C’est mon site, j’y écris ce qui me plait. Ce nouvel an lunaire me parle particulièrement car c’est une date palindrome qui est aussi celle de ma naissance, il y a…un certain nombre d’années. Autant le nouvel an grégorien m’ennuie, autant le lunaire m’a toujours fascinée, peut-être parce qu’il a plus de sens, de mon point de vue.
C’est prévu et organisé, l’année s’annonce remplie de rencontres, bien plus d’une ! Pas de prédictions farfelues pour ce gâteau de la chance !
Je suis allée lire quelques informations sur l’année du buffle. J’ai vu « travail-discipline et labeur »…Tout ce que je déteste, mais que je suis capable de vivre et d’expérimenter, par passion. Je me sens prête. 2020 a été formidable, suffisamment reposante pour moi et je n’ai pas peur de l’exprimer. Donc, place à l’ouvrage !
Suite à un débat, auquel je n’ai pas participé sur instagram (page à laquelle je n’étais pas abonnée), j’ai choisi de parler des seins.
Précision : nous avons toutes et tous des seins, plus ou moins.
Je cite : « Les hommes, comme les femmes possèdent des glandes mammaires sous le mamelon. Pour les femmes, ces glandes sont amenées à se développer à la puberté (ce qui provoque l’augmentation du volume des seins), mais pas pour les hommes, sauf en cas de gynécomastie. »Dr KTORZA
Le sujet était le suivant : l’allaitement n’abîme pas la poitrine.
Curieusement, ça a occasionné une levée de boucliers. Comme je partage cet « avis » à 100%, j’avoue que j’ai du mal à comprendre ces réactions, qui d’après une abonnée (qui fait partie de mes contacts), étaient très virulentes. C’est expliqué sous la publication dont les commentaires sont, à présent, désactivés.
Et puis, je me suis souvenue d’une conversation avec une collègue, à qui j’avais dit la même phrase. Notre conversation avait été animée. C’était légitime, puisqu’elle était convaincue que sa poitrine avait été abimée par ses deux allaitements, même écourtés. Or, avec mes deux allaitements, le premier raté (de 6 mois, oui je l’ai vécu comme un échec. Je raconte là) et le second non écourté de plus de 5 ans, j’avais comme principal argument que c’est VRAI ! Mes deux allaitements n’ont pas abîmé ma poitrine.
J’ai eu des débuts de grossesses difficiles qui m’ont fait perdre du poids. Ce peu de variation de prise de poids est peut-être une explication ? Un an après la fin de mon second allaitement, j’avais retrouvé une poitrine tout à fait « honorable » 😉
J’ignorais que c’était une des raisons du choix d’allaiter ou non… Pour ma part, je ne me suis jamais demandée si allaiter allait abimer mes seins. Peut-être parce que je ne les ai jamais sexualisés et encore moins sacralisés. Pour moi, ils ont toujours eu cette fonction première : nourrir un bébé.
Je me suis demandée d’où venait cette idée-reçue qui faisait choisir à des mères de ne pas allaiter, juste pour cette raison = préférer ses seins à la santé de son enfant…Pour caricaturer. Mea culpa. Heureusement que nous avons le luxe de ce choix…C’est pas très bienveillant, j’admets, mais bon c’est aussi terre à terre que ce pseudo-choix mal renseigné, oui ?
Historiquement, je pense que depuis des lustres, des femmes ont fait appel à des nourrices pour cette raison et sûrement pour garder une vie sociale mondaine. Allaiter demande, tout de même, une disponibilité totale, surtout les premiers mois.
L’allaitement mercenaire. Extrait : « La mise en nourrice des enfants de l’aristocratie s’est toujours pratiquée. Comme l’explique en 1859 Louis de Bonald, maître à penser de la noblesse française : « l’allaitement est une fonction trop animale pour une dame de qualité. » (…) Celle-ci « doit à ses enfants de tous autres services, imposant la distance et le respect. »
Je trouve ça triste de sur-réagir à des informations qui sont diffusées pour permettre de prendre une décision en conscience.
@jout : à l’argument des seins tombants des femmes africaines, j’ai trouvé cet article sur une horrible mutilation que j’ignorais : le repassage des seins.
J’ai profité d’un long trajet pour le lire, presque d’une traite. Ce n’est pas le genre de livre que je peux lire en plusieurs fois, ; sinon, j’arrête de m’alimenter et de m’occuper du reste… mon monde cesse de tourner quand je lis un livre-pépite. Cœur de doula en est un, en toute subjectivité puisque je parle de mon ressenti.
