Les sports d’hiver avec un 4 ans

Ça fait quelques jours que je suis à la montagne en famille. Ce matin, l’homme qui partage ma vie m’a dit « tu devrais écrire sur les sports d’hiver. Ton ressenti est unique mais sûrement partagé »… Il a utilisé d’autres mots, mais c’est ce que j’ai compris.

J’ai toujours aimé la montagne…en été. Ma première fois en hiver, c’était pour mes 30 ans. J’ai commencé par une semaine de cours de ski à l’ESF. Un calvaire pour moi. Je n’ai jamais eu aucun attrait ou intérêt pour les sports de glisse, encore moins en milieu hostile, froid. Pour accepter de débuter, j’ai fait un effort incommensurable et surtout je voulais savoir ce que mon fils aîné allait vivre… il l’a mieux vécu que moi et pourtant ses débuts ont été très compliqués  d’après notre entourage. J’ai su que je ne remettrai jamais plus mes pieds dans des chaussures de  torture ski dès que je les ai essayées. Je me suis mise en mode automatique à chaque cours pendant 5 jours. Ensuite je n’ai plus voulu en entendre parler. J’ai quand même essayé le snowboard quelques années plus tard. Étonnée et agréablement surprise, j’ai découvert  qu’éprouver du plaisir sur la neige était possible.

Tout ça pour dire qu’en tant que mère, je comprends mal que l’on inflige cet apprentissage aux jeunes enfants. Ça a été le cas pour mon fils aîné. On ne lui a pas trop expliqué ce qui l’attendait. Il avait 6 ans. Il a fini par apprécier le ski quand il a arrêté les cours collectifs, des années plus tard.

Le Cadet a demandé à skier dès ses 3 ans…alors à 4 ans, le voilà sur des skis et il adore ça. J’ai eu quelques réticences alors son père a choisi l’ESI…c’est une école de ski qui se veut moins « scolaire ». Et en effet,  c’est très très différent et assez bluffant car dès le premier jour il a pris le tire-fesse ! Les premiers temps, je regardais l’enclos des piou piou et je me disais qu’eux au moins ils étaient en sécurité, encadrés, même s’ils étaient 15. Avec Cadet ils étaient 6 pour le week-end de Pâques, puis ils ont été 3. Ils ont progressé à toute vitesse. En 3 jours, ils savent tourner, freiner et s’arrêter. Alors que j’ai galéré une semaine entière pour éviter de tomber. Ils s’éclatent déjà alors que je n’y ai pris aucun plaisir. Les enfants ont des ressources naturelles stupéfiantes. Je suis scotchée. Le moniteur est d’un calme olympien, un moine zen sur ski. Il est aussi super cool. Les enfants sont là pour s’amuser. Je n’ai jamais trouvé le ski amusant. Jamais.

Aujourd’hui encore quand je regarde les skieurs, je ne comprends pas. Toute cette énergie pour se préparer, enfiler, porter et surtout marcher avec tout cet attirail…monter, descendre, remonter, se les geler, redescendre, tomber… je suis ébahie par ce va et viens et ces files d’attente. Ça me dépasse.

J’accompagne ma famille pour profiter des paysages et du bon air. Les balades en raquettes m’ont réconciliées avec la montagne en hiver. Mes plus chouettes expériences ont été le snowboard sur de la poudreuse et une balade en chiens de traîneaux.

En tant qu’EJE, d’après mes observations et mon expérience sur le terrain en saison d’hiver, emmener des enfants de moins de 3 ans à la montagne en hiver, c’est éprouvant. On passe son temps à les habiller, les déshabiller, les rhabiller, les moucher, les consoler, les réchauffer, leur mettre de la crème solaire, leur remettre leur masque ou lunettes… Qu’ils soient en crèche ou chez les piou-piou, pour la plupart, ils pleurent, ils sont fatigués, ils ont froid, ils veulent rester avec leurs parents et ils ont faim… qu’ils apprécient ou non le ski ou la luge !

Peut-être que je suis câblée pour être à l’écoute du mal-être de mes contemporains, surtout celui des enfants. Peut-être que ma mission est d’ouvrir  les yeux de certains adultes sur ce que l’on exige des autres, en général. C’est ce que je vois en premier lieu, le malaise des uns et le déni des autres.

J’ignore s’il y a un âge idéal pour commencer un sport de glisse d’hiver. Je suis simplement convaincue que l’ENVIE de l’enfant ou de l’individu est essentielle pour que cela soit et reste un plaisir. Parce qu’on est d’accord que cela est un loisir ?! Par définition, un loisir est plaisant. L’enfant apprend si c’est amusant, sinon il subit. Les adultes choisissent déjà  énormément pour les enfants alors si on pouvait les laisser vivre parfois, ils nous en seront reconnaissant.

