Archives de catégorie : parentalité

L’éducation nazie, origines de l’anti-maternage ?

Le régime nazi aurait-il influencé l’éducation en Europe ?

Article de « The parenting class » résumé par le Chat de Mistral.

JOHANNA HAARER
baby alone in a crib



Comment Hitler continue d’influencer l’éducation des enfants aujourd’hui.

Extraits :

»La mère allemande et son premier enfant

En 1934, la médecin Johanna Haarer publia en effet pour son compte La mère allemande et son premier enfant, un recueil illustré visant à guider l’éducation des enfants allemands, que le Troisième Reich voulait durs et sans empathie. Des millions de ménages – dont les parents de Renate Flens – possédaient à l’époque ce livre, également présent sur les étagères des bibliothèques et dans les garderies. Ces « conseils », contre-intuitifs, semblaient attirer particulièrement les parents qui s’identifiaient fortement au régime nazi, et les jeunes femmes qui venaient elles-mêmes de familles émotionnellement affectées. »

« Quant aux pleurs des enfants, il était demandé de les ignorer. « Ne retirez pas l’enfant de son lit (…), ne le bercez pas, ne le caressez pas, ne le retenez pas sur vos genoux et ne le soignez même pas. Sinon l’enfant comprendra vite qu’il ne lui reste plus qu’à pleurer afin d’attirer une âme sympathique et devenir un objet de sollicitude. Dans peu de temps, pouvait-on encore lire, il demandera ce service comme un droit, ne vous laissera pas tranquille jusqu’à ce qu’il soit transporté, bercé ou caressé ». »

Toute ressemblance avec une éducation française est-elle purement fortuite ? Il a bel et bien été conseillé aux mères françaises de laisser pleurer leur bébé pour qu’ils fassent leurs poumons et de ne pas trop les prendre dans les bras sinon ils prennent des mauvaises habitudes, etc.

Pareil outre manche avec un best-seller de Gina FORD :

« En 1999, forte de son expérience auprès de 300 nourrissons que Gina Ford publie The Contented Little Baby Book. Selon elle, la clé du bien-être du bébé repose sur une routine stricte et des règles précises. Mais alors, quelles sont-elles ?

Dans un premier temps, Gina Ford préconise d’habituer bébé à dormir seul dans sa chambre dès les premiers jours, aussi bien de jour que de nuit. Plus surprenant encore, elle conseille de le laisser pleurer seul dans son lit pendant au moins 12 minutes chaque soir. Selon elle, cette méthode permettrait à bébé d’adopter un rythme de sommeil régulier dès sa dixième semaine. Autre règle stricte : pas de sommeil après 7 heures du matin et aucun contact visuel avec l’enfant après 22 heures.

Côté alimentation, les repas doivent être pris à horaires fixes, sans exception. En dehors de ces créneaux, inutile de nourrir bébé. De plus, pas de câlins pendant les repas afin d’éviter qu’il ne s’endorme en mangeant. »

Les sceptiques diront encore et toujours « on en n’est pas mort » et nous répondrons inlassablement que nous avons plus d’ambitions que de seulement maintenir nos enfants en vie.

Ghettossori ou médiocratie ?

Voire cacocratie/kakistocratie. Venant de Tuk-Tak, qui ça étonne ?

Je n’avais vraiment pas envie de savoir en quoi ça consiste… Hélas, j’ai fini par le découvrir.
La magie des réseaux, ou pas.

Maria Montessori faisait déjà la toupie dans sa tombe avec le business grandissant autour de sa «méthode », laquelle je rappelle, n’est pas «positive» et concerne, en premier lieu, les apprentissages, par l’expérience.

Découvrir Montessori


Quel rapport avec un ghetto ?

Le dictionnaire


Définition

Je trouve cette réaction binaire. Toujours ce fumeux « pour ou contre » ? Les mamans qui pratiquent la pédagogie Montessori ne sont pas parfaites et n’empêchent pas leurs enfants de sauter sur le lit, de manger des chips au repas ou autres «écarts de conduite ».

Bridget Jones et ses enfants. Est-elle pour autant une maman ghettosorri ?

RIP mon humour. Je pensais pouvoir rire de tout. Encore faut-il que ce soit drôle.

La pédagogie Montessori n’a jamais autant été à portée de toutes et tous. Et voilà le résultat. Du Gloubi-boulga. Par définition, immangeable et tiède, par dessus le marché.

