En cours de reconnexion à la Source

Ça y est, on a perdu Mickaëlla… C’est la fin. Le commencement d’une nouvelle aventure… Comme un papillon presque prêt à sortir de son cocon. Une transition.

L’expérience que j’ai vécue durant plusieurs mois s’apparente à de la spéléologie de l’âme. Comme une exploration dans ses entrailles, jusqu’aux plus profonds des aspects redoutés, refoulés et méconnus.  Cette part sombre. Ce côté obscur de la force. Avec un retour dans la lumière. Forte des découvertes et compréhension faites au fond du gouffre.
Jusqu’à il y a peu, je ne comprenais pas quand on me disait « ce qui te touche/titille/dérange/blesse chez (ou venant de) l’Autre, te renvoie à un aspect de toi que tu ignores ou rejettes ».

L’Univers s’est dit que l’expérience vécue entre doulamies serait le terrain idéal pour que je le comprenne et surtout que je l’accepte. Tout comme cette fameuse « zone de confort » que je trouve insensée. Je préfère parler de « zone de connu ». Je suis chanceuse d’avoir cheminé ce processus dans une telle bulle de douceur. Les maux et les mots des autres sont parfois des clés. Parfois, en plus d’être des passages difficiles, certains nous mènent devant des portes fermées et trouver les clés, c’est magique… La spéléologie de l’âme est complexe.

Azur devant une porte fermée (Azur et Asmar, Michel Ocelot, 2006)

Je n’ai jamais eu de difficultés à dire « je t’aime », même oralement. Je ressens l’amour. Avec les doulamies, il circule fort. Trop intensément peut-être. Si fort que ça donne le vertige. Même si j’ai dépassé les déceptions amicales du passé (enfin je crois), ça semble trop beau pour être vrai et durable. 18 d’un coup, ça semble invraisemblable. Pourtant c’est palpable. Je ne sais pas faire avec le peu d’amis (2 en réalité) que j’ai et nous sommes toujours amis, grâce au fait qu’ils n’attendent rien de moi et moi rien d’eux. A mon sens c’est ça l’amitié. Et je la trouve sur ce chemin de spéléologie, comme un cadeau dans l’épreuve…Bien que je n’ose l’envisager encore comme de l’amitié…

En résumé : je suis perdue sur le bon chemin, sans le boulet de l’anxiété. Le chemin vers la Source. La Source est dans mon cœur.

Merci Marine <3

Yule, retour de la lumière

Les origines. Celles qui me font vibrer. Loin de l’agitation consumériste.

Cette année se termine, pour moi, en beauté. J’ai expérimenté des sorties de zones de connus, de moins en moins douloureuses, pour arriver à éprouver de la joie dans le collectif ! Ça tient du prodige…Je termine 2021 avec 18 doulami.e.s dans le coeur. C’est aussi un miracle. Autant de merveilleux en une année, je peux dire que j’aime enfin le sens de Noël. Mon coeur se sent réparé. MERCI !!!

Retour aux sources

En écoutant Charlotte Hoefman, j’ai réalisé que je savais avoir associé les fêtes de fin d’année, notamment Noël, à des événements peu joyeux. Avec les années, j’ai appris à détester cette fête, d’abord inconsciemment et de plus en plus en conscience devant la détérioration inexorable de la magie que contient cette période de l’année.

Depuis que des enfants partagent ma vie, Noël est plus ou moins ambivalent. Leur joie me contamine. Puis, j’ai découvert le Grinch et Klaus. Mon ressenti change et cherche du sens, plus en profondeur.

Je continue à trouver ce rassemblement touchant et en même temps, cette course aux cadeaux et aux orgies, à une date donnée, me dégoute autant qu’elle me fatigue.
Alors oui, Noël c’est ce que l’on en fait. Justement je n’ai rien envie d’en faire. Juste être. Juste être là. Avec. Partager nos présences, nos retrouvailles… La chaleur de la lumière.

Noël 2021 s’annonce différent, sous bien des aspects. Plus il diffère, plus je l’accepte. Si le virus qui nous envahit depuis 2020 décide de gâcher sa version moderne, je ne peux que plussoyer. Il est temps de revenir aux essentiels. Noël n’est pas au magasin.