C’est, en effet, le livre à lire pour découvrir et pourquoi pas s’ouvrir à cette activité qui émerge depuis la fin du 20ème siècle et qui pourtant existe depuis toujours, ne portant souvent pas de nom à proprement parler.
Ce qu’en dit Wikipedia : « La doula ou accompagnante est disponible pour le couple dès la grossesse, pendant l’accouchement et parfois jusqu’à plusieurs mois après la naissance. Elle apporte un soutien émotionnel et pragmatique, offre une écoute, répond aux questions, discute des problèmes rencontrés et aide à trouver, si possible, des solutions. »
J’évite soigneusement de dévoiler le contenu des livres qui nourrissent mon âme. Quand un livre m’attire, je regarde parfois les avis des autres. Souvent je me fie à mon intuition et elle ne se trompe que rarement.
Les futurs parents et les parents ne savent pas tous qu’il leur manque un lien, une transmission, une présence, tout simplement. Une figure disponible et à l’écoute. La doula remplit ce rôle depuis la nuit des temps. Elle était soit la mère, la grand-mère, la sœur, une femme du village…une femme de l’entourage proche ou moins proche de la future mère.
Si vous ressentez ce manque, ce vide, la doula peut vous guider vers ce qui le comblera et qui est déjà en vous.
Je ressens la doula comme le kintsugi japonais, dans le sens où elle crée du lien. Elle permet aux couples de combler ses « fissures » sur la grossesse, l’accouchement, l’allaitement, la parentalité…« La philosophie du Kintsugi peut vous accompagner tout au long de votre processus de guérison, jusqu’à retrouver vous-même votre unité et tout votre éclat. »
Je pense, et cette pensée ne tient qu’à moi, que je suis née doula. Avec un passé d’ancêtres liés à l’esclavage (des deux côtés : esclave et esclavagiste), me rendre disponible pour servir le couple, la femme enceinte, les futurs parents et les tous nouveaux parents, prend tout son sens et équilibre les lignées.
N’étant pas formée spécifiquement à l’accompagnement autour de la grossesse, j’offre néanmoins mes compétences aux couples, dès le désir d’enfant pour répondre à leurs questionnements sur les différentes étapes qui amènent à la parentalité. Je me base sur ma formation d’éducatrice de jeunes enfants, spécialiste de la psychopédagogie, du développement de l’enfant, sur mes diverses expériences personnelles de mère et professionnelles auprès de femmes enceintes.
« oui et non, oui et non« . Je ressens simplement les deux mots à la mode, chaque début d’année, tellement vides de sens. Peut-être que parfois il y a du sens… Je ne doute pas de la sincérité…Quoique, ça dépend. C’est comme le bon-jour machinal.
Je m’en contrecarre des vœux. Faisons-les à nous-mêmes et INCARNONS-LES, pour une fois ! ça pourrait changer la face du monde si chacun.e s’occupait réellement de son propre bonheur. Quand je saisis le sens, j’accueille, avec toute la patience dont je suis capable. Merci pour l’intention.
Qu’est-ce que ça peut bien signifier de souhaiter la santé, la réussite, la paix etc, quand la majeure partie des terriens se préoccupe à peine de sa santé, réussite, paix etc ?? Et quand à la fin de cette fameuse année la plupart lui crache dessus d’avoir échoué !!???
Revenons à 2020, au hasard, qualifiée de « pire année de notre existence ». Qu’est-ce qu’elle a fait cette année, pour être qualifiée de pourrie ? RIEN !! RIEN que nous n’ayons fait nous-mêmes.
Qu’est-ce que j’ai fait moi ?
De mon mieux et ça ne me vient pas à l’esprit de traiter ces 366 jours de toute la misère du monde.
Chaque année et 2020 ne sont qu’un écoulement de jours et de nuits, coincés dans un calendrier grégorien, inventé de toutes pièces par des ancêtres en mal de maîtrise du temps.
2021 sera pareille, avec un jour de moins. Pour ces 365 jours à venir, chaque jour et nuit sera rempli de nos pensées, nos actions et nos créations. A chacun.e de s’y atteler pour le bien collectif, tout en prenant soin de nous-mêmes, avec amour.
Aaaaaah l’AMOUR… « si c’était la solution, ça se saurait ! »
Justement, en ce premier jour de 2021, et si l’Amour suffisait ?
C’est-à-dire ?
En cultivant, chaque jour, l’estime de soi. S’aimer un minimum permet d’envisager l’autre autrement.