S’attaquer à ce qui change le monde devient une mode presque dictatoriale. D’où mon wokisme de rébellion.

La pédagogie Montessori est applicable à la maladie d’Alzheimer. Viendra t-il à l’esprit de quelqu’un.e, de prendre le contrepied de cette utilisation pour se vanter de faire l’inverse auprès des malades ? Je ne sais pas. Et oui, je fais des comparaisons saugrenues. Les enfants ne sont pas malades. Les malades d’Alzheimer, par contre, redeviennent des enfants…

Utiliser l’humour pour dénigrer, est-ce de l’humour ?

Hauts les cœurs, l’humanité a besoin de toucher le fond de la piscine. Qu’à cela ne tienne, un bon coup de talon et nous refaisons surface.

La nouvelle femme

En ce 8 mars 2024, entre collègues, nous avons vu ce film émouvant.

Maria Montessori reste fascinante encore au 21ème siècle. Elle a tellement contribué au monde dit « moderne ». Je vois ça plutôt comme un monde plus humain. Enfin, ça dépend des jours… Un monde plus féminin ?

Nos aïeules ont eu des vies souvent difficiles et c’est un euphémisme. C’est encore le cas de femmes aujourd’hui. La condition des femmes change et en même temps ne change pas, selon l’endroit où elles se trouvent sur cette planète. Soit tu as de la chance, soit tu n’en as pas. Soit tu expérimentes le respect, soit tu es une victime. Comme à la roulette russe…Et si tu as un handicap, alors là, t’as tiré le gros lot du pire. Surtout en 1900. Même si en 124 ans, les avancées sont lentes, elles existent.

Lili d’Alengy (Leïla Bekhti, à gauche) présente sa fille déficiente mentale, Tina (Rafaëlle Sonneville-Caby), à Maria Montessori (Jasmine Trinca), médecin qui a ouvert à Rome une école pour handicapés (©Geko Films Tempesta/Ad Vitam).

Nous avons passé un moment dans le passé. C’était prodigieusement agaçant d’entendre le mot «idiot » pour qualifier ces enfants différents. Ils sont authentiquement présents au monde ! Pas comme nous autres, zombies avec tous nos petits masques de personnages, aux egos surdimensionnés. Nous sommes idiots et eux ils sont vivants !

Qu’est-ce qui cloche chez l’humain ?
Il y a forcément quelque chose que l’humanité rate complètement. La compassion ? La compréhension ? L’amour ? La tolérance ? Non, ça existe toujours/encore. Alors qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi y’a t-il encore tout ce bazar ? Cette incapacité à accepter la différence ?
Qu’est-ce qui nous empêche de permettre à toute une chacune de vivre tranquillement les unes avec les autres ?



« Ma chère tétine » de Héloïse Junier

J’en ai entendu beaucoup de positif sur face de bouc. Il est sorti récemment et j’ai attendu un peu pour le trouver d’occasion, avec un prix un chouilla plus bas.

C’est la première fois que je suis déçue par un album jeunesse. Je n’ai pas du tout accroché. Je le trouve étrange même (l’hôpital qui se fout de la charité, c’est moi aussi parfois). Peut-être avais-je trop d’attentes. Notamment pour accompagner les plus grands du multiaccueil dans lequel j’exerce. Je l’ai emmené sur mon lieu de travail. Une collègue l’a feuilleté rapidement et m’a dit qu’il y avait trop de mots. Ma toute nouvelle collègue EJE a pris le temps de le lire et son ressenti est similaire au mien. Nous n’avons ni le même âge, ni la même expérience et nous ne nous sommes pas concertées avant la lecture.

Je l’ai ramené chez moi. Je trouverai une famille à qui l’offrir. Je le trouve inapproprié, car trop complexe, en établissement d’accueil du jeune enfant. C’est le concret qui y prédomine. Or cet album évoque un monde imaginaire particulier, féerique et en même temps psychologique. Normal, c’est écrit par une psychologue. Et elle le présente comme un conte de surcroît.

Les copains du personnage principal

Les illustrations sont très jolies et collent au texte.

Mon avis n’engage que moi. Comme tout ce qui est écrit sur ce site. Le plus judicieux pour se faire son propre avis c’est de le lire.

Si d’autres l’ont lu, votre avis m’intéresse.

