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Tu DOIS

Extrait du roman de Marlo Morgan, « message en provenance de l’éternité ». Sagesse aborigène ou pas ? Même si c’est fictif, le message est beau. C’est une lettre de Béatrice, Bee adressée à Geoff/Jeff (ils ne savent pas qu’ils sont jumeaux).

« Tout ce qui est vit sur cette terre vient de la même Source divine, et est composé des mêmes éléments d’énergie. Nous ne formons qu’un tout.

Les dix commandements – ou les règles du « Tu ne dois pas… » – te sont certainement familiers. Les hommes les connaissent depuis des milliers d’années.

Mais celles du « Tu dois… » existent depuis peut-être plus longtemps encore. Si elles avaient été suivies, les autres auraient été inutiles.

Tu as délibérément choisi de venir sur cette terre, et tu as longtemps attendu de pouvoir le faire. Ton expérience humaine aura des effets sur ta progression éternelle.

Voici les dix règles du « Tu dois… » valables pour tous les humains.

1. Tu dois laisser ta créativité s’exprimer

Chaque individu voit les choses de façon différente et peut donc offrir au monde sa vision personnelle. Les arts sont une manière d’exprimer sa créativité, mais il en existe d’autres. Peindre, composer de la musique, ou écrire n’est pas plus important que savoir réconforter quelqu’un qui a du chagrin, rétablir l’ordre en cas de conflits ou de troubles, ou raconter des histoires aux enfants.

Certains laissent passer les opportunités qui leur sont offertes d’enrichir leur esprit parce qu’ils sont convaincus de ne pas avoir de dons ou pensent que des circonstances particulières de la vie leur interdisent de s’exprimer. En réalite, quand quelqu’un saisit sa chance et se bat pour donner libre cours à sa créativité, il fait preuve d’un grand courage.

Puisque la société humaine est faite de telle sorte que tous les hommes ne peuvent pas être des chefs, il est d’autant plus important que les autres s’expriment. Toute créativité devrait être positive mais, comme nous disposons chacun de notre libre arbitre, il peut arriver qu’elle s’exprime d’une façon qui s’avère négative pour nous-mêmes et pour le reste du monde.

Nous pouvons nous montrer créatifs dans notre façon de nous coiffer, de choisir nos vêtements, de décorer nos maisons, de cultiver notre jardin, de fabriquer divers objets, ou même de les réparer. L’essentiel est de nous exprimer à travers des actes dont nous puissions être fiers.

2. Tu dois te montrer responsable

Tu es un invité sur cette terre, et en tant que tel, tu dois, en la quittant, la laisser dans l’état où tu l’as trouvée, ou en meilleur état encore. Tu dois veiller sur toutes les formes de vie qui ne peuvent pas s’exprimer ou se prendre en charge, et sont démunies. Tu es responsable des promesses que tu as faites, des engagements que tu as pris, et des conséquences de tous tes actes.

Il est important que tu comprennes que ton évolution spirituelle n’a ni début ni fin. Elle n’est pas comme l’eau d’un robinet que l’on ouvre et que l’on ferme. La mort n’est que l’interruption d’une activité intéressante et l’abandon d’un corps. En réalité, il est impossible de tuer quelqu’un. Les êtres humains font partie de l’Éternel, et la mort met seulement fin à l’existence terrestre d’un esprit. Tu es responsable de ton impulsivité, de la douleur et de la souffrance que tu infliges à tes victimes, et des conséquences qui rejaillissent sur tous ceux qui leur sont proches. Les morts ne sont pas malveillants, c’est la société qui l’est.

Pour tenter de réduire les inégalités, tu dois te montrer responsable de tes paroles et de tes actes, apprendre à respecter et à aimer la vie, et tout faire pour la prolonger.

Tu es responsable de ton corps. Il est constitué de parcelles des différents éléments auxquelles ta conscience a donné forme et vie. En le négligeant ou en le maltraitant, tu te montres irresponsable.

Tu es également responsable des conséquences de tes actes sexuels. Tu dois guider l’esprit d’un enfant que tu as conçu, protéger son corps, et par ton exemple faire naître en lui des sentiments positifs.

Cette règle est indissociable de la créativité. Tu es responsable de ce que tu crées et partage avec le monde entier; tu dois protéger les autres et ne pas attenter à leur vie.