En lâchant le jugement sur nous-mêmes et sur les autres ou si c’est trop difficile, gardons-le pour nous et si c’est encore trop difficile, nous y mettons les formes… Sinon, on peut aussi vraiment s’abstenir (surtout sur les réseaux sociaux).
En lâchant la culpabilisation : ce que l’autre dit ou pense ou raconte sur nous, on s’en fiche car c’est SON interprétation, ça LUI appartient. Si rien n’a été demandé alors l’autre exprime clairement SA vision d’une situation, SA vérité et c’est OK. Si ça me chagrine, alors c’est à moi de trouver pourquoi, au lieu de déverser une colère mal orientée.
Exemple : tout ce que je viens d’écrire est ma vision de la situation. Je ne porte aucun jugement, je relate simplement des faits.
Concrètement :
Iel met un masque ? Iel n’en met pas ? Et alors ? La liberté est un concept qui existe toujours au pays des droits de l’Homme et des citoyen.n.e.s. A quoi ça servirait d’accuser les anti d’être la cause de tout ? Même les pros sont malades !
Le vaccin ? Et alors ? Chacun.e sait s’iel veut se le faire inoculer ou non. LIBRE à chacun.e ! A quoi ça servirait d’accuser les non-convaincus alors qu’il est possible d’être malade même vacciné, comme pour feu la grippe (vrai miracle de 2020, la grippe a disparu !! sacrée performance, s’il en est !!!)
Le seul conseil avisé que j’ai apprécié ces derniers jours est celui-ci :
Impossible de faire plus simple, efficace et concis !! Merci Johanna !
si ça intéresse, les chroniques d’Arnaud Riou, accompagnent les changements les plus complexes chez les ÊTRES humains. Là aussi c’est simple, concis, efficace :
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas écrit. S’occuper d’abord de soi n’a rien d’égoïste. C’est autre chose que « moi d’abord ! », c’est plutôt se ressourcer pour être entièrement disponible à l’autre, quand et s’il en a besoin.
Nous connaissons tous les consignes de sécurité lors d’un vol en avion : « Vous l’avez entendu des milliers de fois : mettez votre masque à oxygène avant d’aider les autres (notamment les enfants) (…) La raison ? En cas de décompression de la cabine, vous ne disposeriez que de 15 à 20 secondes durant laquelle tout l’oxygène s’échappe de l’avion (et de vos poumons), avant de tomber dans un état de confusion et d’euphorie… »
Pour prendre soin du monde et si ça nous chante faire un bilan positif de 2021 dans 364 jours, l’idéal serait de nous préoccuper d’abord de nous-même et nous saurons prendre soin de l’autre et du collectif.
Merci Kalyss pour le partage sur Instagram !
Je NOUS le souhaite et je compte participer activement.
Le voilà arrivé le précieux. Parfait cadeau personnel et professionnel. Rose, tendre, lumineux…pour contraster avec l’ambiance actuelle.
Il est magnifique. Il vient de la_calypso_illustrations que j’ai « rencontré » sur instagram. Grand merci pour ce livre factuel aux illustrations tellement douces.
Je me rappelle d’une discussion sur un réseau social (je ne sais plus lequel). C’était au sujet de l’allaitement d’un enfant qui n’est plus un bébé. Quelqu’un.e disait que seuls les humains donnaient encore du lait de la mère alors que l’enfant était en capacité de manger autre chose. Il s’agissait aussi du co-allaitement, c’est à dire allaiter plusieurs enfants d’âge différents, en même temps. La même avait affirmé qu’aucun autre animal ne faisait ça.
Alors, curieuse, j’avais cherché et j’avais partagé ma trouvaille : plusieurs animaux sont allaités quand les petits mangent autre chose et quelques espèce co-allaitent.
Je trouve ça tellement étonnant d’affirmer sans se renseigner avant. C’est curieux cette propension à passer pour quelqu’un.e qui l’ouvre sans savoir… Le fameux ultracrépidarianisme se propage bien plus vite qu’un virus.
Quelques exemples d’allaitement non écourtés et de co-allaitement :
L’éléphanteau tête, aussi longtemps que nécessaire, tout en mangeant comme les adultes.
Le premier bébé kangourou peut téter en même temps qu’un bébé kangourou plus jeune qui est encore dans la poche.
L’orang-outan est le primate qui allaite le plus longtemps : jusqu’à huit ans, voire plus dans certains cas. Etc.