Je dis souvent oui au lieu de dire non

A l’instar de « la parfaite maman cinglante » et d’un de ses écrits, le dernier en date « je suis cette maman qui dit non », j’ai voulu réfléchir plus posément sur la découverte récente du mon Laxisme…Enfin assumé (merci Laurence Dudek). Évidemment, je précise que je suis parfaitement imparfaite : en tant que mère et éducatrice de jeunes enfants. Mes fils sont grands et plutôt heureux et épanouis donc je ferai référence aux jeunes enfants pour lesquels je travaille. C’est différent puisque le lien affectif est tout autre, bien qu’il existe inévitablement. Je reprendrai quelques uns des non de L.Rousseau, car ils ne sont pas tous transposables à la crèche. J’ai dit oui (à mon cadet) à presque tous les non évoqués.

Ludivine Rousseau est inspirante. J’aime lire ses articles (malgré les pubs). C’est peut-être un manque d’originalité de partir de son postulat, mais pourquoi pas ?

Le voici :

« Cette éducation qui lui permet d’apprendre qu’on ne fait pas ce qu’on veut tout le temps et qu’on n’a pas toujours ce qu’on souhaite ».

Je suis certaine que l’on peut faire tout ce que l’on veut tout le temps et que l’on peut toujours avoir ce que l’on souhaite ». Même les enfants.
La détermination de mon cadet me le prouve quotidiennement. La limite étant la Loi.

Merci les zamis de face de bouc

Étant adepte du Laxisme (je lui mets une majuscule parce qu’il a le vent en poupe dans la sempiternelle gueguerre des éducations «c.la.mienne.la.meilleure »), je dis forcément OUI à tout.

Démonstration :

Je suis cette EJE qui dit oui quasiment tout le temps, sauf quand j’en ai ras la casquette. Tout est une question de patience, pour ma part. Chaque jour est différent.

Quand un jeune enfant veut que je le « fasse manger » je dis oui… Bien qu’il sache déjà manger seul. Parce que je n’ai aucune raison de dire non quand j’ai le temps de lui accorder ce temps privilégié. Je considère que s’il demande c’est qu’il en a besoin.

Je dis oui quand un jeune enfant change d’avis : finalement il veut sa tétine et son doudou pour dormir. Finalement il veut la couverture et en fait il ne la veut plus. Il ne sait plus, il est fatigué. Il lutte pour dormir parce qu’il craint la séparation. Il finit par dormir, avec ou sans la couverture. Après avoir jeté sa tétine et/ou son doudou. Qu’est-ce que ça peut faire ?

J’observe quand un jeune enfant veut faire la même expérience (appelée « bêtise » par le commun des mortels) qu’un autre qui vient de tomber et de pleurer. Et l’imitateur n’est ni tombé ni n’a pleuré. L’expérience était la sienne. Elle l’aurait été aussi si elle avait été la même. L’enfant en tire ses propres conclusions. Il recommence ou pas, tant qu’il en a besoin. Je dis oui quand c’est sans danger vital.

Je dis oui pour garder ou enlever les chaussures, les manteaux, par tous les temps. L’enfant est le mieux placé pour savoir ce qu’il ressent : le chaud et le froid. Dans notre société, les enfants sont extrêmement privilégiés. Peu d’entre eux se mettent dans l’inconfort. Par conformisme et pour éviter les plaintes, je rassure tout le monde : je remets inlassablement les chaussures et les manteaux ou je propose à l’enfant de retourner en intérieur. Mais je ne dis pas non.

La nuance est subtile et elle mérite d’être énoncée : je dis oui mais je ne fais pas toujours ce que je dis. Le fameux « fais ce que je dis, pas ce que je fais » des adultes touts- puissants MAIS à l’envers = je suis d’accord avec toi, mais le plus souvent je fais ce que veulent tes parents. Sinon je suis virée (ça je ne le dis pas. Je le lâche là, ça soulage). Le monde des adultes est tout de même souvent extrêmement chiant.

J’évite de dire non, parce qu’après ils le disent tout le temps, pour tout même quand ils voudraient dire oui.
Je préfère dire « et si tu faisais autrement ? ».

Quand j’ai eu la patience, je le faisais pour mes fils.

Et si tu regardais ce jouet dont tu as très envie et que tu l’ajoutes sur ta liste de cadeaux pour les anniversaires ?

Et si nous regardions un film ensemble, plutôt que plusieurs dessins animés ?

Et si tu faisais comme nous et que tu ôtais tes chaussures dans l’entrée de la maison ?

