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SOS des enfants en DÉTRESSE

Rétropédalage du gouvernement ce mercredi 12 janvier. La suite de ce blabla n’est plus valable sauf le fait de mettre un écouvillon dans le nez de l’enfant 3 fois en 7 jours et plus si affinités (Le PCR pouvait être salivaire). Enfin les enfants ayant déjà eu le Covid sont pris en compte ! Alléluia ! Voici le protocole soi-disant simplifié.

Le énième et dernier (?) protocole :

S’informer autrement :


https://www.doctothon.org/


Le protocole décidé la veille de la rentrée du 03/01/22 :

(j’apprends que M.Blanquer a rendu ses devoirs au dernier moment parce qu’il était en vacances à Ibiza)

À la lecture de mes courriels, lundi 10 janvier au matin : surprise !

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En 2021, avant les vacances de fin d’année, c’était déjà passablement chiant, con-traignant. 1 cas positif dans la classe et c’était fermeture puis finalement c’était retour en classe avec un test négatif. {Un mardi soir, ouf. Mercredi on se dépêche de s’en occuper pour un retour à l’école jeudi…Pas de chance si c’est un lundi soir, encore des heures de travail dans la vue, si pas de famille dans le coin … Donc après l’école, vite à la pharmacie avant sa fermeture. Le centre de dépistage (le plus proche de l’école) ferme à 17h. Il n’y a que là-bas que sont proposés les tests salivaires, mais ça nécessite d’attendre 10h à 12h avant d’obtenir le résultat. C’est long si on travaille.} Le protocole, c’était un test à J0, en théorie, et s’il était négatif, il était conseillé d’en faire un autre à J7, sans obligation et sans attestation.

Le gouverne-ment a entendu le raz-le-bol des parents et a donc pondu le nouveau protocole 2022, ci-dessus en photos. Pour soulager les familles dont l’enfant est négatif, il a été ajouté 1 test supplémentaire à J4 et le J7 est devenu obligatoire (comme si les pharmacien.ne.s n’étaient déjà pas sous l’eau)…et cerise 🍒 sur le gâteau 🍰 : la présentation obligatoire du Q/R code pour le J0 !!! Ça ressemble beaucoup au pa$$e, mais en différé ???!!!! Hum 🤨 hum 😶.

Quid des enfants qui ont déjà eu le Covid ? Personne n’en parle ? Doivent-ils se plier au protocole ? Si oui, pour quelles raisons ? Pourquoi doivent-ils encore porter un masque ? Combien de fois par an, il se contracte ce virus ? Si quelqu’un.e pouvait éclairer ma lanterne ? Merci.

On en parle de la pénurie d’auto-test ? Ce fameux auto-test supprimé un temps pour valider le fumeux pa$$e-partout. Jugé peu fiable, voire pas du tout. D’un coup hop ! Il en faut 2 en 4 jours ! Il a vite remonté sa côte de popularité !

Bref, si ce nouveau protocole avait pour but de soulager les parents, c’est raté. Sans parler du stress pour les enfants . Le jour même, je lisais une publication d’Instagram relayée sur France Bleu :

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Point positif : Youhou c’est « gratuit » {Pardon mais, y’a encore des gens pour croire à la gratuité ???!!! Et nos cotisations, c’est pour faire joli ?}

C’est moi ou ce gouverne-ment emmerde tous les français.e.s sans distinction ?

Pour revenir aux enfants lesquels, nous l’espérons, rencontreront la résilience après cet épisode, beaucoup trop long et kafkaïen, de la folie de certains adultes… C’est pas comme si, la pédopsychiatrie alertait depuis des mois sur leur état de santé mentale !!Bordel de merte ! Oups. Sacré nom, euh saperlipopette 🤬 .

L’enfance c’est l’avenir du pays ou bien on s’en fout ?

Vous allez sérieusement mettre un écouvillon dans le nez de votre enfant 3 fois en 7 jours ? Et s’il y a un cas positif tous les 8 jours ? Ah bah oui c’est le protocole…Je ne vous partage pas tous les noms d’oiseaux qui me passent par la tête, parce que je respecte trop les oiseaux.