A l’époque, je m’étais dit « il manque des livres sur ce sujet et encore plus dans la littérature jeunesse. Les enfants ne voient pas assez la nature dehors. Les livres ouvriraient leur regard sur ce côté naturel « caché ».
Et bien voilà, vœu exaucé ! Merci la Calypso !!
Je n’aime pas dévoiler les contenus. Si la couverture et le sujet vous plaisent, ce serait vous gâcher la découverte. Je ne peux que vous encourager à (vous), l’offrir.
Suite à un échange sur youtube au sujet du port du masque dès l’âge de 6 ans, j’ai expliqué pourquoi mon fils de cet âge a choisi de le porter à l’école.
Il m’a été répondu (entre autres) :
Dangereux ? Où sont les sources ?
Et :
Le bonjour est de trop dans ce commentaire, il illustre l’hypocrisie de la Politesse.
Je n’étais pas prête à obtempérer. Une allocution reste une suite d’annonces. Hélas, tout a été voté durant la fin de la semaine, donc rendu obligatoire dès la reprise. L’État d’urgence permet cela, validé par le conseil constitutionnel…
J’ai suivi de nombreux débats houleux sur le sujet pour tenter de me faire un avis objectif. Avec des informations contradictoires, c’est loin d’être aisé. Je n’ai obtenu aucun renseignement pour me permettre de prendre une décision tranchée : « oui c’est anti-constitutionnel » – « Non, la Constitution ne s’applique pas dans le contexte d’une crise sanitaire »- « Oui, l’obligation du port du masque est illégale »- « non, le décret a été voté, c’est légal »…
N’ayant aucune envie d’entamer une bataille contre les enseignants {l’équipe pédagogique est appréciable et nos relations sont cordiales}, lesquels ont des consignes à respecter « dans l’intérêt de tous », j’ai pris sur moi.
Comme je ne passe pas 7h30 à l’école et ce 4 fois par semaine, j’ai écouté ce que l’intéressé avait à en dire. Du haut de ses 6 ans, il m’a annoncé qu’il n’avait pas envie que les autres l’embêtent s’il ne portait pas de masque.
On en est là. Faire un choix, juste pour être tranquille.
Des témoignages rapportent que des enfants sans masque ont été insultés et jusqu’à être traités de « tueurs ». Oui, les enfants ont peu de filtres et peuvent répéter, sans scrupules ce qu’ils entendent dans leur entourage. Ce n’est pas de la cruauté de leur part, c’est juste un aperçu de l’éducation qu’ils reçoivent.
Le bilan après 10 jours de port du masque ? Et bien, il continue de se lever pour aller à l’école. Il parle de temps en temps de rester à la maison. Nous avions évoqué la possibilité de tester l’instruction en famille, avant qu’éventuellement elle ne disparaisse.
Il sait que sa relation avec les enseignants lui permet d’apprendre de manière plus efficiente. L’expérience du premier confinement nous avait amené à la conclusion que je suis une mère absolument nulle pour enseigner ! Et pour cause, ce n’est pas mon métier… C’est même l’inverse. Il avait appris en jouant avec très peu de supports scolaires. Il était en maternelle, c’était encore possible. Je lui ai expliqué que le CP est une année d’apprentissages plus poussés, notamment celui de la lecture que je me sens incapable d’accompagner. Surtout parce que je ne suis pas disponible.
Soyons honnêtes, si les écoles sont ouvertes c’est aussi pour que des parents, aux métiers dits « essentiels », puissent travailler. Le pourcentage d’élèves décrocheurs est minoritaire en primaire.
Je ne détiens aucune vérité et je ne me pose plus en juge des décisions des autres et encore moins de celles de mes enfants.
Dans quelques jours, mois, années, nous saurons, peut-être, si nos choix étaient suffisamment éclairés. Ce que je partage, ici, n’est même pas le dixième des discussions que nous avons eu en famille autour de ce sujet.
Merci de rester respectueux des choix de chacun, surtout dans un contexte d’État d’urgence particulièrement anxiogène.
…de la République française. Je vous écrirai bien une lettre, mais comme vous ne la lirez sans doute jamais ; parce que chacun’e sait que vous n’en aurez pas le temps ; je préfère blablater sur ma planète.