« Emission consacrée à la thématique suivante : Les fêtes de fin d’année, un instant de communion ou de séparation ? En ce début de mois de décembre, il me semblait essentiel de vous parler des fêtes de fin d’année. Ce mois de l’année peut éveiller ou réveiller en nous bien des souvenirs dont certains peuvent être confortables ou inconfortables. Parfois, juste le fait de voir arriver les fameux « calendriers de l’avent », les sapins de noël, les décorations dans les centres villes, la course aux cadeaux et la préparation des menus pour les repas de famille peut nous rendre nerveux ou au contraire nous mettre dans un état de joie ! Consciemment ou inconsciemment, de nombreuses mémoires ou traumatismes ont pu être stockés par association avec certaines dates ou événement de l’année, c’est d’ailleurs bien la raison pour laquelle certains de nos maux peuvent revenir de façon cyclique tous les ans à la même période. Autant dire que les fêtes de fin d’année représentent un sacré challenge annuel au niveau intérieur puisque cela vient activer ou réactiver notre enfant intérieur ou comment l’enfant qui sommeille encore en nous aujourd’hui peut soudainement faire surface avec son lot de joie, de larmes ou de colères… En plus de réveiller certaines informations, les célébrations de Noël et les fêtes de fin d’année sont souvent également associées à des rassemblements ou des réunions de familles. Nous nous retrouvons « contraints » ou « dans la joie » de nous retrouver tous réunis pour partager un moment ensemble. Bonheur pour les uns, enfer pour les autres. Alors que faire ? Qu’en est-il pour vous ? Les fêtes de fin d’année représentent-elles pour vous un moment de partage, de magie et de communion ou s’agit-il davantage d’une corvée, d’un instant redouté qui génère en vous de la lutte et de la séparation ? Il est évident que nous avons tous en nous la réponse à cette question. Alors, qu’en est-il pour vous lorsque les fêtes de fin d’année ressemblent à un moment que vous vivez tous les ans en « mode survie » ? Et dire que cela se répète tous les ans… quel enfer ! Il est vrai que l’on peut toujours trouver des solutions de secours : on peut couper les ponts, se trouver ou s’inventer des excuses pour ne pas participer à ces rassemblements, tomber malade, ou encore se forcer et vivre un moment très douloureux qui se répète encore et toujours… Et oui, c’est de cela dont j’ai envie de vous parler car oui, les fêtes de fin d’année peuvent vraiment nous enfermer dans des boucles de séparation qui nous apparaissent sans issue et qui génèrent tout autour de nous de la lutte, du contrôle, de la tristesse, du désespoir, de la colère ou de l’incompréhension…. Et pourtant, il existe bien une porte pour sortir de cette boucle infernale. C’est cela que j’aimerai vous partager. A travers un partage à coeur ouvert, je souhaite de tout mon coeur vous montrer à quel point un enfant blessé peut trouver la voie de sa guérison intérieure afin de pouvoir goûter à ces instants de magie et de communion de fin d’année. » Charlotte Hoefman

Le Grinch n’aura pas volé Noël 2021. L’exécutif a renforcé le protocole sanitaire dans tous les marchés de Noël de France avec pass sanitaire et port du masque obligatoires. 

Nous vivrons le Noël que nous imaginerons.

Je ne peux que vous souhaiter de veiller à vos pensées !

Source de l’image mise en avant : Chloé Garas sur Etsy

Au-delà de la matrice

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« Dans le ventre d’une mère, il y a deux bébés.

L’un demande à l’autre : 

  • «  Crois-tu à la vie après la vie d’ici ? » L’autre répond :

– Bien sûr, pourquoi ? Il y a forcément quelque chose après ? Peut-être que nous sommes ici pour nous préparer à ce qu’il y aura après.

_ Ça n’a pas de sens, il n’y a pas de vie après. A quoi ressemblerait-elle?

_ Je ne sais pas mais il y aura plus de lumière qu’ici. Peut-être que nous allons marcher avec nos jambes et manger avec nos bouches.

– C’est absurde ! Marcher est impossible ! Et manger avec nos bouches, c’est ridicule! C’est le cordon ombilical qui nous nourrit. Une vie après ici n’est pas envisageable, le cordon est trop court !