😤 🤬 💩
Souvenons-nous de ce regard. Nous aurons des comptes à leur rendre. Nous l’aurons bien mérité s’ils sont intraitables. 20 minutes

ANTI-CONSTITUTION-NELLEMENT

le message du réfrigérateur

Quand j’étais petite, je me disais que jamais je n’aurai à utiliser le mot le plus long de la langue française. Qu’est-ce que j’étais naïve.

Ma seule résolution pour la nouvelle année était de ne plus parler de la situation politique française. Au bout de 6 jours, PLOUF, à l’eau !

Je vous partage quelques extraits (les touts premiers suffisent) de la Constitution française. Texte fondateur de la Vème République. L’actuel président est censé « veiller au respect de la Constitution ». A moins qu’il ait d’autres projets. Si c’est le cas, nous sommes censés ré-agir.

Le débat est public et ouvert alors saisissons-nous en !! Il dit qu’il y a plus de devoirs que de droits ? Le sien c’est d’écouter les français.

Ici par exemple : Mamans Louves

et là : www.noslois.fr

Texte intégral

Maintenant, s’il n’y a rien qui vous choque, je reprends ma résolution de suite.

TOUT VA BIEN TRÈS BIEN, MADAME LA MARQUISE.
Oui je l’utilise de manière détournée. Je trouve que ça illustre bien le marasme du pays.

Petit aparté sur le bouc-émissaire :

Psychoressources
Scoop de 2022

En chanson, merci Ingrid Courrèges :

Ta liberté et ta santé sont en péril

Pourquoi je n’aime pas le PN

Parce que :

  • Il a les mêmes initiales que le Pervers Narcissique
  • il entre par effraction chez les gens
  • il demande aux enfants de s’asseoir sur ses genoux
  • il est utilisé pour représenter le consumérisme à outrance
  • il n’existe pas

Son utilisation la plus nauséabonde en 2021 :

Si c’est vrai ==> 🤢🤮 la photo n’apparaît plus sur le net. En tous cas je ne la retrouve plus.

Alors que le patron de l’OMS déclare :

😵‍💫😵

Et :

😳🤥🤭🤫


Qui ment ? A qui profite cette situation hors-norme et insensée ?

En septembre…
Pour les sceptiques

Restons festifs…Tous nos vœux pour fin 2021.

Un conseil des ministres exceptionnel aura lieu lundi 27 décembre pour adopter le projet de loi sur le pass vaccinal, « en situation » d’être examiné dès la même semaine au Parlement, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Courrier Picard
JOYEUX NOËL !!!!🎄🎁
L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est BE49092A-9017-4C88-B273-F61EB02AF12E-1024x802.jpeg.
Le blog de PAF

Petit constat au passage :

Le monde semble se porter bien….

Où est passé le coeur des gens ?

Pour ce blabla, j’ai eu envie d’aller plus loin dans l’injonction du passe-sanitaire pour rendre visite aux aînés en EHPAD. Oui, je suis un peu focalisée sur la situation, ça touche mon coeur.

Je vis à 900km de l’établissement où vit ma grand-mère. Autant dire que je la vois peu. Elle a été privé de visites durant la période pendant laquelle la peur était à son apogée, face à un virus microscopique. Elle qui a besoin de sa famille. Les mauvaises langues diront que si on aime ses aînés, on ne les place pas. Si vous me donnez les moyens de m’occuper d’une femme âgée de 98 ans, qui ne marche plus, qui entend à peine et ne voit que du brouillard et des ombres, alors dites-le moi vite en commentaire. Merci d’avance.

Peu à peu, la peur a fait place à la réflexion. Nous avons pu la voir une heure par semaine, dans une salle à manger. En même temps que d’autres visiteurs. Derrière un plexiglas. Avec un masque… Aucun membre du personnel n’est venu nous faire suer quand nous avons enlevé le masque et sommes allées derrière le plexiglas avec notre grand-mère. C’était des visites limitées à deux personnes. J’ai profité de ma formation à Paris pour lui rendre visite à chacun de mes passages. Puis le passe, précieux sésame, nous a permis de la voir sans limitation de durée et même de monter dans sa chambre. Un papier et un QR code ont mis à terre le mortel virus microscopique.