3. Tu dois aider les autres

Il ne faut pas traverser la vie comme un voyageur soli-taire. Nous devons nous entraider et prendre soin les uns des autres. Une pensée doit précéder chacun de nos actes : « Est-ce pour le plus grand bien de toute vie? »

Prendre soin des autres signifie leur apporter ton sou-tien, partager ton savoir avec eux et t’efforcer de donner un aspect positif à leur vie. Tous les hommes ont droit à être traités avec dignité et respect. Venir en aide aux autres, c’est tendre la main aux Anciens, aux enfants, aux malades, aux mourants, sans vouloir en tirer de satisfaction personnelle, sans chercher à obtenir des louanges ou des avantages financiers, mais en se souvenant que nous faisons tous partie du même groupe, celui des êtres humains, et que le sort de la planète dépend des agissements de ce groupe.

4. Tu dois tendre à la maturité émotionnelle

Chacun de nous manifeste des sentiments comme la colère, la frustration, le découragement, le désespoir, la culpabilité, la cupidité, la tristesse, l’inquiétude, mais aussi la joie, le bonheur, l’espoir, la paix, l’amour. En vieillissant et en comprenant mieux ce qu’est un être humain, tu dois évoluer, te discipliner et maîtriser tes émotions. Comme la dit une fois quelqu’un de célèbre : « Tu es aussi heureux que tu veux bien l’être. »

Nos relations avec les autres, et tous les incidents de la vie, sont autant de cercles. Ils débutent, se poursuivent et se terminent. En mûrissant sur le plan émotionnel, tu n’auras aucune difficulté à boucler chaque cercle, sans laisser d’extrémités effilochées, sans éprouver de sentiments négatifs.

Il est préférable d’avoir connu la colère très tôt, alors qu’on était encore enfant. On peut ainsi comparer ce que l’on ressent quand son corps déborde de rage avec ce que l’on éprouve en faisant preuve de compréhension, en se montrant conciliant et paisible. Seules les émotions permettent à l’esprit et au corps d’entrer en relation. Par exemple, si ton dos te fait souffrir, tu dois te demander pourquoi, ce que cela signifie, chercher à savoir comment tu pourrais y remédier, quelles leçons il te faut en tirer.

Puis tu dois tout faire sur le plan physique pour soulager ton corps, sans oublier les pensées et les réflexions que cela t’a inspirées.

Il faut aussi respecter tes sentiments, particulièrement la joie et le chagrin. En les ignorant tu risques de provoquer l’apparition d’une maladie physique.

Le rire est une manifestation de nos sentiments très importante pour notre santé et pour celle de la terre entière. En tant qu’être humain, tu as reçu le sens de l’humour en cadeau, et la possibilité d’en user. En riant et en exprimant ta joie, tu garderas un corps en bonne forme et tu viendras à bout de certains ennuis de santé. L’humour supprime les problèmes, il consolide les relations entre les êtres et apporte la joie. Tu dois cependant demeurer attentif à ce qui te fait rire et à la façon dont tu utilises ton humour, car il ne faut en aucun cas te montrer destructeur.

L’humour est tellement important pour ton bien-être que le soir, tu ne dois pas fermer les yeux si tu n’as pas trouvé une raison de rire ou d’être joyeux au cours de la Journée. Si c’est le cas, sors alors de ton lit et pense à quelque chose qui te rende heureux.

Les clowns sont des gens particuliers que l’on rencontre dans toutes les sociétés. Un clown se cache en chacun de nous, et il existe toujours un moment approprié dans notre vie pour dévoiler cet aspect de notre personnalité.

On n’est jamais trop vieux pour se conduire en clown.

Mais le plus important reste la véracité. Tu ne peux pas chercher à savoir qui tu es, pourquoi tu es sur cette terre, et dans quel but, sans dire la vérité; toujours.

5. Tu dois te divertir

Oui, te divertir – et divertir les autres – fait partie de tes tâches sur cette terre. Le divertissement doit être déli-béré, et a pour but d’encourager ceux qui sont abattus, d’apaiser les déçus, de réconforter les malades ; c’est aussi une façon d’exprimer sa créativité. Te divertir peut t’aider à te discipliner et à mûrir. La difficulté consiste à ne prendre part qu’à des divertissements positifs et à ne pas se cantonner dans le rôle de spectateur. Le divertissement peut exercer une influence extremement importante, mais il ne doit jamais faire perdre le sens des responsabilités.

