Je pose ça là, sans commentaires… C’est un plan extrêmement ambitieux…Encore faudra t’il que l’État se donne les moyens de donner les moyens… Comme je serai au chômage en 2020, je me porte volontaire pour cette cause, enfin prise au sérieux !
Les 22 mesures du plan 2020-2022
1. Investir le temps périscolaire en s’appuyant sur les associations. 2. Renforcer la prévention des violences sexuelles à l’école. 3. Porter aux parents des messages de prévention avant même l’arrivée de l’enfant. 4. Renforcer les moyens du n° enfance en danger/119 : objectif zéro appel sans réponse. 5. Améliorer le travail en réseau des professionnels et renforcer les cellules de recueil des informations préoccupantes. 6. Déployer des unités d’accueil et d’écoute spécialisées dans l’ensemble du territoire. 7. Designer des équipes pédiatriques référentes pour repérer, constater les violences et prendre soins des mineurs victimes. 8. Organiser des formations communes des 2020 pour renforcer la coopération entre professionnels de terrain. 9. Renforcer la répression contre les auteurs condamnés pour des faits de consultation habituelle, acquisition ou détention d’images pédopornographiques. 10. Garantir un contrôle systématique des antécédents judiciaires des professionnels exerçant une activité au contact habituel d’enfants. 11. Mieux lutter contre la maltraitance et les violences en établissements. 12. Lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie. 13. Lutter contre les violences sexuelles dans le milieu du sport 14. Garantir à chaque enfant victime une évaluation de ses besoins et l’accès à un parcours de soins gradués. 15. Création de cinq nouvelles unités spécialisées dans la prise en charge du psycho- traumatisme dès 2020. 16. Réunir en 2020 les comités locaux d’aide aux victimes au format « lutte contre les violences faites aux enfants ». 17. Expérimenter un numéro unique d’écoute et d’orientation pour les personnes attirées sexuellement par les enfants pour éviter le passage à l’acte. 18. Développer la recherche pour évaluer les actions de lutte contre la récidive. 19. Renforcer les données sur les violences subies dans l’enfance. 20. Mieux déceler les morts d’enfants de 0 à 6 ans résultant de violences intrafamiliales. 21. Soutenir l’Observatoire des morts inattendues du nourrisson. 22. Appréhender les nouvelles formes de prostitution des mineurs.
L’ensemble de ces mesures fera l’objet d’une mise en œuvre et d’un suivi d’exécution en interministériel.
Derrière Planète EJE, c’est moi Mickaëlla. J’ai eu envie d’écrire en septembre 2012, après un épisode de santé fragilisée. A peu près apaisée jusqu’en 2015 j’en ai eu, à nouveau, plein le dos l’année suivante. Je pense avoir compris le message clair de mon corps :
Deux années de repos forcé après, j’accepte un poste atypique (EJE sur un dispositif de places d’accueil pour des mères « victimes ») en 2018, auquel je ne donnerai pas suite en cette fin d’année 2019.
2012-2019 = 7 ans plus tard, je raccroche mon tablier. Je ne souhaite plus exercer ce métier dans le secteur social. Je n’ai plus grand chose à en dire ni à en écrire. Ces expériences furent intenses et riches.
Ce site restera actif jusqu’à ce que je le ferme, un jour. En fait, j’ignore s’il sert à quelque chose ou même à des humains !
De toute façon, la relève est assurée. Voici quelques sites, tenus par de très belles personnes inspirantes :
Enfance joyeuse : « Pour une parentalité qui vous ressemble. En tant qu’éducatrice de jeunes enfants, je partage avec vous ma vision de l’éducation pour vous accompagner dans cette magnifique aventure qu’est celle de fonder votre famille. »
Héloïse Weiner : » Héloïse, 29 ans, maman de 5 enfants qui ne vont pas à l’école et illustratrice. J’habite en Angleterre avec ma « petite » famille. J’adore les couleurs, les gâteaux maison, les BD, j’adore aussi apprendre, m’amuser, et… partager «
S’éveiller et s’épanouir de manière raisonnée : » Lier écologie et économie tout en accompagnant au mieux son enfant dans son éveil, ses découvertes et sa quête du bonheur, tel est mon défi! En route pour le maternage, le portage, un mode de vie raisonné (couches lavables….), l’éducation bienveillante et la parentalité positive… Lectures, réflexions personnelles, activités et jeux sont partagés. «
Il y en a beaucoup d’autres, vous les trouverez au gré de vos sessions de surf sur le net.