C’est loin d’être une partie de plaisir de voir sa grand-mère dépérir et appeler la mort à la rescousse depuis des mois. Elle est coriace. Elle est toujours en vie malgré un AVC, une chute avec fracture qui lui a valu une opération, une artère ouverte puis refermée et le fameux virus… En à peine 5 ans. Elle est protégée grâce à 3 doses de vaccin. Elle est presque centenaire et c’est pour elle une malédiction.

C’est surtout pour la voir que j’ai consenti, devant le fait accompli, à subir un premier test PCR anti génique (confusion avec le test antigénique à longue tige) en septembre (parce que Doctolib avait mal répertorié les pharmacies qui supervisaient les auto-tests). C’était mon premier et dernier test avec un écouvillon qui gratouille le cerveau. J’ai ensuite fait bien attention aux pharmacies qui pratiquaient les auto-tests). Mais ça c’était avant le 15 octobre.

Dans cet EHPAD, sans scanette, il faut montrer un papier que peu de pharmacies veulent bien imprimer quand on n’a pas reçu celui d’Ameli. Le secrétariat entre dans un tableau sur ordinateur, les données personnelles médicales = résultat du test forcément négatif, attestation de virus contracté et schéma vaccinal complet ou non. Pour arranger les visiteurs, ce tableau permet d’éviter de présenter son passe à chaque visite. C’est plus pratique pour celles et ceux qui viennent plusieurs fois par semaine. Un genre de passe-droit, de coupe-fil, d’accès VIP. En théorie, avec un passe valide entré dans l’ordinateur, il est possible de venir dans ce lieu, où tous les pensionnaires sont vaccinés triplement et le personnel soignant doublement (jusqu’à la prochaine obligation).

Sauf que récemment, ma mère a oublié son papier-passe (elle n’a pas de smarthphone). L’entrée lui a été refusé. Alors qu’elle était venue la veille, avec. Le secrétariat lui a dit de faire l’aller/retour jusque chez elle et de revenir avec. Elle est septuagénaire et atteinte d’une maladie auto-immune. Elle a été reçu par le directeur. Curieusement le temps qu’elle a passé dans son bureau sans son passe, elle n’a pas eu le droit de le passer avec sa mère. Ce jour-là, ma grand-mère s’est sûrement inquiétée de ne pas voir sa fille. Ma mère est repartie avec son coeur en mille morceaux.

Nous en sommes là ? Dans un établissement dirigé par une association à but CARITATIF, le directeur et le secrétariat ont perdu l’accès à leur coeur. Ils récoltent des données personnelles médicales. Ils abusent d’un pouvoir qu’ils pratiquent mal. Ma mère paie pour que sa mère soit soignée dans cet endroit, mais elle n’a pas eu le droit de la voir.

Dormez tranquilles, braves gens. Tout va bien dans le pire des mondes.

La bébé-box à la française, éd.2022

C’est la nouvelle fausse bonne idée du cabinet du secrétaire d’Etat en charge de l’Enfance et des Familles : une bébé box à la française. Cocorico !! Pour accompagner les parents dans leur post-partum et dans leurs nouveaux rôles. La surprise de son futur contenu a largement été commenté. A juste titre.

A la @verinaze « on t’a ramené de la crème »

J’ignorais que les réflexions autour des 1000 premiers jours puissent aboutir à un sac rempli de trucs. (Merci pour l’info, les doulamies). En même temps, ce n’est pas si surprenant. C’est la mode des tote-bag depuis un moment, c’est écolo. Un livre est déjà offert à la naissance dans certains départements. Les parents reçoivent depuis longtemps une boite publicitaire remplie de couches et de cosmétiques. C’est loin d’être nouveau. Pour ne pas trop copier sur la Finlande et depuis peu l’Ecosse- qui offrent une grande boîte-lit remplie de machins à la naissance- un sac en tissu a été choisi pour la France (rapport à la MIN, ex MSN).

Oh mais on n’est jamais contentes nous autres, hein ! Qu’est-ce qu’on a encore à râler ? On nous fait des cadeaux bien-être et préventifs, de quoi se plaint-on ? C’est mieux que rien…

Cette propension à se contenter de « mieux que rien » est purement française, non ?