Avez-vous des expériences de sports d’hiver avec vos enfants ? Je serai ravie de les lire en commentaires.

 

Lecture 3. Comment embobiner votre enfant

"Ce sont malheureusement les 
choses les plus simples:
se laver, s’habiller,
manger, se coucher ou 
aller chez le médecin, 
qui provoquent les crises 
les plus courantes. 
Aux accès d’autorité 
ou aux crises de nerfs,
les deux auteurs proposent
l’alternative de transformer
le conflit en jeu, en ruse,
en secret ou en complicité,
afin d’obtenir plus ou moins
le résultat escompté dans 
un délai décent et sans aller 
jusqu’à la fessée… avec, 
pour l’enfant, la satisfaction 
d’obéir sans avoir l’air de céder !
Il n’est pas impossible même
que tous les protagonistes 
passent un bon moment à 
transformer le bain, le 
dîner ou le brossage des 
dents en moment de franche
rigolade !"

Après le continuum, j’avais besoin d’une lecture plus légère. Avec les 15 jours de vacances, j’ai moins lu.

J’ai retrouvé un livre acheté il y a des années, jamais lu. Je me souviens en avoir discuté avec Jérémy, EJE, sur Facebook. Il trouvait le titre peu engageant. C’est exactement le genre de titre qui attire mon attention comme « Sein ou biberon, choisis ton camp ! » Ça m’interpelle. Ça me donne envie d’y jeter un œil.

J’admets que la définition d’embobiner est peu flatteuse « (Figuré) (Populaire) Entortiller quelqu’un par des cajoleries ou des raisonnements captieux ; tromper. » C’est la traduction de « how to con your kid » to con=duper.

Les enfants méritent mieux que d’être trompés ou dupés.

J’ai été EJE aux 6/7 ans de mon fils aîné. Je n’ai jamais ressenti le besoin de l’embobiner. D’un tempérament proche du mien : calme en surface, introverti mais pouvant être sociable, compréhensif et patient en apparence, nous cohabitons avec aisance.

Pour le Cadet, c’est une autre paire de manches. De caractère opposé. J’ai l’impression d’avoir engendré un extra-terrestre…Déterminé, moteur,  jovial, bruyant, bon vivant. Il a choisi la colère comme moyen de communication extrême et s’en sert trop souvent à mon goût. Du coup, j’ai appris à ruser malgré moi. J’avoue , j’avais un peu pratiqué sur le terrain… en dernier recours avec des tempéraments… explosifs. Le but c’est d’éviter l’explosion, on est d’accord ? De l’enfant et accessoirement du parent. Pour cela, il s’agit d’apprendre à déminer, donc à identifier les déclencheurs, à les anticiper et enfin à les étouffer dans l’œuf. Je parle des explosions inutiles, celles pour un oui ou un non. Je pense qu’il y a des colères utiles, celles pour exprimer une émotion. Quand un enfant explose à chaque contrariété, c’est extrêmement fatigant pour l’enfant autant que pour l’adulte.

De prime abord, je me suis dit que les deux auteurs étaient un peu tarés, fadas à côté de la plaque. En fait, ils sont américains, culturellement largement plus détendus que les français. Ils adorent les félicitations « good boy/girl ; good job ! » alors que l’excès de félicitations a aussi son coté obscur. Je constate, aujourd’hui, que de nombreux adultes exigeraient presque une médaille à chaque passage du balai, linge étendu et autres exploits accomplis surtout pour les tâches ménagères !!! [Aparté : vivre en famille, c’est être partenaires les uns des autres et non des assistants qui mériteraient une prime pour leurs bons et loyaux services.]

Reste qu’obéir me semble  complètement inapproprié concernant le quotidien avec des enfants. Je galère moi-même avec l’éducation que j’ai reçue et qui m’a façonnée. Bien sûr, obtempérer et obéir illico presto en font partie. J’ai bien du mal à m’en dépêtrer. Pourtant je suis convaincue qu’un enfant n’a pas à obéir. Il participe. Il est sur Terre pour vivre et c’est l’adulte qui lui explique les règles du jeu pour rester en vie dans le respect des autres et de son environnement… Ah pardon, je confonds avec la vie au pays des Bisounours !

J’ai donc été agréablement surprise par la bienveillance, très présente, malgré le ton parfois décalé et l’utilisation d’un vocabulaire négatif : obéir (participer), idiot (farfelu), ruser (détourner l’attention) . Je suppose que c’est de l’humour parce que ça m’a, parfois, fait rire mais je ne suis pas une référence en la matière. A la lecture de ce livre, j’ai trouvé des astuces vraiment bien pensées et que je mettrais en pratique, tels que les espaces de coopération, les espaces neutres, la musique pour les tâches ménagères etc. D’autres sont du pur bon sens et gagneraient à être plus répandues comme cesser de forcer au bisou pour les bonjour et au revoir, apprendre à respirer pour se détendre etc. Quelques astuces me paraissent un peu tirées par les cheveux, comme gronder et punir « le meuble qui a fait mal ». J’ai quand même des réticences à mentir à mon enfant. Son imaginaire est suffisamment riche, inutile d’en rajouter une couche. Donc, non la crème solaire ne lui donnera aucun pouvoir magique !