– Je pense qu’il y a quelque chose et peut-être que c’est différent de ce qu’il y a ici.

– Personne n’est jamais revenu de là-bas. Après c’est la fin de la vie. Il n’y a rien que l’obscurité et l’angoisse après, cela nous amène nulle part!

– Je ne sais pas mais nous allons sûrement voir maman et elle va prendre soin de nous.

– Maman ??! Tu crois à maman ? Où est-elle maintenant?

– Elle est tout autour de nous. Nous vivons en elle. Sans elle, il n ‘y aurait pas ce monde.

– Je ne la vois pas donc c’est logique qu’elle n’existe pas.

– Quelques fois, lorsque tu es dans le silence, tu peux l’entendre, tu peux la percevoir. Je crois qu’il y a une réalité après et nous sommes là pour nous préparer à cette réalité. »

L’auteur de cette histoire, largement plagiée, serait Pablo J.Luis Molinero. Issue de son livre Morfogenia » écrit en 1980.

Ne parlant pas espagnol, je n’ai pas pu vérifier.

documentaire de Nils Tavernier


Où est passé le coeur des gens ?

Pour ce blabla, j’ai eu envie d’aller plus loin dans l’injonction du passe-sanitaire pour rendre visite aux aînés en EHPAD. Oui, je suis un peu focalisée sur la situation, ça touche mon coeur.

Je vis à 900km de l’établissement où vit ma grand-mère. Autant dire que je la vois peu. Elle a été privé de visites durant la période pendant laquelle la peur était à son apogée, face à un virus microscopique. Elle qui a besoin de sa famille. Les mauvaises langues diront que si on aime ses aînés, on ne les place pas. Si vous me donnez les moyens de m’occuper d’une femme âgée de 98 ans, qui ne marche plus, qui entend à peine et ne voit que du brouillard et des ombres, alors dites-le moi vite en commentaire. Merci d’avance.

Peu à peu, la peur a fait place à la réflexion. Nous avons pu la voir une heure par semaine, dans une salle à manger. En même temps que d’autres visiteurs. Derrière un plexiglas. Avec un masque… Aucun membre du personnel n’est venu nous faire suer quand nous avons enlevé le masque et sommes allées derrière le plexiglas avec notre grand-mère. C’était des visites limitées à deux personnes. J’ai profité de ma formation à Paris pour lui rendre visite à chacun de mes passages. Puis le passe, précieux sésame, nous a permis de la voir sans limitation de durée et même de monter dans sa chambre. Un papier et un QR code ont mis à terre le mortel virus microscopique.

C’est loin d’être une partie de plaisir de voir sa grand-mère dépérir et appeler la mort à la rescousse depuis des mois. Elle est coriace. Elle est toujours en vie malgré un AVC, une chute avec fracture qui lui a valu une opération, une artère ouverte puis refermée et le fameux virus… En à peine 5 ans. Elle est protégée grâce à 3 doses de vaccin. Elle est presque centenaire et c’est pour elle une malédiction.

C’est surtout pour la voir que j’ai consenti, devant le fait accompli, à subir un premier test PCR anti génique (confusion avec le test antigénique à longue tige) en septembre (parce que Doctolib avait mal répertorié les pharmacies qui supervisaient les auto-tests). C’était mon premier et dernier test avec un écouvillon qui gratouille le cerveau. J’ai ensuite fait bien attention aux pharmacies qui pratiquaient les auto-tests). Mais ça c’était avant le 15 octobre.

Dans cet EHPAD, sans scanette, il faut montrer un papier que peu de pharmacies veulent bien imprimer quand on n’a pas reçu celui d’Ameli. Le secrétariat entre dans un tableau sur ordinateur, les données personnelles médicales = résultat du test forcément négatif, attestation de virus contracté et schéma vaccinal complet ou non. Pour arranger les visiteurs, ce tableau permet d’éviter de présenter son passe à chaque visite. C’est plus pratique pour celles et ceux qui viennent plusieurs fois par semaine. Un genre de passe-droit, de coupe-fil, d’accès VIP. En théorie, avec un passe valide entré dans l’ordinateur, il est possible de venir dans ce lieu, où tous les pensionnaires sont vaccinés triplement et le personnel soignant doublement (jusqu’à la prochaine obligation).