6. Tu dois apprendre à maîtriser ton énergie

L’homme ne peut ni créer ni détruire l’énergie, mais seulement l’utiliser et la modifier. Tout le potentiel d’énergie existant fut créé au même instant. Chaque pen-sée, chaque mot, chaque acte est porteur d’énergie. L’élément le plus infime, visible ou invisible, sur cette terre est une parcelle de cette énergie. Notre monde n’est constitué que d’elle.

Pourquoi, à ce moment précis de notre histoire, est-il tellement important que les humains se rappellent qu’il est de leur devoir de maîtriser leur propre énergie ? Parce que l’énergie collective, résultant de l’addition des énergies individuelles, est à l’origine du monde visible et de Paura qui enveloppe les êtres et les lieux. Tout ce qui constitue notre monde se développe ou se désagrège en fonction de son niveau d’energie. Tous les mots que nous prononçons s’envolent, et il nous est impossible de les rattraper, de les corriger, de les rétracter. Ils se fondent dans l’aura qui enveloppe la planète. Au cours des temps, les pensées égoistes, les actes violents, les cris des victimes sont devenus si nombreux qu’ils constituent à présent une bonne partie de cette enveloppe. Les hommes trouvent plus facile d’exploiter cet aspect négatif des choses plutôt que de s’attaquer à lui et de s’en dégager. Plus de la moitié des esprits qui choisissent aujourd’hui de venir sur terre seront des victimes. Nous sommes responsables de cet état de fait et nous devons y remédier. Une tâche qui ne peut être accomplie que si chacun de nous prend conscience qu’il doit maîtriser son énergie et donner l’exemple. Tout effort finit par porter ses fruits. Se sentir une victime, blâmer les autres et s’apitoyer sur soi-même ne fait qu’ajouter à la vibration négative. Il nous faut changer d’attitude, pardonner et oublier, nous montrer plus optimistes, plus positifs, mettre tout notre cœur à accomplir nos tâches, et nous libérer de ce qui nous donne le sentiment d’être des victimes.

7. Tu dois t’adonner à la musique

Les humains ont reçu en cadeau la possibilité de chanter en disposant d’un registre beaucoup plus étendu qu’aucun autre être vivant, et la capacité de fabriquer des instruments. La musique permet d’exprimer sa créativité et de se divertir, mais elle est tellement importante en elle-même qu’elle mérite de compter au nombre des dix règles de vie. Elle a une influence sur tout le genre humain, et son énergie peut guérir à la fois notre corps et la planète entière. La musique qui bat au rythme de notre pouls a une action très positive sur nos nerfs et notre état mental.

Tout le monde est doue pour la musique et subit son influence. Elle est notre âme qui parle, la voix de la terre communiquant avec l’univers.

8. Tu dois lutter pour parvenir à la sagesse

La sagesse est très différente du savoir. Celui-ci peut provenir de plusieurs sources : les livres, les écoles, les médias, et l’expérience. C’est d’après lui que l’on évalue le QI d’un individu. Une personne peut être extrêmement intelligente et ne pas posséder une once de sagesse. La sagesse est la façon d’utiliser le savoir, la résolution d’agir en tenant compte du bien-être de tous ceux qui sont concernes.

Il n’est pas nécessaire de fréquenter une école ou d’obtenir des diplômes. Il peut être utile de savoir lire et écrire, mais ce n’est pas indispensable pour réussir son voyage spirituel en tant qu’être humain.

Tu dois t’efforcer de te comporter avec sagesse, en te gardant d’oublier que tous les esprits connaissent la même expérience humaine; ils ne font que passer et sont les invités de notre Mère la Terre. Ils ne forment qu’un avec le Créateur; tout ce qui vit provient de la même Source. C’est faire preuve de sagesse que d’honorer la finalité de chaque chose et d’agir pour le plus grand bien de toute vie.

9. Tu dois apprendre l’autodiscipline

Que la vie sur cette terre soit paisible, productive et joyeuse ne dépend que de nous. Malheureusement, il a pourtant fallu créer des lois pour obliger les hommes à vivre de la sorte.