Ce site était ma petite planète et c’était avec joie que j’ai partagé tous mes blablas. MERCI à celles et ceux qui ont parcouru un bout de chemin avec moi et sont venus en visite sur cette planète !
Que vais-je faire maintenant ? Me poser et prendre le temps de choisir le chemin que je veux suivre. Je m’en donne le temps et les moyens (ça ne tombe pas tout cuit, ni tout cru, dans l’assiette !! ) Peut-être à bientôt, à la croisée des sentiers de la vie !
Ces dessins animés font partie intégrante de mon enfance. J’ai grandi avec un film comme cadeau de Noël, presque chaque année. J’attendais ce moment cinématographique avec impatience.
Je connais des personnes qui boycottent la totalité des dessins animés de Disney. Je respecte. J’ai, moi-même, résisté longtemps à Star Wars, à Harry potter et au Seigneur des anneaux.
L’anthropomorphisme
Il me dérange moins quand les animaux vivent dans leur milieu. Le fait qu’ils parlent, je le comprends comme une traduction, pour nous autres humains. Les animaux communiquent bien entre eux ! Leurs destins s’apparentent, peut-être, trop aux nôtres, mais que savons-nous réellement de ce qu’il se joue dans un clan, une meute, un troupeau ou un autre groupe animal ?!
1994
J’avais accompagné ma sœur de 7 ans. Je m’en souviendrai toujours. Ce choc bouleversant. A ma connaissance, c’était la première fois que Disney montrait la mort d’un personnage, sans « censure ». La mère de Bambi est morte, mais on n’a rien vu. C’est le père de Bambi qui lui annonce (sans trop d’émotions. Les cerfs sont sûrement des maîtres zen).
De voir Simba, seul, près du corps sans vie de son père Mufasa, c’était déchirant. Cette scène, à elle toute seule, a fait que cette aventure d’un lionceau m’a marquée.
J’ai attendu le plus possible pour que Junior le regarde. Je craignais la fameuse scène. Finalement, il est resté stoïque. Sur petit écran, il a géré. Le souvenir de mon émotion n’appartient qu’à moi.
2019
Récemment la version film est sortie. Cadet a 5 ans et demi, j’ai hésité. Moins longtemps. Il clame haut et fort qu’il n’a peur de rien !
Nous sommes allés dans une salle obscure avec le son Dolby Surround et machin chose. J’ai évité la 3D, ça me donne la nausée. Je me suis pris une deuxième claque. Bien plus puissante que la première. Je ne m’y attendais pas ! Et c’est au sujet d’un tout autre aspect du film. La scène avec les gnous est impressionnante autant qu’en animation, mais je l’avais intégrée grâce aux divers visionnages en vidéo. Cadet a sursauté quelques fois à cause des bruits, derrière et sur les côtés, qui illustraient des scènes de dangers.
Cette fois, c’est le personnage de Rafiki qui m’a ébranlée, jusqu’au fin fond de mon être.
La sagesse de ce personnage m’avait totalement échappée ! Qui sommes-nous ? Qui es-tu ? Qui suis-je ? Le savons-nous ? On dirait qu’il est temps de trouver la réponse. Nous avons suffisamment eu le temps de chercher. J’espère que le plus grand nombre ira voir ce film. De mon point de vue, il est clair que la terre des lions est une allégorie de notre planète. Scar et ses sbires-hyènes sont des personnages de pouvoir qui ressemblent étrangement à des politiques de notre époque…ceux qui ne pensent qu’à se servir, qui plus est, en premier.
La Terre étouffe de notre présence. Le message est clair.
Simba, un lion carnivore devient insectivore !!!!! J’étais scotchée par ce détail !
J’ignore si l’espèce humaine aura la même chance que Simba et son clan. Il parvient à sauver la terre des lions, en reprenant un règne que son père résume ainsi :
Le devoir d’un monarque va au-delà de sa volonté d’agir (…) Tout ce que tu vois obéit aux lois d’un équilibre délicat. En tant que roi, tu dois comprendre cet équilibre et respecter toutes les créatures, de la fourmi qui rampe à l’antilope qui bondit.