Sauf que récemment, ma mère a oublié son papier-passe (elle n’a pas de smarthphone). L’entrée lui a été refusé. Alors qu’elle était venue la veille, avec. Le secrétariat lui a dit de faire l’aller/retour jusque chez elle et de revenir avec. Elle est septuagénaire et atteinte d’une maladie auto-immune. Elle a été reçu par le directeur. Curieusement le temps qu’elle a passé dans son bureau sans son passe, elle n’a pas eu le droit de le passer avec sa mère. Ce jour-là, ma grand-mère s’est sûrement inquiétée de ne pas voir sa fille. Ma mère est repartie avec son coeur en mille morceaux.

Nous en sommes là ? Dans un établissement dirigé par une association à but CARITATIF, le directeur et le secrétariat ont perdu l’accès à leur coeur. Ils récoltent des données personnelles médicales. Ils abusent d’un pouvoir qu’ils pratiquent mal. Ma mère paie pour que sa mère soit soignée dans cet endroit, mais elle n’a pas eu le droit de la voir.

Dormez tranquilles, braves gens. Tout va bien dans le pire des mondes.

Lettre aux sénatrices et sénateurs

Le contrôle du passe coûte 60 millions d’euros par mois aux hôpitaux. Pendant ce temps, l’hôpital agonise.

Le Sénat, un site au service des citoyens.

Celles et ceux de mon département puisque j’ai participé à leur élection. Ils sont censés nous écouter et représenter la Nation. Je m’apprête à leur écrire un courriel (plus succinct que ce blabla) pour les alerter sur la vie quotidienne d’une partie des français. Plus précisément mon quotidien. Je ne me risquerai pas à prendre la parole pour les autres, ne connaissant pas leur réalité autant que la mienne.

Les voici :

Mesdames les sénatrices et messieurs les sénateurs,

Depuis le début de cette crise sanitaire, je m’efforce de m’adapter aux injonctions incohérentes de notre gouvernement. J’ai donc suivi le plus possible les consignes quand elles me paraissaient avoir un sens, ce qui a rarement été le cas.

Depuis le 21 juillet, il m’a été facile de renoncer aux lieux de loisirs et de culture. L’été étant la saison pendant laquelle c’est trop chargé, ça ne m’a demandé aucun effort. J’ai privilégié la Nature.

Depuis le 9 août, je me suis privée d’encore quelque chose de facile : les restaurants et les cinémas. Nous avions eu le temps d’en profiter durant tout le mois de juillet, histoire de passer un été, libres de nos choix.

A la rentrée, j’ai dû, inévitablement, faire un premier autotest supervisé, pour prendre le TGV et continuer une formation commencée plus tôt dans l’année. J’en ai profité pour rendre visite à ma grand-mère dans un EHPAD – non équipé du matériel pour scanner le QR code. Ehpad qui s’est permis d’entrer mes données personnelles = le résultat du test et le schéma vaccinal !!! sur un tableau Excel interne à l’établissement. Est-ce légal?

Je me suis donc rendue deux fois à Paris et à l’EHPAD pour constater une mascarade sans précédent, faite d’abus de pouvoir et d’absence de contrôle…L’incohérence dans toute sa laideur.

Depuis le 15 octobre, la situation se corse. Pour me rendre à Paris, il est dorénavant obsolète de faire un auto-test. Je suis soit obligée de déranger mon médecin traitant pour une ordonnance de test antigénique, alors que je ne présente aucun symptôme…Soit je dois débourser le prix du test, alors que mon budget de demandeuse d’emploi a été calculé au centime près, pour la formation en cours.

Ma p’tite vie

Le souci c’est que mes sinus ne supportent pas la longueur de la tige du test PCR. Un seul (non choisi) a suffit à me faire pleurer et à trainer une migraine durant plusieurs jours. C’est gênant pour suivre une formation. Selon les ordres de ce gouvernement, il me faudrait subir 6 tests en 5 semaines. Ma formation se terminera début décembre après 3 allers-retours de 1800km (900km ×2). Je n’ai aucune autre solution à ce jour, à part me déplacer sans passe ou déranger un médecin déjà surchargé. Sachant que mes billets de train sont achetés depuis 3 mois (rapport à mon budget serré).