Je vous présente l’Instruction En Famille, telle que je la connais depuis des années :
Et voici la nouvelle qui m’a littéralement bombardée… Tout s’est brouillé : ouïe, vue, équilibre ! J’ai mis tout le reste de la journée d’hier (02/10/20) à m’en remettre :
Il y a quelque chose qui m’échappe dans cette nouvelle apprise hier. A quel moment avez-vous dialogué avec les familles intéressées ? Pour au moins vérifier la pertinence de vos propos ? Lorsque nous maitrisons notre sujet, nous passons rarement pour des ultracrépidariens. Auprès de ces familles, vous perdez toute crédibilité et aussi auprès de moi (mais ça c’est un détail, puisque je n’ai encore jamais pratiqué l’IEF). Je n’ai réussi à écouter que quelques minutes de votre discours dans la vidéo de Stanaé DP. J’avais trop la nausée. J’ai simplement lu de nombreux témoignages à chaud, tiède et moins chaud de dizaines de familles pratiquants ou ayant pratiqués l’Instruction En Famille, sur le réseau social Instagram : @elodiecrepel des éditions @editionsailesetgraines, @Marion_Eberschwiler, Marie Cao de @Littlebunbao, Héloïse Weiner d’@Helomaterne, @la_calypso_illustrations ;Fabien Blot de Famille épanouie et sur youtube Anne-Estelle et Stéphane avec leur fille Djanaé avec leur site Plaisir d’Apprendre. La réaction de @solineseveiller a été remarquable puisqu’elle est professeure de l’Education Nationale ; elle a même reçu des avertissements pour s’être exprimée… @jout : d’ailleurs, est-ce qu’on en parle des enseignants ? Quelle idée lumineuse de leur ajouter la charge de 25 000 élèves, pour la plupart, atypiques et qui n’entrent pas dans le moule de l’éducation nationale ! ça vous est égal, ce n’est pas vous qui allez devoir réfléchir à ces scolarisations forcées, n’est-ce pas ? Je glisse ça là : les élèves porteurs de handicap n’ont pas tous obtenus d’AVS…. Que se passera t-il pour les autistes (dits de haut niveau) non-scolarisés, qui ne sont pas considérés comme handicapés ?
Mais au final, vous n’avez pas parlé de ces familles que je connais depuis des années pour certaines. Elles ne sont pas du tout concernées. Sauf qu’elles vont subir de plein fouet vos décisions. Pourquoi ? Parce que vous avez mis tous les œufs dans le même panier et nous voilà avec un immonde gloubi-boulga.
Le sujet de votre intervention médiatique était le futur projet de loi de lutte contre les séparatismes. Définition :
Sens 1 Politique Volonté d’une séparation politique entre une région ou une population et l’État auquel elle appartient. Exemple : Le séparatisme basque. Synonyme :indépendantisme
Sur les 50.000 enfants instruits à domicile, « un peu plus de 25.000 »sont des enfants malades, a indiqué Jean-Michel Blanquer, ce vendredi, sur BFM. Donc, vous ciblez les 25000 restants… Et combien de séparatistes dans ce lot ? Aucune information. Si ça se trouve, les familles que je suis sur IG et YT, sont des séparatistes corses, bretons, lutéciens, alsaciens… qui fomentent des complots contre l’État, pour le renverser !! Avec pour armes des pédagogies alternatives, des activités sportives, des sorties aux musées, du matériel Montessori et des jeux de plein air, tels ceux proposés dans les camps d’enfants soldats ?? Misère, on dirait une mauvaise dystopie
En résumé, vous souhaitez rendre un droit, un choix, illégal. C’est du jamais vu ça, non ? Je m’y connais peu en histoire de France. Le seul endroit où j’ai lu que l’école était devenue obligatoire, c’était dans Harry Potter. C’est Voldemort qui rend la présence des élèves obligatoire à Poudlard pour qu’ils entendent tous le même enseignement anti-moldus et pro-sang pur.
Harry Potter
Aaaah mince, cette idée de pureté… C’est aussi arrivé en Allemagne, et en Italie et en… France…
Pour cela, vous allez faire fi de la Constitution, de la déclaration universelle des droits de l’homme et de celle des droits des enfants. Sans problème, ni obstacle ? Vous pensez vraiment que nous allons vous laissez faire, sans rien dire, ni agir ? L’éthique et la morale sont-elles en voie d’extinction ?
Nous allons incarner le changement que vous ne voulez pas voir et défendre ce droit de donner l’instruction la plus adaptée à nos enfants.
Et à moins d’engager des millions d’euros dans l’Éducation Nationale pour la mettre à jours avec de vrais moyens éducatifs, ce n’est pas toujours en son sein que nos enfants s’épanouissent.