Il peut nous arriver de tomber dans les excès, de nous adonner à toutes sortes de drogues, de nous montrer négligents, cupides, cruels ou destructeurs. L’autodiscipline nous permet de maîtriser cela et de devenir plus sages.

Elle nous aide également à garder un corps sain.

L’état de santé des êtres humains est un baromètre qui nous renseigne sur l’état de santé de la terre. Nous devons développer notre autodiscipline afin de permettre à notre esprit et à notre corps d’entrer en relation. En écoutant ton cœur, tu sauras quand les choses risquent d’aller trop loin. Il faut apprendre à faire la différence entre entendre ce que dit ta tête, et écouter le message que t’envoie ton coeur. Ta tête parle au nom de la société, ton cœur en celui de l’Éternel.

10. Tu dois observer sans juger

L’observation dépourvue de jugement est ce que l’on appelle parfois l’amour inconditionnel. Tous les hommes sont des esprits qui ont été créés au même instant. Aucun d’eux n’est plus vieux, plus intelligent, ni meilleur qu’un autre. Tous ont bénéficié du même cadeau : la liberté de choisir. La Source est parfaite, et nous avons été créés à son image, mais le cadeau que nous avons reçu nous laisse croire et nous pousse à nous comporter comme s’il en était autrement. Nous voyons les autres, et nous-mêmes, moins parfaits que nous ne le sommes, et nous agissons avec moins de sagesse que nous n’en possédons. »

L’éducation nazie, origines de l’anti-maternage ?

Le régime nazi aurait-il influencé l’éducation en Europe ?

Article de « The parenting class » résumé par le Chat de Mistral.

JOHANNA HAARER
baby alone in a crib



Comment Hitler continue d’influencer l’éducation des enfants aujourd’hui.

Extraits :

»La mère allemande et son premier enfant

En 1934, la médecin Johanna Haarer publia en effet pour son compte La mère allemande et son premier enfant, un recueil illustré visant à guider l’éducation des enfants allemands, que le Troisième Reich voulait durs et sans empathie. Des millions de ménages – dont les parents de Renate Flens – possédaient à l’époque ce livre, également présent sur les étagères des bibliothèques et dans les garderies. Ces « conseils », contre-intuitifs, semblaient attirer particulièrement les parents qui s’identifiaient fortement au régime nazi, et les jeunes femmes qui venaient elles-mêmes de familles émotionnellement affectées. »

« Quant aux pleurs des enfants, il était demandé de les ignorer. « Ne retirez pas l’enfant de son lit (…), ne le bercez pas, ne le caressez pas, ne le retenez pas sur vos genoux et ne le soignez même pas. Sinon l’enfant comprendra vite qu’il ne lui reste plus qu’à pleurer afin d’attirer une âme sympathique et devenir un objet de sollicitude. Dans peu de temps, pouvait-on encore lire, il demandera ce service comme un droit, ne vous laissera pas tranquille jusqu’à ce qu’il soit transporté, bercé ou caressé ». »

Toute ressemblance avec une éducation française est-elle purement fortuite ? Il a bel et bien été conseillé aux mères françaises de laisser pleurer leur bébé pour qu’ils fassent leurs poumons et de ne pas trop les prendre dans les bras sinon ils prennent des mauvaises habitudes, etc.

Pareil outre manche avec un best-seller de Gina FORD :

« En 1999, forte de son expérience auprès de 300 nourrissons que Gina Ford publie The Contented Little Baby Book. Selon elle, la clé du bien-être du bébé repose sur une routine stricte et des règles précises. Mais alors, quelles sont-elles ?

Dans un premier temps, Gina Ford préconise d’habituer bébé à dormir seul dans sa chambre dès les premiers jours, aussi bien de jour que de nuit. Plus surprenant encore, elle conseille de le laisser pleurer seul dans son lit pendant au moins 12 minutes chaque soir. Selon elle, cette méthode permettrait à bébé d’adopter un rythme de sommeil régulier dès sa dixième semaine. Autre règle stricte : pas de sommeil après 7 heures du matin et aucun contact visuel avec l’enfant après 22 heures.

Côté alimentation, les repas doivent être pris à horaires fixes, sans exception. En dehors de ces créneaux, inutile de nourrir bébé. De plus, pas de câlins pendant les repas afin d’éviter qu’il ne s’endorme en mangeant. »

Les sceptiques diront encore et toujours « on en n’est pas mort » et nous répondrons inlassablement que nous avons plus d’ambitions que de seulement maintenir nos enfants en vie.