Toutes ces injonctions se sont ajoutées sans jamais demander l’avis des citoyen.ne.s. Sans jamais prendre en compte le quotidien des français déjà bien mis à mal par des réformes anti-sociales.

Par cette lettre, je rêve peut-être que vous, les sénatrices et les sénateurs, puissiez faire une différence le 28 octobre, et nous représenter en fonction de nos réalités et pas que des vôtres. Il est évident que nous ne vivons pas dans le même monde. Comme le dit monsieur Ruffin, peut-être que gagner 682 euros par mois, serait un choc suffisamment puissant pour faire réaliser aux députés et sénateurs et même ministres, les problématiques de la plupart des français.

J’ai bien conscience que mes petits soucis ne sont rien à côté de celles et ceux qui ont démissionné ou ont été suspendus parce que « mon corps, mon choix » et par souci d’éthique, afin de préserver leurs valeurs et le secret médical, entre autres (s’il n’y avait que ça…)

J’ai une seule demande : lever ou alléger le passe-sanitaire avant le 15 novembre, puisque le taux d’incidence est en notre faveur. Il n’y a, à ma connaissance, jamais eu de « cluster » dans les TGV, les terrasses, les musées, les cinémas, les cabinets de praticiens etc.

Laissez les gens vivre au lieu de les forcer à avoir un laissez-passer qui alourdit leur quotidien.

Nous représenterez-vous à partir du 28 octobre ?

LOI n° 2021-689 du 31 mai 2021 relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire

Ce 29 octobre, la réponse du Sénat : (c’est toujours ça de gagné…)

« Le Sénat vient d’amender fortement le projet de loi du Gouvernement :

En supprimant le pass pour les mineurs pratiquant une activité sportive en club ou en association sportive (source), au motif notamment d’ « une mesure de bon sens qui vise à permettre aux mineurs de continuer à pratiquer une activité physique et sportive au sein d’une association sportive ou d’un club, sans avoir à présenter de pass sanitaireLa pratique sportive est un élément majeur pour la santé publique de nos concitoyens. La crise sanitaire a profondément affecté la pratique des Français, notamment des plus jeunes. Le renforcement de la sédentarité est un véritable problème de santé publique, qu’il convient de combattre vivement.« 
 En supprimant le pass pour les activités de loisirs (y compris des adultes) en extérieur (source), au motif que « nous ne sommes plus aujourd’hui  dans la situation de mars 2020, ni même de celle de juillet 2021, le présent amendement vise à rétablir la liberté de l’accès aux activités de loisirs qui se déroulent en extérieur en limitant  le recours au passe sanitaire uniquement à celles qui ont lieu en intérieur.« 
 En réautorisant l’autotest (peu onéreux) réalisé sous la supervision d’un professionnel de santé comme moyen permettant d’accéder à un pass sanitaire (source), au motif que « À l’occasion de la fin de la gratuité des tests relatifs au Covid 19, le ministère a déclaré que l’autotest ne pourrait plus être valable pour bénéficier du passe sanitaire. Alors même que ce test a été toléré, sous la supervision d’un professionnel de santé durant les mois d’été, cette absence de reconnaissance soudaine de l’outil le moins onéreux pour identifier la maladie est paradoxale. S’il a été reconnu comme valable et sûr pour accéder aux ERP, l’autotest ne saurait se voir ainsi écarté, au risque de susciter l’interrogation légitime des Français quant à l’objectif premier du gouvernement, qui doit rester le maintien d’une situation sanitaire et non le développement d’outils de coercition à l’encontre des Français qui ne souhaitent pas se faire vacciner« .
 En réduisant singulièrement la durée du pouvoir réclamé par le Gouvernement avec le pass sanitaire de neuf mois et demi à trois mois et demi, en fixant une date de fin au 28 février (source), avec notamment la raison suivante : « la date proposée du 31 juillet 2022 est bien trop lointaine et ne permet pas un contrôle démocratique satisfaisant.« .
La mobilisation du Sénat a été efficace. »

Source : dejavu.legal

Les louveteaux de la louve blanche

Avant même que la formation Envol et Matrescence commence, j’ai partagé un rêve avec les femmes qui allaient devenir des doulamies. C’était dans la nuit du 29 au 30 janvier 2021. J’ai assisté à la mise bas d’une louve blanche. J’ai accueilli ses quatre louveteaux.