Les inspecteurs et inspectrices peuvent pourtant sûrement faire remonter que l’IEF fonctionne très bien et amène des apaisements dans des familles. Les associations aussi. Allez-vous les écouter avant de proposer cette loi ? Serez-vous capable de prendre en compte l’avis des gens de votre peuple, celui que vous avez choisi de représenter ? Sans les français, qu’êtes-vous ?
Je me souviens encore de mes cours d’éducation civique :
» Selon l’article 5 de la Constitution, le président de la République incarne l’autorité de l’État. Il veille, par son arbitrage, au respect de la Constitution. Il assure le fonctionnement normal des pouvoirs publics et la continuité de l’État. Vis-à-vis de l’extérieur, il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités conclus par la France. «
Cela nous concerne toutes et tous. Il s’agit d’une liberté que nous devons conserver pour les générations futures.
==> Et si nous repensions l’école à partir des lois naturelles de l’apprentissage ? ==> Et si l’école respectait les grands principes d’apprentissage et d’épanouissement des enfants ?
La conférence a eu lieu il y a déjà bien longtemps. J’ai gardé le livre sous le coude et je n’ai jamais réussi à le finir. Rien à voir avec son contenu ou son écriture. Il est fluide, agréable à lire et les sujets abordés ont tous un intérêt. Je ne l’ai pas terminé, car je ne me sens plus concernée. Je l’ai donc donné à une amie qui en a plus l’usage.
Il y a de nombreuses critiques de ce livre sur le net. Si j’ai bien suivi, nombreux sont les enseignants qui ne la portent pas dans leur cœur mais il y a en autant, sinon plus, qui s’inspirent de ce travail colossal qu’elle continue à partager. Un deuxième livre est d’ailleurs sorti en 2019.
Dans mon souvenir, c’est une voix apaisante, réfléchie, posée et claire qui donne envie de l’écouter.
LIVRES JEUNESSE
Alors quand j’ai vu plusieurs titres pour enfant, mon cœur a fait un bond de gratitude. Sur Instagram, je partageais que le Cadet de la fratrie rencontrait des obstacles pour entrer dans la lecture. Il était bloqué par le nom des lettres car il a d’abord, comme la plupart des écoliers de maternelle, appris l’alphabet sans le son des lettres.
J’ai donc utilisé mon petit budget livres neufs pour :
Cadet a eu le déclic grâce aux Alphas, mais il est tout fier de pouvoir lire les onomatopées (c’est le plus drôle pour lui) de ces petits livres. « Un livre pour entrer dans la lecture dès la maternelle. Les digrammes sont en vert pour signaler les paires de lettres qui produisent un son. Les lettres muettes sont en gris pour repérer les lettres qui ne se prononcent pas. Des capitales pour faciliter la reconnaissance des lettres. Des bulles pour désigner qui parle. Des onomatopées pour un premier niveau de lecture très simple. Dès que l’enfant connaît le son des lettres et des principaux digrammes (OU, AN, ON…), il peut lire son premier livre ! »
Hier, je disais bon courage à une amie pour sa rentrée car je ne survivrai pas dans un bureau avec un masque. Elle m’a répondue que j’étais sauvage quand j’ai précisé que je venais d’une autre planète et que j’étais incapable de m’habituer à quoi que ce soit de ce genre (= aux directives supérieures, contre mon gré). Elle a raison. Je suis sauvage, et venant d’elle c’est un compliment.
Quand j’étais en mode « faux-self », pendant des années, j’ai essayé l’hypocrisie et je la déteste. A priori, j’ai lâché le faux-self, il y a quelques années déjà. Je suis maintenant moi, souvent sans filtre et parfois de manière sûrement trop spontanée… C’est à dire que j’oublie régulièrement de tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de l’ouvrir. Je précise que c’est surtout quand je ressens qu’on me prend pour une tarte à la poire et à la naïveté. Ça me gonfle tellement que ça sort tout seul et BAM dans ta tronche ! Oups, désolée… Enfin bon, il m’a semblée que tu l’as bien cherché et de facto trouvé.
Comme j’aime bien le sens des mots, voici une définition du dictionnaire du mot « sauvage » pour un être humain : » Il se dit figurément de quelqu’un’e qui se plaît à vivre seul’e et qui, soit par bizarrerie, soit par timidité, soit par indépendance ombrageuse, évite la fréquentation du monde. »
ça s’approche de mon tempérament. Mais c’est inexact.
Je suis sauvage autrement.