Qu’est-ce qu’il a ce sac « bébé box » à la française ?

Il contient un problème majeur, à mon sens et à celui de plusieurs d’entre des femmes et des parents. Attention scoop : il contient des injonctions. Et avec les millénaires, nous avons développé des allergies.

Le côté pédagogique du sac : il contient une turbulette (pour bébé turbulent). Outil indispensable pour apprendre à coucher son bébé… Mes pauvres bébés on raté tout ça.

Béziers - L'équipe de la maternité vous conseille sur la meilleure façon de coucher votre bébé
Béziers – L’équipe de la maternité vous conseille sur la façon de coucher votre bébé. Le bébé en image semble réussir à dormir sans, c’est sûrement l’été.

Quelles injonctions ?

Je cite :  » (…) un produit hydratant sera inclus pour rappeler à la mère qu’elle doit prendre soin d’elle et ne pas s’oublier. La « bébé box » sera un sac en bandoulière pour inviter les parents « à sortir, à ne pas s’oublier en tant que parent, à aller faire du sport ou des activités à l’extérieur« .

Quel genre de cerveau a pondu ça ? Des nullipares ou des primipares ou des multipares ou des hommes peut-être bien ? Qu’est-ce qui a bien pu leur passer par la tête ?

Quand je relis mon premier post partum, je ne visualise pas où le produit hydratant aurait pu me permettre de prendre soin de moi, quand je plongeais dans les abîmes de l’inconnu. Je situe mal la place du sac en bandoulière qui m’aurait invité à sortir, à aller faire du sport ou des activités à l’extérieur parce qu’en fait JE N’EN AVAIS NI LA FORCE NI L’ENVIE !! Celles et ceux qui en ont la force et l’envie, n’ont, à priori, jamais eu besoin de sac en bandoulière.

Rhaaaa mais foutez-nous la paix, bordel !! Est-ce que c’est POSSIBLE d’écouter les parents ? Je ne DOIS rien du tout. Je fais ce que je peux. Il serait peut-être temps de nous demander de quoi nous avons vraiment besoin et vous découvrirez que c’est au cas par cas. Cette bébé box à la française, ne saurait répondre à tout.

« Mais c’est un bon début, t’es chiante pénible de voir le mal partout ! »

Oui mais non. Répondre à des besoins fondamentaux-bousculés par une grossesse, un accouchement et un début de parentalité avec du matériel-c’est être à côté de la plaque.

@jout : J’ai découvert un autre sac, autrement plus réfléchi chez Mère nature speaking

Mère Nature

Laissez les mères tranquilles

Je suis en retard sur la télé-réalité française l’information politique nationale (c’est sur voici que j’ai retrouvé l’extrait, donc ça donne le ton). Quand j’ai regardé la dernière vidéo de J’suis pas content TV, j’ai découvert les pleurnicheries du garde des sots, oups sceaux, euh Sceaux. Dur dur de trouver le respect et la politesse dans ce panier de crabes.

A chaud

J’ai un message pour ce monsieur : « les mères ne sont pas TOUTES COMME ÇA ».

Mon gamin, peu importe l’âge qu’il a, s’il est mis en examen, j’aurai du chagrin seulement s’il est coupable. Dans le cas d’un homme plus que mûr, si je suis proche de lui et que je l’ai vu passer du côté obscur de la force, j’aurai surtout honte d’avoir engendré un connard hein ! (re-oups, pardon) Parce que je serai bien naïve de croire tout ce que mes enfants, devenus adultes, disent, sous prétexte qu’ils sont sortis de mon ventre. A un moment donné, il ne s’agit plus de nos enfants de la même manière, quand ils sont majeurs et vaccinés (surtout en 2021). Je suis une mère, pas un argument fallacieux pour faire pleurer dans les chaumières.

Message à mes fils

Ils n’auraient aucun intérêt à parler de moi et surtout pour moi (et qu’en plus je le sache). C’est tellement pathétique d’évoquer sa génitrice adorée, au bord d’une émotion tellement surjouée, qui plus est à la télévision. Les comédiens de ce gouvernement ont un talent fou, on devrait les enfermer dans un secret story : il faudrait découvrir qui a un casier judiciaire vierge et ce serait le/la seul.e à pouvoir en ressortir ! Rhoo j’ai un brevet à déposer sur cette excellente idée !!