En conclusion, je trouve que la vie est suffisamment frustrante pour en rajouter des couches. Évidemment je le fais aussi, je suis une adulte avec un paquet de blessures, je projette et je perds parfois pieds. Pour autant, je fais l’effort de faire autrement, le plus possible. Histoire d’équilibrer la balance. Ça pèse trop dans l’adultisme. J’aimerai que ça devienne obsolète d’exiger de l’enfant qu’il obéisse juste parce que « c’est comme ça ».


« Tu es trop fusionnelle avec ton fils »

Dans ta face

La première fois que je me suis entendue dire ça, mon bébé n’avait même pas deux ans. Qui plus est par quelqu’une qui était nullipare. Je précise parce qu’elle sait quoi de la relation mère-bébé la nullipare ? Elle se souvient de la sienne avec sa mère ? C’est quoi son expertise ? Elle ne travaillait même pas dans la petite enfance. Et surtout je n’avais posé aucune question sur le sujet. En fait ma relation avec mon enfant ne concerne que lui et moi.

Je ne me rappelle plus ce que j’ai répondu ou pas. Je n’ai jamais pris cette affirmation au sérieux. C’était pourtant une copine. (Je distingue amies, copines et connaissances). Elle connaissait la situation. Une situation complexe par ailleurs. Qui expliquait aisément le pourquoi de la pseudo-fusion. Déjà « trop fusionnelle » qu’est-ce que ça veut dire ? Après la fusion, y’a quoi ? La dissolution ? L’explosion ? Le big-bang ? Je n’embrasse même pas mes fils sur la bouche !!

Y-a-t-il un danger problème ?

Si oui quelle est la solution pour absolument défusionner !?

Ça va être vu. Je ne vois aucun problème à être fusionnelle. Pendant 9 mois, nous l’avons été. L’enfant qui a eu son quota de fusion défusionne tout seul. (Sauf si emprise, déviance, pathologie…) Il n’a qu’un objectif dans la vie c’est découvrir le monde.

Conclusion

Oui déjà, ce sujet ne devrait même plus être débattu. C’est vu et revu et validé et revalidé par des experts de la parentalité et de la petite enfance.
Plus l’enfant est porté, écouté, respecté, câliné selon ses besoins à lui, accueilli dans ses émotions, plus il sera autonome et indépendant.

Si vous vous l’entendez dire comme un reproche, dites-vous que c’est de l’ignorance. Personne ne sait mieux que le parent. Personne.

Si vous avez envie de le dire, gardez le dans votre tête, écrivez-le sur un papier et brûlez-le. C’est une phrase de merte.

Et mes enfants vont bien. Merci.

3 objets pour réenchanter le post-partum

C’est une campagne Ulule qui me tient à cœur. Pour les futures familles qui auront cette chance d’avoir accès à des outils utiles. C’est une création d’une chère doulamie Tania MASSOUF, deÊtre femme et naître maman.

Contribuer ici

Je vous laisse l’écouter. Elle en parle mieux que moi puisqu’elle l’a crée avec son cœur.


Pour contribuer c’est encore là : 3 objets pour réenchanter le Post-Partum.

J’attends avec impatience ma contrepartie. J’en ferai bénéficier les futures familles que j’accompagnerai bientôt.

Pour le commander c’est ici



Merci infiniment Tania pour ce que tu offres au monde. Je suis honorée de t’avoir rencontrée et de te connaître.


Et si j’étais laxiste ?

Un jour, j’ai écris dans un blabla que le laxisme est la cible à atteindre/abattre dans l’éducation. Je me suis trompée. Parce que j’ai vérifié la définition trop tard. J’ai cru en la pensée dominante.

Ça fait un moment que je suis Laurence Dudek sur face de bouc. J’ai souvent grincé des dents et résisté à la lecture de ses publications. Sûrement une couche récalcitrante du patriarcat qui s’est sentie en danger.

Je comprends d’autant plus cette guéguerre actuelle entre les pour et les contre. J’y étais encore embourbée.

Sa dernière publication a fini de m’ouvrir les yeux sur ma pseudo-liberté de penser.

S’il y a une seule et unique cible à atteindre/abattre dans l’éducation c’est la violence.

Qu’est-ce qui me fait retourner ma veste ?

Déjà le changement de saison.
Et aussi, je permets souvent, sans conditions. C’est d’ailleurs le propre de l’amour inconditionnel. Je suis donc permissive.
J’ai permis à mes fils de pleurer, de vivre à poil aussi longtemps que possible, de porter des chaussures le plus tard possible : au moment de la marche pour protéger leurs pieds. J’ai permis qu’ils mangent avec les mains, qu’ils fassent pipi et caca dehors quand aucune autre solution n’était possible. Je suis donc laxiste aux yeux de la bien-pensance.