Yule, retour de la lumière

Les origines. Celles qui me font vibrer. Loin de l’agitation consumériste.

Cette année se termine, pour moi, en beauté. J’ai expérimenté des sorties de zones de connus, de moins en moins douloureuses, pour arriver à éprouver de la joie dans le collectif ! Ça tient du prodige…Je termine 2021 avec 18 doulami.e.s dans le coeur. C’est aussi un miracle. Autant de merveilleux en une année, je peux dire que j’aime enfin le sens de Noël. Mon coeur se sent réparé. MERCI !!!

Retour aux sources

En écoutant Charlotte Hoefman, j’ai réalisé que je savais avoir associé les fêtes de fin d’année, notamment Noël, à des événements peu joyeux. Avec les années, j’ai appris à détester cette fête, d’abord inconsciemment et de plus en plus en conscience devant la détérioration inexorable de la magie que contient cette période de l’année.

Depuis que des enfants partagent ma vie, Noël est plus ou moins ambivalent. Leur joie me contamine. Puis, j’ai découvert le Grinch et Klaus. Mon ressenti change et cherche du sens, plus en profondeur.

Je continue à trouver ce rassemblement touchant et en même temps, cette course aux cadeaux et aux orgies, à une date donnée, me dégoute autant qu’elle me fatigue.
Alors oui, Noël c’est ce que l’on en fait. Justement je n’ai rien envie d’en faire. Juste être. Juste être là. Avec. Partager nos présences, nos retrouvailles… La chaleur de la lumière.

Noël 2021 s’annonce différent, sous bien des aspects. Plus il diffère, plus je l’accepte. Si le virus qui nous envahit depuis 2020 décide de gâcher sa version moderne, je ne peux que plussoyer. Il est temps de revenir aux essentiels. Noël n’est pas au magasin.

« Emission consacrée à la thématique suivante : Les fêtes de fin d’année, un instant de communion ou de séparation ? En ce début de mois de décembre, il me semblait essentiel de vous parler des fêtes de fin d’année. Ce mois de l’année peut éveiller ou réveiller en nous bien des souvenirs dont certains peuvent être confortables ou inconfortables. Parfois, juste le fait de voir arriver les fameux « calendriers de l’avent », les sapins de noël, les décorations dans les centres villes, la course aux cadeaux et la préparation des menus pour les repas de famille peut nous rendre nerveux ou au contraire nous mettre dans un état de joie ! Consciemment ou inconsciemment, de nombreuses mémoires ou traumatismes ont pu être stockés par association avec certaines dates ou événement de l’année, c’est d’ailleurs bien la raison pour laquelle certains de nos maux peuvent revenir de façon cyclique tous les ans à la même période. Autant dire que les fêtes de fin d’année représentent un sacré challenge annuel au niveau intérieur puisque cela vient activer ou réactiver notre enfant intérieur ou comment l’enfant qui sommeille encore en nous aujourd’hui peut soudainement faire surface avec son lot de joie, de larmes ou de colères… En plus de réveiller certaines informations, les célébrations de Noël et les fêtes de fin d’année sont souvent également associées à des rassemblements ou des réunions de familles. Nous nous retrouvons « contraints » ou « dans la joie » de nous retrouver tous réunis pour partager un moment ensemble. Bonheur pour les uns, enfer pour les autres. Alors que faire ? Qu’en est-il pour vous ? Les fêtes de fin d’année représentent-elles pour vous un moment de partage, de magie et de communion ou s’agit-il davantage d’une corvée, d’un instant redouté qui génère en vous de la lutte et de la séparation ? Il est évident que nous avons tous en nous la réponse à cette question. Alors, qu’en est-il pour vous lorsque les fêtes de fin d’année ressemblent à un moment que vous vivez tous les ans en « mode survie » ? Et dire que cela se répète tous les ans… quel enfer ! Il est vrai que l’on peut toujours trouver des solutions de secours : on peut couper les ponts, se trouver ou s’inventer des excuses pour ne pas participer à ces rassemblements, tomber malade, ou encore se forcer et vivre un moment très douloureux qui se répète encore et toujours… Et oui, c’est de cela dont j’ai envie de vous parler car oui, les fêtes de fin d’année peuvent vraiment nous enfermer dans des boucles de séparation qui nous apparaissent sans issue et qui génèrent tout autour de nous de la lutte, du contrôle, de la tristesse, du désespoir, de la colère ou de l’incompréhension…. Et pourtant, il existe bien une porte pour sortir de cette boucle infernale. C’est cela que j’aimerai vous partager. A travers un partage à coeur ouvert, je souhaite de tout mon coeur vous montrer à quel point un enfant blessé peut trouver la voie de sa guérison intérieure afin de pouvoir goûter à ces instants de magie et de communion de fin d’année. » Charlotte Hoefman