« « Sauvage » peut désigner le genre de femme qui vit en liberté et qui en tant que telle n’appartient pas à l’expérience familière des hommes (qu’ils soient de sexe masculin ou féminin). Cela peut également renvoyer à des qualités qui n’ont pas été modifiées,travesties ou détournées par l’action ou l’intervention de l’homme, à comprendre au sens général de « la culture » et plus particulièrement des modèles comportementaux, spécialement pensés pour les femmes, que cette culture valorise, alimente et pérennise. »
J’entends souvent cet adjectif au sujet des jeunes enfants, quand ils ne veulent ni dire bonjour, ni faire de bisou, ni toucher, ni regarder etc. C’est mal connaître le destin tragique des vrais enfants sauvages, tel que celui de Victor de l’Aveyron.
L’enfant qualifié de sauvage » en 2020 (et depuis trop longtemps) est un enfant dit aussi « difficile » =qui ne répond ni aux attentes de ses parents et surtout ni à celles de la société. Autant dire, qu’il n’existe pas ! Depuis quand un enfant sait se comporter en société si aucun adulte ne lui montre inlassablement, clairement et correctement ?
Je cite Claude Halmos : Parler d’enfant difficile, c’est nier la construction de l’enfant et le rôle qu’y jouent les parents. C’est typique de la psychiatrie dans laquelle nous sommes aujourd’hui. La psychiatrie classique considérait l’individu, sa construction, sa singularité… »
Même si nous autres, individus dits « asociaux« , préférons éviter nos contemporains, c’est sans misanthropie. Me concernant, c’est simplement de l’introversion et une inaptitude à ressentir du bien-être avec plus d’un certain nombre de personnes sur un temps donné. Et puis, honnêtement, comme pour tout le monde, il y a des gens avec qui ça passe et d’autres avec lesquels ça casse. Les atomes crochus ne se commandent pas. Leur durée de vie peut être limitée dans le temps.
Je n’ai jamais compris ce qui dérange les autres au sujet de cette catégorie d’êtres humains réservés ? Quel est le problème ? Il arrive que nous soyons en désaccord, et alors ? C’est la vie d’avoir des avis différents, divergents, d’avoir des valeurs auxquelles on tient et de les exposer/partager. Franchement quand un proche me dit, par exemple « mon premier principe éducatif, c’est de ne pas me faire emmerder par les enfants » alors que ça fait quand même 13 ans que je suis éducatrice de jeunes enfants… Ce serait quoi : de la provocation, du mépris ? Je suis censée réagir comment ? Alors oui, étant hypersensible, le quart de tour est un peu mon mode de fonctionnement. Je cours de suite, suivie de près par la colère puis la fureur, surtout si la personne en question me casse les pieds depuis un moment déjà (oui, il me reste du temps pour travailler sur les émotions qui me traversent…)
Pour conclure :
Bref, tout ça pour dire qu’ « être sauvage », c’est simplement une caractéristique, qui peut être temporaire, comme une autre. Je ne me plains pas des gens extravertis ou bavards ou tactiles ou curieux, voire tout à la fois, même si le plus souvent, ils parviennent à me mettre mal à l’aise. J’arrive à vivre avec. Merci de penser à la réciprocité.
Et puis laissons les enfants tranquilles, ils apprennent grâce à l’exemple des adultes. Mes parents sont réservés. J’ai reçu une éducation colorée de cette teinte donc, je ne vais pas pouvoir vous faire un gros câlin, ni vous parler à cœur ouvert dans la minute de notre rencontre, voire pas dans les jours et semaines à venir. Je mets beaucoup plus de temps. Une relation se construit avec patience.
TIPPI » …l’enfant de la savane se considère comme “civilisée par obligation”. “J’entretenais un lien très particulier avec les animaux, que je mettais au même niveau que les êtres humains, se souvient-elle. Depuis dix ans, je suis coupée de mes racines. En ville, tout me paraît artificiel, il y a comme quelque chose qui sonne faux, contrairement à la vie dans la nature qui vous relie à l’essentiel et à l’intelligence de l’univers. Je souhaite de tout cœur retrouver cette pureté originelle.”
Récemment je commentais une publication de @martinsdaniela.
