De quoi rêvais-je quand j’étais petite ?
Perchée de naissance, je rêvais surtout de vivre ailleurs qu’en ville et même sur une autre planète, sans les autres. Quand j’ai compris que partir, pour une enfant, était plus qu’un rêve, j’ai coupé la communication. Vivre dans une bulle, c’était tellement doux et confortable, avec des livres et de l’eau. Le rêve réalisé ! Sauf que c’est insuffisant, en ce bas monde, où tout est social et de surcroît payant… Bref, concrètement, j’ai du revenir à la réalité brutale de la vie dans la matrice française et j’ai rêvé de devenir reporter-photographe (@jout : comme Sean O’Connell)
En dehors du fait que c’était primordial pour moi que l’on me fiche la paix, c’était vital de faire ce que j’aime. Le déroulé de ma vie en a décidé autrement. Sur Terre, les expériences sont obligatoires. Chouettes ou non. Traumatisantes ou pas. La vraie vie.
Et après l’enfance ?
Tout ça pour en venir à cette étape de ma vie, où ENFIN les circonstances m’ont permises de rêver à nouveau ! Grâce à Instagram (je lui reconnais quelques côtés positifs), une publicité pour un programme de « bilan de compétences » s’est invitée dans les stories. Je venais d’en faire un, via Pole Emploi. J’étais désespérée. Sans résultat probant, ni aucune direction à prendre… L’annonce était simple, claire, concise. Tout ce que j’apprécie. J’ai donc demandé un appel et j’ai eu Laurence au téléphone. Doublement convaincue, j’ai démarré le programme Oser le job de ses rêves ! (Merci le CPF)
Durant cinq mois et demi, nous sommes allé.e.s loin en nous-mêmes, avec d’autres passagers. Quelle aventure ! Sur les trois bilans de compétences de ma petite vie, je suis en mesure de dire que c’est le plus efficace. Le plus poussé, avec une base fiable : l’âme. Je précise que je raconte mon vécu. C’est ainsi que je l’ai ressenti dans mon coeur et ma tête. C’est d’ailleurs, la première fois qu’un bilan de compétences me proposait de demander l’avis à mon coeur !
Le job de mes rêves ?
J’ai trouvé tellement de richesses en moi. Pour y accéder, le chemin est encore à parcourir, avec des obstacles à franchir, qui viennent de moi, cette fois. Tu passes la première partie de ta vie à croire que tout est de la faute de la société. La deuxième partie, tu te rends compte que le seul ennemi, c’est toi. Et c’est bien le pire des ennemis. Qu’à cela ne tienne, sur le chemin du job de mes rêves, je suis entourée de mères-veilleuses doulamies. Plus d’une vingtaine ! Inondées de sororité, nous avançons. Le syndrome de l’imposteur n’a qu’à bien se tenir, nous le pourfendrons !
Je vérifie à 1000 % que seule, j’allais plus vite (pas dans la direction la plus cool) mais à plusieurs, je vais plus loin !!
Infini merci à toi Laurence et ton équipe, pour ce beau cadeau, cet investissement durable que tu proposes avec tant d’optimisme, de peps, d’idées, de ressources ! J’en suis sortie grandie. Je sais que je n’ai pas perdu de temps, même si j’ai la sensation de m’être perdue durant trop d’années. Pour les nouvelles générations, ce serait tout de même du temps de gagné de passer par ce programme. Histoire de profiter plus rapidement et donc plus longtemps de la Vie, aligné.e avec soi-même.