Autre astuce positive : compter se fait sur le ton de la compétition envers soi-même (battre son propre record). Rien de menaçant à effectuer une fois que le parent a fini de compter jusqu’à 3 ou 10, par exemple. Les auteurs mettent un point d’honneur à ce que cela montre une notion du temps qui passe, sans punition à la clé.

Les thèmes qui m’intéressaient le plus se trouvent à la fin du livre. Disciplinée en lecture, je l’ai lu dans l’ordre. Arrivée au chapitre  des fameux repas et coucher, j’ai souvent écarquillé les yeux !

En intro, je cite « quand il est question de nourriture, les enfants sont fourbes« . Hum hum ! Selon la définition, c’est une performance très adulte, il me semble. Je comprends mal comment l’appétit, qui est, tout de même, absolument subjectif, pourrait rendre un enfant « sournois, vicieux, qui fait les choses dans le dos, qui arrive à ses fins par la tromperie ».

Plus loin : « c’est une mauvaise idée de manger devant la télé mais écouter de la musique pendant le repas convient tout à fait. Laissez votre enfant choisir ce qu’il a envie d’écouter. » Sur le principe, c’est assez évident mais concernant Cadet, si je lui demande son avis, nous écouterions AC/DC en permanence, donc non merci.

Je me rends compte que je mets en pratique plusieurs de leurs suggestions, comme faire participer son enfant à la préparation du repas. Hélas, ça ne change quasiment rien à la sélection alimentaire de Cadet. Il y a d’autres propositions qui m’ont bien fait rire, tellement j’imagine mal mon fils « se faire avoir » ainsi ! Par exemple, que je nomme les brocolis « bébés arbres », non seulement ça pourrait l’étonner, car ni les arbres ni les bébés ne se mangent, mais en plus, le goût restera le même, hein ! Au milieu de tous ces conseils farfelus, celui d’utiliser une marionnette me semble judicieux ; une sorte de médiation. J’ai aussi remarqué que des enfants changent complètement leur comportement quand une marionnette s’adresse à eux. Pour quelles raisons ? Mystère non élucidé. Par contre, proposer une cuillère du plat et une cuillère de glace/dessert, l’une après l’autre ou lire/raconter une histoire, ce sera sans moi. La conclusion du chapitre repas m’a rassurée « Ne faites pas du repas un combat. les enfants ne dépériront pas. » Au sujet du coucher, j’ai moins grincé des dents, c’est déjà plus sensé.

J’arrête ici de dévoiler le contenu du livre. C’est mieux de le lire. Je peux le prêter (j’ai gribouillé dedans, je le garde) si vous êtes dans le 06.

 

Être EJE

Suite à des questions posées via Instagram, je me suis dit qu’y répondre publiquement pouvait permettre à d’autres de se faire une idée du métier.
EJE
1) En quoi consiste le métier d EJE ?
Selon moi, c’est accompagner des enfants dans la continuité de leurs parents pendant que ceux-ci sont absents temporairement (ou plus selon les lieux d’accueil). Accompagner c’est être présent sur les temps d’une journée et répondre aux besoins des enfants à différents niveaux (cela implique des propositions éducatives variées). Le rôle de l’EJE et ses missions sont bien plus nombreuses et parfaitement détaillées sur plusieurs sites internet, notamment celui de la FNEJE. Cette réponse, c’est mon idéal.
2) Qu’est ce que vous aimez le plus dans votre métier ?
Être en présence des enfants, de leur spontanéité, leur authenticité et leur candeur. Échanger, rire, jouer avec eux. Partager leur existence. Identifier et répondre à leurs besoins avec bienveillance.
3) Qu’est ce que vous aimez le moins dans votre métier ?
Les adultes…plus sérieusement…la quasi exclusivité féminine des équipes et toutes les problématiques (souvent superficielles) qui en découlent. Même si j’apprécie la majorité de mes collègues, je me passerai bien de l’aspect managérial de la gent féminine.

4) Quelles sont les qualités requises pour exercer ce métier ?

La capacité d’adaptation me semble indispensable (cela englobe un paquet de qualités). Un minimum de goût pour les autres. Même si je déteste la polyvalence, c’est un plus.

