrobranches, la piscine extérieure… ça c’est pas cool pour les enfants.
Tristes vacances ? A vous de me dire. En tant que française de la classe moyenne, je me considère comme privilégiée par la vie : je peux partir en vacances, j’ai un toit sur la tête et je mange à ma faim.
Ma passion c’est la nature, l’observation de la faune et la flore. Pour l’assouvir j’ai quitté Paris (c’était moins évident même si c’était possible). Pour les extravertis, les restrictions n’empêchent personne de faire des rencontres.
Depuis le 9 août, le cadet me demande régulièrement d’aller à la piscine ou de faire de la luge d’été. Et je lui réponds sans lassitude, qu’exceptionnellement, ses loisirs sont mis entre parenthèses parce que je ne cautionne pas l’obligation de prouver mon état de santé, qui est et restera soumis au secret médical. De fait, il subit mon choix puisqu’il est mineur parce que je ne suis obligée de rien.
Pour l’instant, les vacances me protègent de ce passe passe passera la dernière la dernière… A la rentrée, le temps des choix bien plus importants arrivera : comme me rendre dans la capitale et devoir prendre le TGV ( et refuser le bracelet bleu de la SNCF) pour une formation déjà commencée. Tenir ma promesse d’aller voir ma grand-mère en EHPAD.
Côté fraternité, je ne me sens pas encore comme une paria. La sororité, même à distance, est un réel baume au coeur et je remercie les doulamies pour leur soutien, même pendant les vacances <3 (j’en ai eu des moments de panique !) <3
Je termine ce blabla par cette vidéo qui résume magnifiquement mon opinion :
Je me pose tous les jours la question depuis mars 2020. Quel sera l’avenir des enfants qui grandissent en ne voyant que la moitié du visage des adultes qui les entourent au quotidien ? Malheureusement le laisser-passer ne semble pas prêt de nous en débarrasser de ce « tissu » sur le nez et la bouche.
Quel avenir est proposé à des enfants sains avec une ou des injections expérimentales obligatoires pour un virus qui ne les touche quasiment pas ?
Qui peut savoir ? Je ne suis pas devin, je me pose juste des questions.