Mufasa
C’est un film plus profond qu’il n’en a l’air. Alors oui, je suis peut-être perchée, illuminée ou que sais-je encore. Et alors ? ça fait du mal à quelqu’un ?
J’en conclus que « HAKUNA MATATA, cette phrase magnifique, ce chant fantastique » ne peut dédouaner personne de ses responsabilités. Un temps peut-être, mais pas indéfiniment, ni sans conséquences.
Grâce à @ausondesgrillons, magnifique compte instagram, j’ai pu acquérir une Wobbel board « abîmée », à un tarif plus proche de mon budget serré. Grand merci !
Initialement, j’ai voulu l’acheter pour le travail mais je me suis un peu plus renseignée et c’est Cadet qui joue le cobaye depuis un petit mois, avant que je prenne la décision de l’emmener au boulot, ou pas.
Il s’est coincé un doigt sous la planche hier. Rien de grave. Il a fait l’expérience et il a compris. Surtout, c’est mon enfant. J’attendais l’incident, aussi minime soit-il. Je le laisse tester encore. Sur mon lieu de travail, ma responsabilité est différente. Prendre des risques a plus de conséquences. Les enfants sont très jeunes alors je prends des précautions. Je ferai une journée test.
Cette planche je la trouve merveilleuse. Au delà de son utilité première (l’équilibre), elle s’utilise dans la limite de l’imaginaire de chaque personne. C’est un bel objet qui se marie parfaitement à un intérieur, quel que soit son style.
De mon point de vue, c’est un bon investissement qui profite à tous et qui dure longtemps !
Jamais compris. Jamais pratiqué. De ce que j’ai observé, soit ça fonctionne avant le 1, soit à 2 trois quart, le gamin n’a pas bougé d’un iota…Le suspens est intenable alors que presque toujours l’issue est plus que décevante. Il ne se passe RIEN ou alors un truc complètement hors sujet, puisque qu’aucune conséquence n’a été prononcée avant. Souvent c’est « je compte jusqu’à 3, après je me fâche »…
Aujourd’hui je blablate à ce sujet suite à une récente publication de la talentueuse @fannyvella sur instagram.
Dans le même registre, je partage l’illustration de la drôlissime @heloiseweinerandco
Impossible de pratiquer le comptage jusqu’à 3. Je serai « incrédible » (contraire de crédible, inventé par mes soins). Une fois, j’ai entendu un enfant répondre « soleil !!! » J’étais pliée de rire.
Je pourrai expliquer la menace à Cadet, ou plutôt le danger. « Petit chou, si je compte jusqu’à 3, méfie-toi. C’est que je suis en train de me transformer en dragonne qui crache du feu ». Ça serait le prendre pour un naïf, il sait déjà que je vire au vert comme Hulk, dès que j’ai haussé la voix.
Si compter jusqu’à 3 ne sert qu’à ce que l’enfant obéisse, je comprends encore moins. C’est dommage que des termes militaires se soient infiltrés dans l’éducation des enfants. Les enfants ne connaissent rien du monde dans lequel ils naissent. Les adultes sont là pour leur montrer. Est-ce que c’est comme diriger un escadron qui n’aurait pas le droit à l’erreur ?! Si oui, il y aura un gagnant et un perdant. C’est ça éduquer ? Cest la guerre ?
Que je sois enfant ou adulte, je n’ai aucun ordre à recevoir. Je ne me soumets plus à personne. Les règles sont extensibles et changeantes, sauf celles qui sont en rapport avec la vie ou la mort. Bien qu’il y ait des nuances partout.
Ma vérité personnelle m’empêche de compter jusqu’à 3. Surtout parce que comme William, je sais compter bien au-delà !! D’ailleurs, ça peut servir à appréhender la notion du temps qui passe, sans punition (ou rien) à la clé.
En surfant sur le site » Les professionnels de la petite enfance », j’ai lu un titre en rapport avec les médicaments. Pleine d’espoir, je me suis dit « oh ! enfin une réponse ?!! » Et non…
J’en parle une dernière fois. N’ayant aucun projet de travailler à nouveau en EAJE, je considère que la question ne me concerne plus.