5) Où travaille l’ éducateur de jeunes enfants ?
Partout où les enfants sont accueillis, en Théorie. Sur les rives du pays de la Pratique, les EJE sont, hélas, cantonnés dans les EAJE (crèches, haltes, alsh…)
 6) Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent exercer ce métier ?
Faire des stages d’immersion autant que possible, pour connaître les lieux d’accueil dans lesquels on se sent le mieux et envisager ses limites. Faire une psychothérapie c’est, à mon sens, très important.
Si vous avez d’autres questions, je suis disponible pour y répondre.
 

Carnaval des petits loups

Édition 2018 à Cannes.

Grande première depuis que nous vivons dans le département. Ceux qui me suivent savent que ce genre d’événements est loin de me ravir mais que ne ferait-on pas pour rendre ludique des vacances au temps souvent maussade ?

Le soleil étant, enfin, au rendez-vous et comme il nous manquait depuis un trop long moment, passer enfin du temps dehors nous a fait du bien.

Les chevaux de la police montée étaient là. Cadet a adoré leur donner à manger. C’était une bonne idée pour patienter jusqu’à l’arrivée des surprises.

Le thème était les supers héros. Je n’ai aucun déguisement de ce type. Cadet était en chevalier et une collègue m’a prêtée un kigurumi de panda roux. J’ai consenti à faire cet énorme effort et Cadet a beaucoup apprécié !

Nous avons donc vu Wonder woman, 2 Spiderman  (connais pas le second), Batman et sa femme (?) et Iron man. Ça fait un bail que je ne suis plus les Marvel au cinéma. Le dernier film que j’ai vu mélangeait déjà pas mal de héros et je n’y comprenais plus grand chose.

Le programme tel qu’il était exposé sur le site de la mairie a légèrement différé du déroulement du jour. Ça a un peu cafouillé, engendrant chez moi une fatigue nerveuse envahissante, mais j’ai réussi à tenir jusqu’au bout…bravant le bruit, le mauvais son ( mes oreilles « saignent » souvent pendant ce genre de festivités), la foule et quelques gremlins (aucun zombie ;-))

Nous avons réussi, après beaucoup de changements de consigne de sécurité (dont l’idée saugrenue de laisser les enfants seuls dans le train !!!), à descendre une partie du boulevard dans le petit train touristique « Thomas le train » derrière la parade des supers héros. Cadet était aux anges. Le coût d’une visite touristique de la ville avec ce train est hors budget pour mon porte-monnaie. C’était offert pour l’occasion (500 mètres, à peine, parcourus.)

  

L’ambiance était familiale et bon enfant sans trop d’hystérie ou de bousculade. Malgré les demandes incessantes des organisateurs, dispersés dans la rue, d’attendre avant de se rendre au goûter, nous y sommes allés car les plus jeunes enfants sont fatiguables donc vite impatients et agités (ce que semble ignorer certains adultes). Pour le goûter, il a fallu jouer des coudes et surtout encore attendre. Je vais faire ma rabat-joie mais une brique de jus, une madeleine et trop de bonbons en vrac dans un si grand sac en plastique, c’est peu écolo-économique quand on connait les restrictions budgétaires de cette ville. A revoir pour l’année prochaine.

En conclusion, quand j’ai préparé Cadet en lui lisant le programme sur internet,  nous nous étions imaginés tout autre chose mais c’était quand même bien sympa et amusant. Ça lui a plu, ça m’a surtout plu de passer du temps avec ma copine et ses filles. Le soir j’étais sur les rotules et lui encore tout excité en racontant la journée à son père.

 

« La vie est un jeu ». FIJ 2018

Belle surprise : du recyclage !

Pour cette édition 2018 du Festival International des Jeux, je m’y suis rendue en famille, dimanche après-midi…Très mauvaise idée, puisque que tous les gens des environs ont eu la même. Il pleut depuis des semaines, il faut bien passer le temps ! C’était compliqué de s’y rendre à un autre moment. Chanceux, nous avons trouvé rapidement une place gratuite, malgré tout le secteur bouclé. Nous sommes entrés, sans attente, grâce à l’accès famille qui donne directement à l’étage, aménagé pour les enfants. Heureusement, parce qu’il pleuvait fort ! Aparté : par mesure de sécurité, nous avons du laisser une bouteille d’eau d’1,5 L à la consigne…trop grande. J’avais prévu une gourde plus petite, on a pu boire. Je comprends ces mesures mais à 4, une bouteille était utile pour s’hydrater dans ce lieu surchauffé. Comme par hasard, il était possible d’acheter le même format à l’intérieur. C’est le genre de détail que je trouve agaçant.

Un des seuls endroits pour jouer ensemble : la pêche à la ligne.