Conclusion

C’était un petit aparté, comme ça en passant. Mes fils sauront à quoi s’en tenir… Au cas où, ils m’avaient mal cernée.

Foutez-nous la paix quand vous savez pertinemment que vous vous êtes mis dans la mouise. Assumez vos péchés capitaux. Nous sommes là pour tout, SAUF pour vous servir de paravent ou de prétexte ou d’excuse, capiche ? C’est fini les jupons de maman.

Illustration desdits sexe faible et sexe fort

Tomber le masque ?

Je parlerai des enfants, parce que mon avis sur la question ne fera pas l’unanimité et ce site n’est pas un lieu de polémique politique.

J’ai reçu, ce matin, un mail me faisant part d’un nouvel article des Vendredis intellos : arrêt du port du masque à l’école.

Ce témoignage me fait chaud au coeur. J’avais été étonnée des réactions quand j’expliquais que mon fils avait préféré le porter et que j’avais respecté sa décision. Avec du recul, le « danger » observé est une confusion de certains sons qui ralentissent encore la compréhension.

Aujourd’hui, à 7 ans et demi, (soit « 10 mois » d’école après), il exprime qu’il n’en peut plus, ça l’étouffe et je le comprends. J’ai passé 1h30 masquée, assise, dans sa classe pour la réunion de rentrée, j’ai cru que j’allais tourner de l’oeil. Quand il sort à 16h, avec le masque sur le menton et bien je ne vais pas lui faire de reproches, hein. Il a le droit de respirer correctement, bordel que diable diantre !

Hélas, nous faisons partie des départements qui n’ont pas encore cette chance d’arrêter de le porter. Je n’ai pas compris les raisons avancées par les bonimenteurs. Par contre, mon fils m’a entendue en parler et m’a demandée pourquoi des enfants avaient le droit de ne plus porter de masque et pas son école et lui.

Et là, ça me questionne. Parce qu’il est évident que l’on nous prend quelque peu pour des demeurés. J’ai regardé la TV pendant 4 jours à Paris et les infos qui se disent dans cette lucarne sont une insulte à notre intelligence. Bon, c’est pareil sur la toile, j’admets. Et en même temps sur le net, je choisis ce que je lis ou veux entendre. A la TV, j’ai eu beau zapper, j’ai entendu les mêmes billevesées sur plusieurs chaînes, sans parler des publicités de propagande à vomir…oups, je digresse.

La France dévie, de plus en plus insidieusement, de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Finalement peu de français s’en rendent compte. Comme dit une doulamie, si nous pouvions simplement nous accepter les uns les autres tel.le.s que nous sommes, le monde changerait déjà tellement (en mieux) !!

y’a des masques plus fun que d’autres

@jout

L’actue comme tu ne l’as jamais vue

Au pays des droits de l’Humain

J’ai nommé la France. Avec pour preuve sa devise :

« En tant que Français on pense que chacun d’entre nous naît libre et à égalité avec les autres. On pense aussi qu’on doit, pendant notre vie, faire preuve de fraternité, aider les autres. Ces valeurs font notre fierté et nous représentent partout dans le monde. »

Je vis dans ce pays, depuis ma naissance il y a un certain nombre d’années, grâce à des parents natifs d’un département d’outre-mer. J’ai pu vérifier cette devise la plupart du temps. Tout est relatif et les français sont mieux lotis que d’autres. Cela dit, ce n’est pas parce que c’est pire ailleurs qu’il n’y a pas de danger.

Je ne ferai pas de bilan pour chaque mot de cette devise, un des gros chantiers est tout de même l’égalité des genres…C’est très lent. Il y autant de causes que d’inégalités…c’est dire !

Comme je suis en vacances, j’avais envie de questionner la liberté.