Dans l’article des professionnels de la petite enfance, je trouve leur parti pris peu nuancé. Il me semble que pour les Projet d’Accueil Individualisé (PAI), la loi nous protège car il s’agit de difficultés chroniques. Le décret 2000 permet « l’inclusion » d’enfants dont l’état de santé, au quotidien nécessite d’être accueillis avec un protocole bien établi.
Quand j’étais EJE sur le terrain, ce qui me dérangeait le plus c’était d’administrer des médicaments à chaque 38.5 C de fièvre, à chaque traitement que le médecin avait prescrit 3 fois dans la journée. C’est à dire des antibiotiques, des gouttes pour les oreilles et/ou les yeux, des sprays pour le nez, des sirops de ceci et d’autres médicaments pour cela, sans parler des granules d’homéopathie !
Avec un PAI, j’ai administré de la ventoline. J’ai effectué des contrôles de glycémie et dosé une pompe à insuline en fonction du résultat. Parce qu’une infirmière a pris le temps d’expliquer et de montrer et surtout parce que j’étais entourée de deux collègues PUER…L’erreur me semble moins possible dans les cas précis de PAI. Nous savons exactement ce qu’il faut faire et quand. Contrairement à la saison des « ites », en tous genre, pendant laquelle il faudrait traiter la flopée d’enfants malades, les uns après les autres…Avec une dose tel-poids pour lui, tel-autre pour elle, 1 cuillère de sirop par ci, 2 par-là, 3 gouttes dans chaque oreille, non 2 dans chaque oeil…
Quand un enfant est malade et parfois même contagieux, il est souvent peu, voire pas du tout, en état de fréquenter la collectivité. Et nous savons tous que :
– les trois premières années de leur vie, les enfants sont sujets aux maladies de saison et autres infections à répétition.
– les parents qui travaillent ont un crédit de jours « enfant malade » non extensible et un système D compliqué à organiser.
C’est dans ces cas précis qu’il y a un grand flou légal !! Un moment d’inattention peut vite arriver, surtout avec un groupe de 5 bébés ou de 8 enfants. « Mince, j’ai donné ou pas le traitement à untel/unetelle ? »… »Ma collègue n’a rien écrit dans les transmissions, est-ce qu’elle l’a donné ? »
Aucun professionnel n’a été condamné pour excercice illégal de la médecine ? Encore heureux !! Mais les français ont cette fâcheuse tendance à attendre l’accident fatal qui les obligera à légiférer. En 2019 et depuis un moment déjà, les gens cherchent à tout prix un coupable…Ce serait vraiment pas de chance !
Lire qu’à l’école, ils se posent moins de questions, c’est carrément une généralité inexacte. Pour aucun enfant que je connais, il n’a été autorisé qu’il lui soit administré un traitement pour une affection passagère (sans PAI et même avec ordonnance) au sein de l’école ! En tant que maman, je me suis toujours débrouillée pour avoir un traitement en dehors des heures de classe et du périscolaire (surtout parce que je ne leur fait pas confiance !!) Après recherche, je n’ai trouvé aucune mention d’administration autorisée de médicaments ou même d’aide à la prise sur le site de l’éducation nationale. Et encore moins ici. A ma connaissance, même pour des bobos, il est autorisé de nettoyer la plaie à l’eau et c’est tout. Fini l’antiseptique, sauf si une infirmière est présente à l’infirmerie. Cela dit le personnel du périscolaire dépend de la municipalité. Prennent-ils cette responsabilité ? Les directives sont-elles municipales, departementales, nationales, ou académiques ?
Pour rappel, il s’agit de non assistance à personne en péril et ne faire aucune mention de l’aide précieuse du SAMU en cas de doute, c’est vraiment dommage. Parce que rater ou doubler une prise, ça arrive à tous les parents et même ne pas finir un traitement. Je doute que les professionnels de la petite enfance puisse être plus inquiétés de refuser ces gestes, loin d’être anodins. Un enfant malade avec une affection passagère peut-il être en péril ? Si oui, je compose le 15. J’attends les consignes et l’autorisation d’agir, si nécessaire. L’appel est enregistré.