@jout : Il m’est dit dans l’oreillette que c’est insuffisant pour être taxée de laxiste. Autant pour moi, j’ai laissé mes fils (surtout le second, j’étais plus détendue) :

  • et le laisse encore dormir avec moi . Le 8 ans, parce que le 22 ans est enfermé dans sa chambre la plupart du temps, il a sûrement eu son quota.
  • marcher et sauter et rouler à draisienne dans les flaques.
  • Monter une pente de toboggan avec sa trottinette !! (Précision : il n’y avait personne d’autre/ on n’est pas si dérangé que ça !!)
  • Manger un truc juste avant le dîner (bouh c’est mal !!!)

On me dit dans l’oreillette que ce n’est pas non plus un concours. Faudrait savoir !!!

Bref. Je suis laxiste et je ne le savais pas.

Ou plutôt j’en avais peut-être honte. C’est d’ailleurs paradoxal car en tant que professionnelle de la petite enfance, je suis fière de permettre aux enfants de crier (de préférence dehors), de monter sur les tables, de laisser monter le tobbogan par la pente…

Je laisse faire « n’importe quoi » Bougribouillons

Comme quoi, tout est possible. Si c’est si péjoratif c’est parce que c’est confondu avec l’indifférence. Pourtant la différence est de taille.

J’aime les gens qui me font grandir. J’ai, encore une fois, dépassé ce sentiment si envahissant de la culpabilité. Ça m’évite ainsi d’attaquer quelqu’un.e seulement parce que ses idées me chiffonnent. C’est un long chemin que de se défaire du conditionnement de la culpabilité. Mais quel soulagement quand j’y parviens !!! J’ai l’impression d’être plus légère, moins acrimonieuse.

Pour conclure :

J’ai besoin de temps pour me faire à cette idée. Ce n’est pas si simple de perdre une couche de connerie.

Laurence Dudek

« Faux départ » d’Ema Krusi

Je ne remercierai jamais assez ma soeur numéro 1 pour ce cadeau inestimable !!! Reçu en juin. Terminé en août.

Le lire était difficile, dans le sens où revivre des émotions négatives 22 ans après et 8 ans plus tard, c’est désagréable et en même temps thérapeutique.

Comme je le disais sur face de bouc, j’aurai presque aimé vivre une troisième grossesse pour espérer la ressentir sans protocole délétère. Oui c’est un mot fort…C’est hélas une réalité, illustrée efficacement par Ema Krusi elle-même.

Je ne dévoilerai rien du contenu ici. C’est un livre engagé. C’est une femme engagée. A vous de voir.

Lecture Psychologie du moment

Guide très pratique pour les pros de la petite enfance de Héloïse Junier

Je l’ai terminé durant le week-end ! Je le ramènerai demain sur mon lieu de travail. Les collègues pourront le lire à leur tour.

Une belle mine d’informations. Quelques notions me questionnent. Ce serait un plaisir de la rencontrer pour échanger de vive voix.

Et pour confronter les théories, une rencontre avec l’antithèse du moment. Elle se nomme Caroline Goldman. Arnaud Deroo en parle de façon bienveillante, plus honnêtement avec taquinerie. J’avoue c’est difficile de la comprendre, notamment quand isoler un enfant (le fumeux Time-out) peut se faire dès son 1er anniversaire.. Les médias la qualifie de « psy anti-éducation positive ». Rien que ça.

Merci Héloïse Junier !

Héloïse Junier, je la « suis » sur face de bouc : la psy contre-attaque. Son humour me plaît. C’est vif, clair, efficace et BIENVEILLANT !!!

Il vaut mieux en rire. Sinon dans quel monde triste nous survivons. Ces temps-ci, j’ai la sensation que l’éducation vit une guerre civile. Les partisans du « on a toujours fait comme ça/on n’en est pas mort » contre ceux qui en ont subie les conséquences et construisent le changement. L’ancien monde résiste, sort les griffes, se débat, s’égosille ! Le nouveau monde avance, avec ses gros boulets aux chevilles : les névroses de l’autoritarisme, par exemple. L’absence de confiance en soi, aussi. Le peu d’estime de soi. De lourds fardeaux. A croire que seuls les anciennes victimes conscientes veulent sortir de ce cercle vicieux.

Alain Souchon, Louis Chedid