Hier, jour de l’équinoxe du Printemps, j’ai accompagné une famille au théâtre, une mère avec son jeune enfant pour la pièce « d’un battement d’ailes« , jouée par Michelle Cajolet-Couture.
Je cite le descriptif de la pièce : « utilisant le même dispositif scénique que pour Envol, D’un battement d’ailes s’adresse aux plus petits dès 3 ans.
Un aéroport. La rencontre d’une dame pas comme les autres et d’un petit oiseau orphelin. Tombé du nid? Tombé du lit? Ou tombé de la vie? Mais peu importe, puisque rapidement, ils vont partager leurs peines, leurs miettes, leur solitude pour finalement tenter de s’entraider… Mais attention, la peur rôde partout !!! Heureusement qu’un ami inespéré, un Chat-Poubelle, un rien vilain, un rien coquin veille au grain… »
Cette pièce est un joli rayon de soleil et pourtant ce n’est pas un manque par chez nous !
C’est un court spectacle son, lumière, musique, ukulélé et chant, poétique et drôle. Le temps qu’il fallait pour les plus jeunes, avec ce qu’il fallait d’intrigues, de personnages, de poésie, de rire et de mystère. Je l’ai trouvé parfaitement adapté aux jeunes enfants. Le plus jeune dans la salle n’avait pas 3 ans et était tout ouïe. L’actrice a un panel expressif impressionnant. Nous avons, pour la plupart, tous ri et été fasciné ! (oui, j’observe souvent les autres spectateurs, surtout les enfants).
Le théâtre peut être une belle première expérience culturelle et peut donner des indices pour savoir si un enfant parviendra à rester en place dans une salle obscure. Ici, la lumière s’est atténuée au fur et à mesure, peut-être pour rassurer les plus jeunes. C’était appréciable, en tous cas.