En fait c’est pareil de découvrir la frustration et de grandir…
L’algorithme d’Instagram a décidé que ça m’intéresserait. Une fois n’est pas coutume, une partie des commentaires m’a un peu hérissé le poil. Mais bon, chacun.e nourrit ses croyances. Nous avançons chacun à notre rythme dans la compréhension de la vie. Cela dit, en 2020, nous en savons assez sur le développement de l’enfant pour arrêter de victimiser les parents et de rendre coupable le Petit d’homme de traverser une étape de sa vie. Comme toujours, c’est l’enfant qui trinque. Ça me désole. L’intention de Daniela Martins est de partager, notamment pour permettre à d’autres mères de se rassurer. Et puis elle fait bien ce qu’elle veut sur son compte insta. Ce qui me consterne, c’est le florilège de stéréotypes qui s’en suit. Comme-ci c’était incontournable et surtout c’est devenu l’Excuse pour tout : « On est partis en vacances. Il est odieux. oh c’est le terrible two, ça va passer ». Ok, pourquoi pas, mais à côté de ça, c’est important de chercher à comprendre ce qui engendre ces réactions afin de poser des mots dessus. A deux ans, changer d’environnement, ça peut être compliqué et dur à vivre. Ça demande une belle dose de capacité à s’adapter. A deux ans, c’est loin d’être inné. Je trouve que c’est dangereux de mettre tout ce que l’enfant traverse sur le compte d’une pseudo-crise inévitable.
Ce qui me paraît primordial à saisir, c’est que l’enfant a aussi des états d’âme, comme nous adulte. C’est un individu à part entière. Il est juste moins câblé neurologiquement pour éviter ou minimiser ou raccourcir une crise. Il la traverse totalement. Les adultes pourraient en prendre de la graine parfois, au lieu de faire semblant. Je ne perds plus mon temps à proposer des pistes en commentaires. C’est rarement pris au sérieux.
Je me permets de le faire ici sous forme d’hypothèses, en légende des captures d’écran. Tant mieux, si ça peut servir à des parents qui souhaitent mieux comprendre leur enfant.
Elle est peut-être hypersensible. Expérimenter la vie, c’est différent de « faire des bêtises ». Selon le contexte, elle réagit peut-être à un autre événement de la journée. Moi aussi quand je me rappelle un truc, ça peut me rendre grognonne. Un genre de goutte qui fait déborder le vase.
Peut-être que l’arrivée d’une petite sœur l’inquiète. Aucun enfant ne « mène la vie dure » à ses parents. C’est plutôt l’inverse. (Cf les visuels en fin d’article).
A 6 mois, il s’agit encore souvent de besoins primaires ou de recherche d’affection, de sécurisation. Quand un enfant « braille à tout va », il est nécessaire de vraiment chercher ce qui provoque ces pleurs. Ce n’est jamais pour rien. Des crises volontaires ? Le cerveau des enfants en est incapable. Si en plus, « elle ne dort pas », alors raison de plus pour comprendre afin de répondre ses besoins.
Écouter en pleine crise, c’est impossible. Selon le tempérament de l’enfant, attendre que la crise se calme et ensuite échanger s’il parle ou poser des mots peut aider à s’apaiser. « Je comprends ton « idée » (par exemple mettre les doigts dans la prise). « C’est attirant mais c’est dangereux. Je suis là pour t’avertir et te protéger » et ça se répète à l’infini jusqu’à ce que l’enfant change d’idée.
C’est souvent au cours de sa deuxième année, donc après que l’enfant ait « soufflé » sa première bougie, que peuvent affluer les émotions des découvertes qui le bouleversent : S’attacher + se déplacer + parler + découvrir/mâcher des aliments variés + se détacher, mais pas trop… Garder à l’esprit que l’enfant ne sait rien du monde dans lequel il débarque, peut grandement aider à être en empathie avec lui. Pour lui, rien n’est évident.
Quand j’arrive dans un pays nouveau, je me sens comme un jeune enfant, complètement excitée par la nouveauté mais aussi désorientée devant les mœurs différentes, une autre langue, les odeurs, les bruits, les us et coutumes, la gastronomie, le décalage horaire etc. Je mets plus ou moins de temps à m’adapter.
Est-ce utile de rappeler que le petit d’homme accomplit presque un miracle en deux ans ? Il passe du statut de nourrisson totalement dépendant, à celui de petit enfant ; de la position couchée à assise puis debout. De 0 dents à 12-20 ! Il peut prendre 12 kilos en moyenne et 85 cm !! Et après toutes ces acquisitions, il n’est pas pour autant un mini-adulte. Son cerveau a encore besoin de temps. Un adulte qui vivrait ces étapes, en si peu de temps, serait exténué, irritable et peut-être même alité. Si c’est fatiguant pour les adultes, mettez-vous quelques instants à sa place.
Quelques autres visuels pour illustrer mes propos. Si vous avez des questions, je peux proposer d’autres pistes de réflexion.
La vie de l’enfant
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Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.