J’ai passé trois heures dans un brouhaha, comme je les déteste et avec des annonces régulières et anxiogènes d’enfants perdus. C’était pour la bonne cause : JOUER. Cela dit, ceux qui me connaissent bien savent que, jouer n’est pas vraiment ma spécialité. Je préfère observer les autres. J’ai bien essayé de jouer avec Cadet mais ce fut compliqué, peu de places à chaque atelier ou énormément d’attente. Il est facile à contenter, donc l’impasse sur l’aire des @playmobil a été bien vécue pour découvrir des jeux nouveaux. Il a du renoncer aussi à la peinture, ça a été plus compliqué. Il a réussi à se détendre avec le sable magique pendant un long moment. J’ai fait mon EJE, en laissant le papa avec ses fils, pour aller découvrir les nouveautés, avec pour mission de trouver un jeu familial (dès 4 ans) à durée supportable pour tous et amusant ! Sacré défi !

le paradis des enfants, l’enfer des parents…comme moi.

Nous y avons tous trouver notre compte, les grands ont tester des jeux vidéos et/ou des jeux virtuels, les autres des jeux d’enfants. Malgré l’oppression du bruit et de la foule, il était possible de trouver des temps et lieux plus calmes, à l’écart, pour goûter et se ressourcer. Les stands de bonbons sont toujours là, pour le fameux : des jeux et du…sucre !

J’ai rempli ma mission. Avec l’aide des personnels du festival et leurs conseils, démonstrations et après de nombreux tests et d’hésitation, j’ai opté pour Kikou le coucou d’Haba : il faut aider ce curieux oiseau à faire son nid… Bon, Cadet et moi, avons un degré de patience assez bas, donc ça a plus le don de nous énerver, mais on rigole bien quand même !

As d’or enfants 2017 à Cannes

Bilan : l’année prochaine, je trouverais le moyen d’y aller vendredi, quand il y a moins de foule, pour au moins faire du repérage.

Parcs de jeux Indoor

C’est typiquement le genre d’endroit que j’ai beaucoup de mal à comprendre. J’ai du m’y rendre une fois pour accompagner l’aîné à un anniversaire et comme c’était la famille, je n’étais pas restée. Le concept est une idée  qui me semblait logique en Loire-Atlantique : une immense aire de jeux d’intérieur, idéale quand la météo empêche de rester trop longtemps dehors.

FUN CITY- Cannes la Bocca

Ce matin, Cadet était invité à son premier anniversaire qui avait lieu dans le même concept, dans les Alpes Maritimes .  J’étais souvent passée devant et j’en avais entendu parler mais n’y voyais aucun intérêt puisque nous sommes soit chez nous, soit en plein air : plage, montagne, jardins…  La météo est plus douce ici. Sauf ces temps-ci et précisément ce matin. Tant mieux. Ça m’aurait rendue encore plus irritable de passer deux heures dans un hangar mal insonorisé rempli de gamins surexcités si la journée s’annonçait ensoleillée.

La moyenne d’âge était de 3 ans et demi, donc la majorité des parents est restée. De toutes façons, Cadet refusait de s’y rendre si on ne restait pas avec lui. Il n’avait aucune idée  de ce qui l’attendait, c’était une première. Solidaires, nous y sommes allés en couple, pour se passer le relais. La  découverte a été un grand moment d’excitation et de joie. Il a adoré jouer avec son papa, avec les copains… mais au final, surtout avec son père. C’est une structure impressionnante qu’il a eu besoin de découvrir accompagné.

Le « pack » anniversaire comprend le goûter. Le choix s’était porté, unanimement, sur des crêpes. Ils se sont régalés. Par contre, mon avis au sujet du goûter reste subjectif, c’est-à-dire que c’est regrettable de voir autant de cochonneries proposés à de si jeunes enfants : sodas, bonbons, pâte à tartiner, boissons, le tout de marques contestables.  Pas étonnant que les enfants se transforment en gremlins ou en zombies à l’issue du temps passé là-dedans. Vu le prix de la prestation, un effort pourrait être fait sur l’alimentaire.

Au bout d’une heure, j’ai commencé à montrer des signes d’alerte « faut que je sorte d’ici » alors j’ai pris un en-cas pour tenter de m’isoler un peu. En plein milieu de la salle, ça reste difficile. Il m’aurait fallu un casque anti-bruits. C’est possible de petit-déjeuner, déjeuner et goûter sur place à des prix similaires à  ceux du wagon restaurant du TGV (pour mon budget,  c’est comme jeter de l’argent par les fenêtres) . Si des gens parviennent à rester une journée entière dans cet horrible endroit (selon moi), vraiment chapeau bas. C’était mon point de vue de maman asociale, psychorigide, allergique aux bruits et aux gremlins-zombies. Le pire c’est la musique en fond sonore, que dis-je ?  c’est ni plus ni moins que du vacarme ! Un jour, j’oserai demander l’intérêt d’un niveau sonore aussi élevé. Je me demande même si le nombre de décibels est aux normes.