Article 10 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi. »

Mes opinions troublent-elles l’ordre public ? L’ordre public établi par la Loi, en ce 16/08/21 est le laissez-passer sécuritaire le passe sanitaire. De ce que j’ai compris, on s’en fout de mon opinion, donc j’en conclus que je ne trouble pas l’ordre établi en n’utilisant pas ce « sésame des divertissements ». Je suis incapable de mettre en pratique quelque chose que je trouve incohérent donc incompréhensible. (je suis obligée d’avoir un passe-partout pour entrer au camping avec piscine…mais je peux y rester le temps que je veux ? Donc attraper le virus et contaminer à l’intérieur et peut-être ne jamais le savoir ? Hein ???)

Quelle chance d’avoir pour habitude de contempler la Nature ! Sinon, je serai tellement malheureuse de ne plus pouvoir aller au restaurant en terrasse, au cinéma, dans les musées, dans les temples de la consommation de plus de 20000km2. Ah, il y a aussi les activités de plein air…Finis les accrobranches, la piscine extérieure… ça c’est pas cool pour les enfants.

Tristes vacances ? A vous de me dire. En tant que française de la classe moyenne, je me considère comme privilégiée par la vie : je peux partir en vacances, j’ai un toit sur la tête et je mange à ma faim.

Avons-nous l’air de souffrir de privations ?

Ma passion c’est la nature, l’observation de la faune et la flore. Pour l’assouvir j’ai quitté Paris (c’était moins évident même si c’était possible). Pour les extravertis, les restrictions n’empêchent personne de faire des rencontres.

Depuis le 9 août, le cadet me demande régulièrement d’aller à la piscine ou de faire de la luge d’été. Et je lui réponds sans lassitude, qu’exceptionnellement, ses loisirs sont mis entre parenthèses parce que je ne cautionne pas l’obligation de prouver mon état de santé, qui est et restera soumis au secret médical. De fait, il subit mon choix puisqu’il est mineur parce que je ne suis obligée de rien.

Pour l’instant, les vacances me protègent de ce passe passe passera la dernière la dernière… A la rentrée, le temps des choix bien plus importants arrivera : comme me rendre dans la capitale et devoir prendre le TGV ( et refuser le bracelet bleu de la SNCF) pour une formation déjà commencée. Tenir ma promesse d’aller voir ma grand-mère en EHPAD.

Côté fraternité, je ne me sens pas encore comme une paria. La sororité, même à distance, est un réel baume au coeur et je remercie les doulamies pour leur soutien, même pendant les vacances <3 (j’en ai eu des moments de panique !) <3

Je termine ce blabla par cette vidéo qui résume magnifiquement mon opinion :

Merci encore Flora Hébrige

En chanson :

Où est passé l’intérêt de l’enfant ?

Je me pose tous les jours la question depuis mars 2020. Quel sera l’avenir des enfants qui grandissent en ne voyant que la moitié du visage des adultes qui les entourent au quotidien ? Malheureusement le laisser-passer ne semble pas prêt de nous en débarrasser de ce « tissu » sur le nez et la bouche.

Quel avenir est proposé à des enfants sains avec une ou des injections expérimentales obligatoires pour un virus qui ne les touche quasiment pas ?

Qui peut savoir ? Je ne suis pas devin, je me pose juste des questions.

Pour information : l‘intérêt de l’enfant dans le droit français.

Je partage donc ces vidéos des interrogations qui me traversent aussi l’esprit.

Point de vue de Flora Hebrige, avocate.


un rare témoignage médiatisé, concernant la tranche d’âge des adolescents :

L’économie en dessin animé

Mon premier post-partum

Sandrine Lebrun, à l’initiative de la formation Envol & Matrescence, a demandé aux promos un exercice d’écriture intuitive sur ce sujet.

Mon corps et mon mental s’en souviennent, bien qu’il date d’il y a vingt et une années. Des souvenirs s’estompent et d’autres restent. Avec un enfant pour la vie suite à ces passages presque initiatiques, le déni me semble impossible. Je ne raconterai que le premier. Le second est distillé un peu partout sur cette planète.

Dans mon cas, le contexte d’une grossesse a largement annoncé la couleur de mes post-partum. Le premier était donc inattendu, imprévisible (même si je me doute qu’il ne peut jamais être prévisible). Le mot approprié serait imprévu. J’étais jeune et en même temps je me sentais prête, bien qu’absolument pas informée. Je pensais que savoir ne m’aiderait en aucun cas à y arriver. Première erreur. Enfin oui et non, c’est surtout inexact.