C’était un rêve en images, avec un scénario qui avait du sens dans son improbabilité. Au réveil, j’étais perplexe et stupéfaite de m’en souvenir comme si j’y avais vraiment été.

Le rêve

Je regardais des loups dans un enclos, au milieu d’une ville. Au signal d’un son que j’ai entendu, ils ont sauté hors de l’enclos. J’ai entendu dans ma tête qu’ils avaient très faim. Les gens hurlaient de peur. Les loups n’attaquaient personne, ils reniflaient. Je leur ai ouvert la porte d’une boucherie.

Dans la pénombre d’une pièce, j’ai distingué une louve blanche au sol. Quand elle m’a vue, elle s’est transformée en humaine aux cheveux blancs et j’ai vu son ventre rempli. Elle s’est mise à quatre pattes et des louveteaux sont sortis un à un. Quatre petits tous blancs que j’ai réceptionné dans mes mains en disant aux deux premiers « bienvenue dans l’ombre » et aux deux suivants « bienvenue dans la lumière. »

La signification du rêve ?

C’est rarissime pour moi de rêver de manière aussi nette. Avec un scénario tellement étrange et beau à la fois. Si ce rêve a une signification, je n’en ai encore pas saisi le fil.

Le seul indice trouvé sur le sujet est mince : « Que le loup apparaisse sous forme physique ou dans un rêve ou méditation, il peut révéler que vous avez tendance à utiliser votre intuition pour saisir ce qui se passe dans votre vie ».

Un rêve est une pièce dont le rêveur est à la fois la scène, l’acteur, le souffleur, le metteur en scène, l’auteur, le public et la critique. Carl G.Jung


La louve blanche Jonna Jinton

Tomm MOOREWolfwalkers

2021 sans P’tits Cannes à you

Mi- 2021, la culture est restreinte. Réservée à une catégorie. Les autres n’ont qu’à suivre l’exemple. Sinon rien. Pas de p’tits Cannes à you. Punis, cagibi !

Au coeur de la pandémie

Même en 2020, nous avions pu en profiter. Juste à temps avant le deuxième pseudo-confinement qui avait fait tomber à l’eau la fin des vacances. Plouf.

Cette année, nous nous passerons de festival de la culture. De la culture tout court. Elle a vendu son âme. Son accès est réservé à l’élite PASS-teurisée.

ERRATUM : Ingrid Courrèges n’a pas vendu son âme !! Grand merci à elle.

Tournée sans passe

Ma réaction

En réalité, c’est hyper dangereux de mélanger des gens qui ignorent s’ils sont malades ou non. C’est inconscient et égoïste de prendre tous ces risques. Nous pourrions tous mourir. Une vraie extinction de masse. Quelle grosse perte. (Ironie ++)

Quand j’ai vu la programmation, j’ai failli sacrifier mes sinus narines, surtout pour Bastien sans main.

Quel exemple je donne à mes fils, si je craque à la moindre tentation ?

Tant pis, nous nous contenterons des livres du « click&collect » de la médiathèque et de leurs DVD. C’est interdit d’entrer sans laisser-passer.

La France se dégrade t-elle ?

Pour un pays qui prône l’égalité… Ça ressemble plus à de la discrimination. C’est une période de l’histoire qui nous apprend à contourner l’injustice. C’est chouette, ça nous fait réfléchir. Pas de piscine ? Il y a la mer, l’océan, le lac… (c’est vrai pour les habitants de la côte ou proches d’une étendue d’eau). En hiver, c’est revigorant, dixit Wim Hof.

Pas de restaurant, ni de cinéma, ni de musées etc ? Merci les économies pour s’offrir un voyage à pieds ou en van ! La Nature reste accessible sans passe-partout… La question est : jusqu’à quand ? Et surtout quand est-ce que les gens ouvriront leurs yeux et leurs oreilles ? On est en mode collaboration les gars et les gentes dames. Vous cautionnez un mirage juteux pour des gens qui se moquent de vous.