L’article réagissait à ce fameux tract toulousain : exercice illégal de la médecine. J’avoue que je comprends mal son contenu, moi aussi. Ça remettrait en question les PAI ?! C’est à y perdre son latin.
Comme pour mon précédent blabla et cet article des pros de la petite enfance, je suis obligée de conclure avec un rêve. Celui qu’une vraie réponse soit apportée à cette épineuse question de la responsabilité.
Un jour, peut-être.
OUI vœu exaucé en 2020 : « Les professionnels de la petite enfance peuvent administrer des médicaments sauf avis contraire express du médecin. Enfin la question semble tranchée même si elle sera complétée et précisée par un décret en Conseil d’État. Il est écrit : « Dans le cadre des modes d’accueil du jeune enfant (…), les professionnels encadrant les enfants ont la possibilité d’administrer des médicaments et traitements aux enfants accueillis, notamment ceux en situation de handicap ou atteints de maladies chroniques, dès lors que le geste ne présente aucune difficulté ni ne nécessite un apprentissage particulier et que le médecin n’a pas expressément demandé l’intervention d’un auxiliaire médical. » (Article 7).
En ce qui concerne les assistants maternels, il est par ailleurs précisé dans l’article 6 que «l’agrément de l’assistant maternel précise si la personne peut procéder à l’administration de médicaments ou traitements (…) » (Article 6) »
D’origines révolutionnaires ou populaires, des comptines et chansons traditionnelles évoquent bien souvent des chants paillards français ou des sujets inappropriés pour les enfants. Derrière les plus célèbres comptines se cachent souvent une vérité inavouée.
Faut-il changer les paroles pour les adapter à nos enfants ?
Chacun fait comme il veut. J’ai eu à le faire parce que ça me gênait de chanter des paroles cruelles et parfois dénuées de sens concret. Entre la gentille alouette qui se fait plumer, l’hirondelle qui se prend des coups de bâtons, le chasseur qui veut tuer le lapin (c’est logique aussi, il chasse et ensuite il le mange !!), c’est loin d’être enfantin. Cela dit, la souris comme elle est verte, elle n’existe pas donc elle peut bien finir en escargot…bon il est tout chaud mais des français mangent des gastéropodes à coquille !
Quel est l’intérêt des comptines ?
Je cite : » Le rôle des comptines est de familiariser l’enfant avec le langage. Elles représentent le premier plaisir musical ressenti par tout être humain dans son évolution. Ça se traduit principalement par la créativité verbale sous forme de jeu de mots et de rimes évoquant des situations insolites ou burlesques. «
Ces comptines et chansons appartiennent au passé. Je les fredonne par habitude mais mon répertoire reste adapté. j’ai simplement fait le choix de ne plus chanter des chansons que je trouve cruelles, insensées ou hors contexte.
Récemment le cadet est rentré de l’école en chantant « haut les mains, peau de lapin, la maîtresse en maillot de bain »… Grand classique des cours de récré, il l’a apprise à l’école et pas par l’enseignante !! Arrivé à 3 ans, et même avant si un enfant est allé en lieu d’accueil collectif, il entendra ces chansons de toutes façons. Est-ce bien nécessaire de les chanter en version édulcorée ? Elles ne sont plus d’actualité, c’est un fait mais elles existent et traversent le temps, que nous le voulions ou non.
Que chanter ?
Si elles nous dérangent, et bien il suffit de choisir d’autres chansons. Il y en a à foison grâce à des talents comme Aldebert, avec les albums Enfantillages ou encore les Ogres de Barback (non, ils ne mangent pas les enfants) avec Pittocha et bien d’autres encore. Le soldat rose, le petit prince, Émilie Jolie. Il y a toujours une mélodie qui a la préférence de chacun. Ma préférée d’Émilie Jolie c’est :
Il y en a sans aucun sens, à part purement phonétique et à base de rimes. Les enfants s’amusent à chantonner :
« A la soupe soupe soupe, au bouillon yon yon, la soupe à l’oseille c’est pour les demoiselles, la soupe à l’oignon c’est pour les garçons. »
Pour les touts petits, quelques comptines suffisent. Inutile de les inonder de paroles. Ils semblent apprécier les sonorités et la répétition, plus que le sens des mots :
Les EJE (en général) aiment autant les chansons et comptines que les livres jeunesse. Alors si vous avez besoin d’élargir votre horizon culturel, nous sommes disponibles et souvent ravi(e)s de partager nos trouvailles. Si vous-mêmes avez des découvertes à partager, les professionnels de la petite enfance s’en saisiront avec plaisir pour les enfants…Sauf Gims…Pitié (mes oreilles saignent quand elles l’entendent, elles ne supportent pas ce son.)