La naissance s’est déroulée sans que j’en sache quoi que soit, rien. Ce serait mentir que de dire que la préparation proposée à l’hôpital m’a aidée à quelque chose. Dans le sens où je n’ai pas su m’en servir.

Après la naissance, j’ai basculé du jour en lendemain dans les abîmes de l’inconnu : un désert intersidéral de solitude, de douleurs physiques et mentales. J’ai sombré dans la tourmente d’un cyclone, d’un ouragan, d’une tornade…dès le séjour à la maternité. La puissance de l’amour que j’ai ressenti n’a rien changé à cette descente aux enfers. J’ai dissocié. Dangereusement. Et en même temps c’est arrivé de manière lucide (ça c’est ce que je pense 21 ans après). C’est-à-dire que je me suis vue perdre pieds, couler dans cet océan immense, sans rives alentours alors que je suis terrifiée par l’immensité. Résignée et sans me débattre, parce que sans aucune énergie, aucune possibilité de faire autrement.

Concrètement comment c’était ?

Après la naissance, c’est l’impression de ne recevoir aucun soutien, même avec une armada de soignant.e.s. Des discours, des conseils contradictoires, dans tous les sens mais sans aucun sens. Rien pour s’accrocher. Aucune empathie, nulle part. « C’est normal Madame ».

Me concernant, ça s’est aussi traduit par une perte totale de pudeur. Alors que je suis extrêmement pudique. J’ai su plus tard que des visiteurs avaient été choqués par cette soudaine absence. Ils ont vu ce qu’ils n’avaient jamais vu. Je ne m’en rendais pas compte, comme si j’étais redevenue primitive.

Sans filtre pour communiquer, j’ai dit tout ce qu’il me passait par la tête. C’était facile, c’est dans ma nature. Disons que le filtre était factice quand je jouais un rôle dans la société. Le post-partum s’en tape du faux-self, il a fait valdinguer le « faire comme-ci ».

Outre le fait que les neurones en prennent un sacré coup de manière normale, j’ai perdu le fil de toutes mes pensées. Il m’était impossible de réfléchir. Heureusement que je n’avais rien à réfléchir. Mon quotidien est passé en mode automatique avec pour seul objectif : prendre soin du bébé. Je me nourrissais très peu, j’ai perdu énormément de poids. Ça aussi c’est considéré comme normal : la préoccupation maternelle primaire. A ce stade, c’est de l’ordre du baby-blues.

La nuance qui différencie le baby-blues de la dépression post-natale c’est son installation, donc sa durée et l’absence de bonheur, selon mon expérience. Un quotidien dans la solitude, répétitif, sans projets d’avenir, avec la peur de l’avenir…Tout le reste est aussi considéré comme habituel : l’épuisement, le manque cruel de sommeil, les pleurs du nourrisson et de la mère…question d’hormones. Je me souviens aussi de la lenteur de la vie, de mes réactions, voire l’absence de réactions, comme si j’étais éteinte et au ralenti. Je me rappelle avoir beaucoup regardé la télévision, comme pour anesthésier tout ça, au détriment de la relation avec mon enfant. Je restais prostrée chez moi, dans le silence, avec ce bébé dont j’avais fini de m’occuper : soins, couche propre, tétées terminées. Que faire d’autre ? Je sortais peu, mon fils hurlait à plein poumons dans sa poussette. Sortir était devenu un cauchemar. Les nuits aussi. La peur de ses pleurs m’a hantée longtemps.

Plusieurs mois se sont écoulés. Remontée à la surface, ma tête est sortie de l’eau. J’ai opté pour un filet de portage, les balades se sont apaisées. Un suivi ostéopathique s’est mis en place grâce à un ami, pour les douleurs de mon fils, les pleurs se sont estompés. Un mode d’accueil a été tenté en collectivité, échec cuisant. Une merveilleuse assistante maternelle a pris le relais. La mission locale m’a accompagnée dans une recherche d’emploi. Un semblant de vie a repris son cours.

Je pense en être complètement sortie quand j’ai trouvé du travail, soit deux années après l’accouchement.