Tout ça, toussa pour retrouver la vie d’avant ? La désillusion risque d’être rude…

A.N.G.E 6, Anne Robillard (science-fiction, fantasy)

Un Dos Tres

L’Italie nous surPASSE semble t-il. En effet, la situation est tellement graaaaave… Il parait que là-bas, ils marchent sur des cadavres à tous les coins de rue, c’est l’horreur, comme dans Contagion.

Ça sent le roussi

Est-ce que ça sert à quelque chose si je demande des explications ? Hum ? Il me manque des pièces à ce puzzle. Exemple : pourquoi les vaccinés ne vérifient-ils pas s’ils sont porteurs ou non du virus, puisqu’ils le véhiculent aussi ? Quelqu’un.e aurait-iel une réponse à cette question ? Dans un monde juste et équitable, un vrai passe sécuritaire sanitaire (autant aller au fond du fond des restrictions des libertés individuelles) proposerait 2 options : avoir contracté le virus ou avoir eu un résultat négatif à un test (fiable, si possible). Ou alors j’ai un sérieux problème de compréhension…Il y a possibilité de me répondre en commentaire. Je lirai vos suggestions. Merci d’avance d’éclairer ma lanterne.

La sentez-vous poindre le bout de son nez cette troisième dose obligatoire à venir ? Et la 4ème ? Et la 11ème ? Mais il va falloir rendre le vaccin de la grippe obligatoire aussi, parce qu’il y a des morts chaque année. Et oui, la grippe n’a finalement pas disparue. La gastro non plus d’ailleurs, mais elle ne tue pas, elle fait juste chier suer.

Le rapport avec la petite enfance ?

Finalement les 80 ans sont tous vaccinés ou presque. Mais de quoi ont-ils peur ???


Sans transition, c’est une chanson espagnole qui illustrera cette digression d’actualité :

Un, dos, tres

Un, deux, trois

Un PASsito pa’lante María

Un petit pasSE vers l’avant Maria

Un, dos, tres

Un, deux, trois

Un PASsito pa’atras

Un petit pasSE vers l’arrière

En musique :

autant danser, on ne va pas se laisser abattre !

Un peu de science, c’est important :

La bébé-box à la française, éd.2022

C’est la nouvelle fausse bonne idée du cabinet du secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles : une bébé box à la française. Cocorico !! Pour accompagner les parents dans leur post-partum et dans leurs nouveaux rôles. La surprise de son futur contenu a largement été commenté. A juste titre.

A la @verinaze « on t’a ramené de la crème »

J’ignorais que les réflexions autour des 1000 premiers jours puissent aboutir à un sac rempli de trucs. (Merci pour l’info, les doulamies). En même temps, ce n’est pas si surprenant. C’est la mode des tote-bag depuis un moment, c’est écolo. Un livre est déjà offert à la naissance dans certains départements. Les parents reçoivent depuis longtemps une boite publicitaire remplie de couches et de cosmétiques. C’est loin d’être nouveau. Pour ne pas trop copier sur la Finlande et depuis peu l’Ecosse- qui offrent une grande boîte-lit remplie de machins à la naissance- un sac en tissu a été choisi pour la France (rapport à la MIN, ex MSN).

Oh mais on n’est jamais contentes nous autres, hein ! Qu’est-ce qu’on a encore à râler ? On nous fait des cadeaux bien-être et préventifs, de quoi se plaint-on ? C’est mieux que rien…

Cette propension à se contenter de « mieux que rien » est purement française, non ?

Qu’est-ce qu’il a ce sac « bébé box » à la française ?

Il contient un problème majeur, à mon sens et à celui de plusieurs d’entre des femmes et des parents. Attention scoop : il contient des injonctions. Et avec les millénaires, nous avons développé des allergies.

Le côté pédagogique du sac : il contient une turbulette (pour bébé turbulent). Outil indispensable pour apprendre à coucher son bébé… Mes pauvres bébés on raté tout ça.

Béziers - L'équipe de la maternité vous conseille sur la meilleure façon de coucher votre bébé
Béziers – L’équipe de la maternité vous conseille sur la façon de coucher votre bébé. Le bébé en image semble réussir à dormir sans, c’est sûrement l’été.