Merci aux instagrameuses qui m’ont inspirée ce blabla !
J’ai rarement évoqué l’autisme sur Planète EJE. Ceux qui me lisent ont peut-être vu quelques allusions, par-ci par-là, soit au sujet de mon fils aîné que j’ai longtemps pensé autiste (plusieurs praticiens parlaient déjà de précocité intellectuelle), soit dans mon parcours professionnel, puis dans l’histoire du caméléon rose, à mon sujet quand, professionnellement, j’ai craqué.
Après leur diagnostic, j’ai eu encore plus de doutes. Le psychiatre ne m’avait pas du tout inspirée confiance. J’ai trouvé cette parenthèse de ma vie bâclée et épuisante. Pourtant, je suis convaincue qu’ils m’avaient prise au sérieux. Puis par lassitude, j’ai mis ça de côté. J’y ai souvent repensé. Le quotidien a repris son cours. J’ai même retrouvé une activité professionnelle et je m’y sens encore bien ! Peu de personnes de mon entourage avait compris ma démarche.
Pour enfin avoir du concret, j’ai répertorié ce qui fait partie d’habitudes qui peuvent devenir gênantes si elles sont changées et de caractéristiques toutes personnelles, mais parfois incommodes au quotidien. J’ai longtemps cru que c’était pour tout le monde pareil et que personne n’osait en parler.
En vrac, ça donne un genre de « les trucs bizarres, à savoir sur moi » (quelques-uns) :
Socialisation :
Je me présente souvent comme une personne asociale, non par timidité mais par protection. Je suis introvertie et je peux l’être excessivement.
– Je peux interagir mais je ne sais pas quand une discussion s’arrête et parfois je ne sais plus quoi dire.
– Je ne peux pas rester dans la salle de pause déjeuner avec des collègues quand j’ai fini de manger, je ne sais pas quoi faire à part regarder mon portable.
– Parler plus de 5mn au téléphone m’épuise, surtout si je dois écouter et répondre. Je perds le fil très vite et je ne sais pas mettre un terme à la conversation.
– A plus de 3/4 personnes je peux devenir muette. Ça m’arrive d’intervenir, rarement, et souvent ça étonne comme si les autres découvraient ma présence.
-J’ai très peu d’amis. Il y a plusieurs personnes avec lesquelles je m’entends bien et que j’estime particulièrement. Je n’entretiens pas les relations de manière régulière. @jout : si l’autre le comprend, c’est alors une amitié durable.
– Je suis capable de m’isoler, que je sois invitée ou que j’invite. ça a beaucoup interloqué les autres avant qu’ils ne me connaissent mieux. ça m’a été souvent reproché…alors que je ne fais que recharger mes batteries.
Humour :
– je ne comprends pas toutes les blagues ou alors en décalé. Je saisis mieux l’ironie et je la pratique mais elle n’est pas toujours comprise.
– Si quelqu’un me parle sérieusement en faisant une blague, je le crois…mon compagnon le fait depuis 20 ans et il y arrive encore à 95%.
– J’ai un humour, soi-disant, particulier. Or je ris énormément aux spectacles de la Bajon, Haroun, Vérino et même Florence Foresti mais je préfère Élodie Poux …ou encore Kyan, donc mon humour est plutôt « acceptable », d’après moi.
Hyperesthésie :
– un cheveu sur ma peau peut me faire mal, selon l’endroit où il se loge et que je le sens bouger.