En tant qu’EJE, je dois bien reconnaître que c’est pensé, sécurisé et amusant. Cela encourage les enfants à appréhender leur motricité globale mais aussi à se repérer dans l’espace. Cela permet de tester de nouvelles structures motrices et de répéter à l’envie pour s’adapter et affiner diverses expériences. Pour des enfants d’une même classe/école, cela permet de jouer ensemble dans un contexte différent et ainsi nouer des liens autres que scolaires. Pour les parents, c’est aussi un moyen de faire connaissance.

Cadet qui ne voulait pas y aller a finalement beaucoup aimé, malgré une grosse fatigue au moment de partir. Au moins, il n’y a pas eu nécessité de « négocier » le départ. Lui aussi n’avait qu’une envie : rentrer à la maison pour se reposer. Les chiens ne font pas des chats.

 

Circus Party-Mougins

Même concept. Autre lieu.

Cadet a réclamé à retourner y jouer, alors nous avons tenté la concurrence pour cause de météo encore défavorable et épuisement des idées d’occupation à la maison.

Le site est plus grand mais pas  forcément mieux conçu, sauf la proposition de jeux, d’après le papa de Cadet.  Le fond sonore était déjà élevé à notre arrivée, rien qu’avec les bruits d’enfants et sans musique,  un chouïa plus supportable. Je suis restée assise 10mn. J’ai fini par sortir pour me ressourcer dans le magasin bio d’à côté et découvrir que le soleil était revenu !

Notre seuil de tolérance a été plus court, malgré toutes les différences positives : plus d’espace, « moins » de bruit…d’après un ami qui travaille dans l’acoustique, il y a moyen d’insonoriser mais c’est coûteux. Je suis sûre que j’apprécierai mieux.

Aucune difficulté à s’en aller surtout que nous avions faim. Vus les tarifs de la carte du déjeuner, on devait partir sous peine d’exploser notre budget loisirs. Le règlement est le même dans tous ces parcs : interdit de manger ou boire ce qui vient de l’extérieur…paraît que c’est légal. Donc si ton enfant est allergique et bien tu te débrouilles pour venir en dehors des repas ou tu trouves un autre divertissement…? J’ai quand même sortie la gourde d’eau.  Je suis certaine que c’est illégal de refuser à quelqu’un de s’hydrater et pour la planète, le plastique devient une plaie.

En conclusion, je suis sûre de ne jamais y remettre les pieds pour mon bien-être, égoïstement. Ça deviendra une sortie entre père et fils, puisque c’est fermé quand, éventuellement, ce serait plus calme en semaine.

 

 

Lecture 2. Le concept du continuum

la maison du porte bébé

Pour être honnête, je souhaite lire ce livre depuis des années. Comme je suis sensible aux signes, aux circonstances et très à l’écoute de mon intuition, j’ai compris que les difficultés que j’ai eu à l’obtenir étaient un indice sur le fait que je n’étais pas prête à l’avoir entre mes mains ni à disposition de mon intellect. A la lecture, ça se confirme. Je le lis, à petites doses, depuis le début du mois. C’est ma lecture mensuelle sur le thème de la petite enfance. En fait, je le savoure et le crains à la fois. C’est une souffrance et une confirmation, une réelle douleur qui vient de très loin…

Cet écrit commence de manière peu objective. Je ne me gêne plus, sous couvert de pseudo-pudeur, pour exprimer mes ressentis. Après tout, si ça dérange, il suffit de cliquer sur une petite croix en haut à droite de l’écran. Mon avis, à chaud, serait personnel surtout que je suis bousculée depuis que je l’ai commencé. C’est bien la première fois, qu’un essai me fait cet effet. J’écris sans l’avoir terminé, afin d’apaiser mon rythme cardiaque.  Si vous êtes curieux de nature, je vous encourage à le lire, ça vaut vraiment le détour et la peine (si cela évoque quelque chose pour vous, vérifiez qu’il y a des mouchoirs à proximité). Par contre, c’est de l’ordre de l’observation et si vous cherchez un appui scientifique, vous serez déçus. Un compte-rendu/avis de ma part serait inutile, surtout qu’il y en a quelques-uns, très complets, sur le net :

Vers une parentalité naturelle

Un livre bouleversant (et c’est rien de l’écrire)

Filliozat contre Liedloff : personnellement, je m’en fous des « preuves » que ces deux autrices avancent ou non. C’est mon cœur qui a lu ce livre. Ma tête a laissé toute la place…et mes expériences d’enfant et de mère sont mes preuves concrètes.

Pour les anglophones : The Door Of Perception

DOP

Je continue ma lecture. Peut-être qu’un jour, je saurai en parler avec plus de recul. En attendant, je laisse au temps son travail d’intégration du concept que je ressens plutôt comme une façon de vivre qui m’est familière mais que je constate un peu ratée ou presque perdue…le fameux bonheur perdu que nombre d’entre nous recherche.