Le Grinch n’aura pas volé Noël 2021. L’exécutif a renforcé le protocole sanitaire dans tous les marchés de Noël de France avec pass sanitaire et port du masque obligatoires. 

Nous vivrons le Noël que nous imaginerons.

Je ne peux que vous souhaiter de veiller à vos pensées !

Source de l’image mise en avant : Chloé Garas sur Etsy

La tente rouge

Ce matin de dimanche de Pâques, j’ai regardé le clip de Kiki, chanson de Julien Doré. Je me suis dit : « oh un couple qui vit loin de tout. Il y aura peut-être un bel accouchement à domicile !! » Mais non…

Cela dit, vu le fruit de ses entrailles, il était sûrement préférable pour une humaine de donner cette vie en milieu « médical ». J’évite de spoiler. Le clip, presque entier, est un univers imaginaire.

Sans transition

C’est la liaison pour partager mes ressentis sur une découverte nouvelle pour moi : la tente rouge. Je précise « récente ». Dans ma vie de femme, c’est tardif de connaître l’existence de ces savoir-être et faire, longtemps cachés ou perdus, bien qu’ancestraux. Comme le dit Rebecca, mère de Jacob, grand-mère de Dinah : il n’y a pas d’héritière. La tradition de la tente meurt avec la femme d’Isaac.

Dinah

Je connaissais l’histoire de Dinah, fille unique du patriarche Jacob, par le recueil d’histoires bibliques des témoins de Jéhovah. Livre moralisateur pour enfants qui a eu le mérite de me faire connaître les destins, souvent tragiques, des quelques femmes évoquées dans l’ancien testament.

Dans le livre de la Genèse, l’histoire de Dinah se résume à un viol et à sa vengeance, par la circoncision et le meurtre du violeur. Après cet épisode, Jacob, son père, change de nom pour Israël. Rachel, sa tante, meurt en enfantant le dernier fils d’Israël, Benjamin. Ruben son frère, est amoureux de leur tante Bilha, concubine de leur père…Israël meurt à 180 ans. Bref c’est la fin. Dinah est-elle vivante, morte ? A priori, ça n’intéresse personne. Sauf Anita Diamant. Comme elle a eu raison de lui imaginer cette suite de destin !!

Le film « la tente écarlate »

Péplum grandiose. Inspiré du roman d’Anita Diamant. Il est spectaculaire.

Librement inspiré du roman. Dinah a droit à deux destins différents, un dans le film et un dans le roman, parallèles, peu similaires. Comme dans tout bon péplum, le film est une suite de tragédies, avec trop peu de moments heureux à mon goût. Les scènes d’accouchement sont magnifiques. Je n’en dévoilerai pas plus.

Le roman

Il a ma préférence. C’est un savant équilibre entre la violence et la douceur dans la vie de Dinah, après le drame. Ce qu’il se passe à l’intérieur de la tente rouge est décrit avec plus de précision. Cela laisse une plus grande place à une spiritualité belle et variée, remplie de déesses de toutes sortes. Jacob n’est en rien contre. L’El, à peine nommé, est encore loin d’être l’Un exclusif. La spiritualité féminine est bien plus grande, ouverte et tolérante que celle des hommes.

D’abord intitulé « la fille de Jacob », le roman paru en 1997, est directement à l’origine du mouvement des tentes rouges, né aux Etats-Unis. En 2008, ce mouvement a traversé l’Atlantique pour arriver en France.

Voilà pour l’origine de la tente rouge. Quand j’aurai fait l’expérience de sororité dans ces lieux, je partagerai ici mes ressentis.