Quelles injonctions ?

Je cite :  » (…) un produit hydratant sera inclus pour rappeler à la mère qu’elle doit prendre soin d’elle et ne pas s’oublier. La « bébé box » sera un sac en bandoulière pour inviter les parents « à sortir, à ne pas s’oublier en tant que parent, à aller faire du sport ou des activités à l’extérieur« .

Quel genre de cerveau a pondu ça ? Des nullipares ou des primipares ou des multipares ou des hommes peut-être bien ? Qu’est-ce qui a bien pu leur passer par la tête ?

Quand je relis mon premier post partum, je ne visualise pas où le produit hydratant aurait pu me permettre de prendre soin de moi, quand je plongeais dans les abîmes de l’inconnu. Je situe mal la place du sac en bandoulière qui m’aurait invité à sortir, à aller faire du sport ou des activités à l’extérieur parce qu’en fait JE N’EN AVAIS NI LA FORCE NI L’ENVIE !! Celles et ceux qui en ont la force et l’envie, n’ont, à priori, jamais eu besoin de sac en bandoulière.

Rhaaaa mais foutez-nous la paix, bordel !! Est-ce que c’est POSSIBLE d’écouter les parents ? Je ne DOIS rien du tout. Je fais ce que je peux. Il serait peut-être temps de nous demander de quoi nous avons vraiment besoin et vous découvrirez que c’est au cas par cas. Cette bébé box à la française, ne saurait répondre à tout.

« Mais c’est un bon début, t’es chiante pénible de voir le mal partout ! »

Oui mais non. Répondre à des besoins fondamentaux-bousculés par une grossesse, un accouchement et un début de parentalité avec du matériel-c’est être à côté de la plaque.

@jout : J’ai découvert un autre sac, autrement plus réfléchi chez Mère nature speaking

Mère Nature

Laissez les mères tranquilles

Je suis en retard sur la télé-réalité française l’information politique nationale (c’est sur voici que j’ai retrouvé l’extrait, donc ça donne le ton). Quand j’ai regardé la dernière vidéo de J’suis pas content TV, j’ai découvert les pleurnicheries du garde des sots, oups sceaux, euh Sceaux. Dur dur de trouver le respect et la politesse dans ce panier de crabes.

A chaud

J’ai un message pour ce monsieur : « les mères ne sont pas TOUTES COMME ÇA ».

Mon gamin, peu importe l’âge qu’il a, s’il est mis en examen, j’aurai du chagrin seulement s’il est coupable. Dans le cas d’un homme plus que mûr, si je suis proche de lui et que je l’ai vu passer du côté obscur de la force, j’aurai surtout honte d’avoir engendré un connard hein ! (re-oups, pardon) Parce que je serai bien naïve de croire tout ce que mes enfants, devenus adultes, disent, sous prétexte qu’ils sont sortis de mon ventre. A un moment donné, il ne s’agit plus de nos enfants de la même manière, quand ils sont majeurs et vaccinés (surtout en 2021). Je suis une mère, pas un argument fallacieux pour faire pleurer dans les chaumières.

Message à mes fils

Ils n’auraient aucun intérêt à parler de moi et surtout pour moi (et qu’en plus je le sache). C’est tellement pathétique d’évoquer sa génitrice adorée, au bord d’une émotion tellement surjouée, qui plus est à la télévision. Les comédiens de ce gouvernement ont un talent fou, on devrait les enfermer dans un secret story : il faudrait découvrir qui a un casier judiciaire vierge et ce serait le/la seul.e à pouvoir en ressortir ! Rhoo j’ai un brevet à déposer sur cette excellente idée !!

Conclusion

C’était un petit aparté, comme ça en passant. Mes fils sauront à quoi s’en tenir… Au cas où, ils m’avaient mal cernée.

Foutez-nous la paix quand vous savez pertinemment que vous vous êtes mis dans la mouise. Assumez vos péchés capitaux. Nous sommes là pour tout, SAUF pour vous servir de paravent ou de prétexte ou d’excuse, capiche ? C’est fini les jupons de maman.

Illustration desdits sexe faible et sexe fort

Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.