Pour le mois prochain, je tâcherai de sélectionner un livre plus « académique », conventionnel, au risque de m’ennuyer. Surtout qu’il y en a un autre qui attend depuis plus d’un an, celui de Céline Alvarez. Je l’ai commencé, je l’ai reposé, recommencé, rereposé. Re-vivre la scolarité « mouvementée » de mon fils aîné et celle du cadet qui commence tout juste, rend cette lecture vraiment difficile.

Obligation vaccinale 2018

Je suis EJE, je ne suis sûre de rien d’un point de vue « médical » et « scientifique » sur la question du vaccin.

En tant que mère, je suis peu informée…même si je sens bien qu’aucun industriel pharmaceutique ne mérite ma totale confiance. Hélas, je suis peureuse. J’ai une trouille bleue du tétanos et autres horreurs. Mes fils sont donc vaccinés au minimum pour le cadet, au maximum pour l’aîné.

Il n’y a que certains rappels pour lesquels j’ai tenu tête à la pédiatre du cadet. Celle de l’aînée avait toute ma confiance. Quant à moi, je dois avoir reçue la panoplie complète…j’en conserve des traces.

Cela dit cette histoire d’obligation me chiffonne. J’aurai détesté être obligée. Si je l’avais été, j’aurai exigé un bilan complet pour mon enfant avant chaque vaccin, comme le mentionne la loi. D’ailleurs si j’avais eu connaissance de ce droit avant cette polémique, j’en aurai fait usage. @jout : suite à une « épidémie » de rougeole dans quelques villes françaises, j’ai demandé à la nouvelle pédiatre de mon fils ce qu’elle pensait de la seconde injection du ROR pour Cadet. J’avais refusé de la faire peu après la première. Il faut savoir qu’elle est proposée arbitrairement simplement au cas où la première n’a pas « fonctionné ». Or le seul moyen de savoir si c’est bon ou non est d’effectuer une sérologie. Ok alors faisons ça, lui ai-je dit, encore une piqûre cela dit… sauf que ce n’est pas pris en charge par la sécurité sociale ! Aberrant. Du coup, il a eu la seconde injection sans vérifier s’il était suffisamment immunisé par la première.

Et puis nous avons des droits, il me semble, en tant que patient et responsables légaux de nos enfants. C’est peut-être une bonne intention pour la collectivité d’étendre la vaccination, mais la présenter de manière répressive, en obligeant, c’est infantilisant et ça ternie cette pauvre République (déjà bien entamée). Y’en a marre d’être mal informés ou de devoir chercher la bonne information comme une aiguille dans une meule de foin.

Que dit la loi ? @jout : loin de moi l’idée de vous dire quoi faire hein ? Non, non, non. Mais faire un choix en conscience, c’est bien aussi.

Comment surseoir à la vaccination ? 

De quoi entamer un bras de fer avec l’Éducation nationale.

Lecture 1.

MANUEL DE SURVIE DES AP ET DES EJE

J’ai mis un peu de temps à le lire. Ça se lit autrement qu’un roman et j’en ai lu trois en même temps que ce manuel.

Pour les + de ce livre, j’aime :

– son format. Idéal dans un sac.
– sa structure  : pratique à utiliser avec son index et sa table des matières détaillés.
– son ton : il est juste. Je ne saurai argumenter. C’est un ressenti. Écrire à 4 demande sûrement des consensus. Le résultat ressemble à la neutralité de la Suisse. C’est impartial.
– ses illustrations : pas pour leur style, mais pour leur présence. Mes yeux ont apprécié.


– son contenu : clair, concis. Exactement ce que je recherche pour un manuel de survie. Si nous avons besoin d’approfondir, des références sont proposées. Je suis restée sur ma faim pour le « parler bambin » mais l’essentiel est expliqué.

Pour les – :
– l’allaitement, que ce soit pour les parents ou pour les professionnels, est à peine effleuré. Je sais que le rôle de l’EJE est concentré sur l’enfant. Pour ceux qui me connaissent, c’est un sujet que j’ai à coeur. Sûrement parce que je ne souhaite à personne de vivre mon expérience difficile.

[Aparté :  C’est-à-dire de tirer son lait à la va-vite durant une pause déjeuner d’1h. Selon mon ancien employeur, tirer son lait ce n’était pas allaiter donc je n’avais pas le droit à l’heure, (2 fois 1/2h) en dehors de la pause légale. Des fois que je revende le lait tiré au marché noir ou que j’en fasse du fromage que je serai allée vendre au marché de Forville (marché cannois). A 80 € le litre, j’aurai été riche. Sauf que si je n’avais pas été aussi épuisée, j’aurai préféré avoir un surplus et le donner à un lactarium. …Oui j’avoue que cet épisode me reste en travers de la gorge,  quand j’y repense, car c’était vraiment de la mauvaise foi et un cruel manque d’humanité. Disons que la fatigue engendrée n’est pas étrangère au burn-out qui, inévitablement, a suivi…]
Je trouve donc cela dommage que cette information soit la grande oubliée de ce manuel. De manière concise, il me semble important que les parents et les professionnels sachent ceci :

 "Art. L 1225-30.
 Pendant une année à compter
 du jour de la naissance,
 la salariée allaitant son 
enfant dispose à cet effet
 d’une heure par jour durant
 les heures de travail.
 Art. L 1225-31.
 La salariée peut allaiter 
son enfant dans
 l’établissement."

Pour en savoir plus : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1769

C’est un détail qui avait, selon moi, toute sa place dans le chapitre « législation », après le congé parental.

Aucun autre point négatif pour ma part. A part une incompréhension du choix de l’ordre des thèmes notamment l’entretien d’embauche entre les chapitres de l’observation et de la distance professionnelle puis la Validation des Acquis et de l’Expérience au milieu de la bientraitance et de la co-éducation dans la partie « cadre ». J’aurai bien lu « qu’est-ce que le lien d’attachement ? » et  « quelle place pour les câlins, bisous et surnoms ? » après la distance professionnelle au lieu de quitter les « transmissions »  (page 325) qui évoquent la co-éducation (page 229) et la distance professionnelle (page 213),  par exemple. Ce qui me fait dire qu’un manuel ne se lit vraiment pas comme un roman !

Je suis la dernière à avoir une logique dans mes pensées et mes écrits donc ce n’est pas une critique, c’est un simple constat.

Je trouve l’écriture inclusive illisible mais en dessous du paragraphe sur les « qualités requises en tant qu’éducateur de jeunes enfants » (p250), il est écrit  » il faut savoir être créative ». Je sais que le métier est majoritairement féminin. Dans ce cas, c’est plus français de choisir soit le féminin, soit le masculin.

Concernant le chapitre pratique, je trouve dommage que les pistes proposées soient souvent tournées en mode négatif quand on sait que le « ne pas » se faufile difficilement jusqu’au cerveau.

Concernant le secret professionnel évoqué à la fin du chapitre des transmissions, il me semble que la législation évoquée, page 33, parle de discrétion concernant les Auxiliaires de puériculture et les Éducateurs de Jeunes Enfants .

Pour les câlins et bisous, je comprends le positionnement proposé mais je maintiens que ce que l’adulte ne VEUT PAS importe autant que ce l’enfant VEUT.  En pratique, il y a des situations dans lesquelles je peux refuser un bisou, parce que ça me déplaît. Je l’explique à l’enfant et il comprend. A la place je propose un moment sur mes genoux et contre moi, si l’enfant est d’accord. Le bisou n’a pas à avoir le monopole quand un enfant a besoin d’être rassuré ou consolé. Apprendre le consentement, c’est aussi du respect réciproque entre tous les individus.

En conclusion, j’ai appris des choses et j’en ai revues d’autres. Comme je ne sais rien « par cœur » et que j’en apprends tous les jours, ce livre est donc un genre de pense – bête (non péjoratif).

Sans parler de « bible du pro de la petite enfance », je dirai que c’est un manuel utile, une sorte de référentiel. Indispensable ? Je ne sais pas. Comme il regroupe de nombreuses infos importantes, il pourrait le devenir. Quand internet  ou d’autres titres sont inaccessibles, il le sera, c’est certain puisque je peux le mettre dans mon sac !

Cela dit, le monde de la petite enfance est mobile. Pour certains thèmes, ce livre aura peut-être, régulièrement, besoin d’une mise à jour.

Dans tous les cas, je remercie les auteures pour leur investissement, leur professionnalisme et ce partage.

Ce livre a toute sa place dans mon sac D’EJE.

2018

Cela fait plusieurs années, voire depuis toujours…-mais de manière plus prononcée, depuis que je suis sur le chemin d’être « moi-même »- que je parviens difficilement à formuler des vœux, des souhaits chaque année au premier janvier…déjà pour moi, alors pour les autres…sans parler des résolutions.

Anne-Estelle a trouvé des mots, alors je les partage. Comme pour la vidéo de Solange, concernant les cadeaux à Noël, ça s’approche de ce que je ressens. Sans parler d’originalité, je trouve que ça évoque une authenticité qui se perd, même si je sens bien la sincérité de ceux qui me souhaitent encore le meilleur possible. Merci et désolée, si en retour, je bafouille des « à toi aussi » maladroits.

 

Mon premier défi sera de lire un livre par mois, sur la thématique de la petite enfance, et plus si possible.

Je commencerai par « le manuel de survie des AP et des EJE » que j’attends. Je me suis décidée à l’acheter. Je pense le garder à vie, vu son titre 😉 Oui, je reste EJE dans l’âme, même si j’ai quitté le terrain. Je partagerai mon avis, si ça intéresse.

 

Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.