– personne ne peut me toucher et surtout pas mes cheveux, sauf mes très très proches (sœurs, chéri et enfants). C’est épidermiquement trop trop agressif ! Je peux avoir un geste inadapté, par réaction si quelqu’un s’y risque. On est d’accord, qu’on ne touche pas les gens dans la vraie vie, ok ? Quand des proches touchaient mon ventre lors des grossesses, je pouvais grogner alors si des inconnus avaient osé…
– je dois trouver et tuer le moustique dans la pièce où je dors. Je peux y passer la nuit, en sacrifiant mon besoin de sommeil, puisque de toute façon je ne dormirai pas si je l’entends. Sa piqure me fait très mal (surtout celle du Tigre), elle gonfle, devient rouge vif et me brûle un moment.
– je supporte difficilement les odeurs de parfum, de tabac froid et autres dans les espaces confinés. Je mets mon écharpe/foulard sur mon nez ou je me mets en semi-apnée en inspirant très peu et en expirant plus.
– je cherche toujours l’origine d’un bruit pour l’arrêter (quand c’est possible), sinon ça me rend irritable.
– Au restaurant s’il y a du bruit, de la musique, un fond sonore et/ou visuel, je ne peux pas tenir une conversation ni rester attentive. Je fais souvent répéter les gens et pourtant j’entends bien. D’ailleurs, je parle trop bas, il paraît.
– je ressens tout très fort. Mon quota de sensations fortes est tout bas. Je déteste les foires, les manèges, ça m’angoisse. Regarder les autres me suffit à avoir des sensations fortes. Regarder un film ou un documentaire peut me mettre dans des états émotifs excessifs = impossible de visionner des films d’horreur, sinon je perds le sommeil et la raison, temporairement.
J’ai des (périodes de) répétitions :
– si je fais des cookies, gâteaux etc, je les fais pendant des semaines.
– quand un morceau de musique ou une chanson me plaît, je l’écoute en boucle ; ça peut saouler mes proches. En ce moment c’est la BOF de The Greatest Showman et surtout Never enough. (Le piano et le violon sont des sons irrésistibles à mon oreille)
L’intérêt s’évapore comme il est venu (sauf quelques exceptions que je peux écouter à vie Madredeus et Mozart l’égyptien) et il y a des périodes pendant lesquelles j’arrête tout. Pareil avec les youtubeurs, difficile de rester fidèle, j’aime trop la nouveauté.
– j’ouvre ma boîte aux lettres plusieurs fois par jour alors que je sais quand passe le facteur (1 fois le matin). Curieusement, je consulte beaucoup moins ma boite mail.
Empathie :
-je peux ressentir la détresse et le bonheur des autres. C’est parfois difficile à surmonter.
-je suis sensible à la vie sous toutes ses formes, sauf si j’ai peur ( insectes volants non identifiés = qui piquent = phobie) et sauf si je me sens envahie mais je culpabilise de tuer des fourmis qui entrent par dizaines chez moi en été !!
Autres manies :
– si je lis un livre qui me plaît je dois le finir au détriment de tout le reste : manger, dormir ou m’occuper des enfants…si si, j’en suis capable…ouf, ils ont un père présent…Si je lâche le livre par obligation, je ne pense qu’à ça.
– j’ai besoin de faire le geste d’écrire pour savoir où est ma droite et donc ma gauche. ça me pose beaucoup de problème pour m’orienter et conduire. Je déteste conduire. J’ai mis 5 ans à obtenir le permis. Mon sens de la désorientation est extrêmement précis, je vais systématiquement dans la direction opposée ! Si je le pouvais, il suffirait que j’inverse mon GPS mental et ce serait bon. J’ai tenté, sans succès.
– Je m’assois toujours à la même place dans le bus (seulement le soir) pour 2 raisons, être proche de la sortie et n’avoir personne derrière moi. Si la place est prise, le trajet est moins confortable = je regarde plus souvent les autres, je vérifie si la place se libère, je stresse inutilement.
– Je fais le plus possible un trajet à pieds différent à l’aller et au retour… Passer par le même chemin m’ennuie et me dérange.
– Au cinéma ou dans une salle de spectacle je dois m’asseoir au bout d’une rangée, sinon je me sens oppressée et j’apprécie mal ce que je regarde.
… J’arrête là. C’est loin d’être fini.
Alors, oui, mes caractéristiques peuvent paraître répandues. « On a tous des côtés autistes »…Évitez de dire ça à Julie Dachez. Elle explique très bien que c’est l’intensité ressentie qui fait toute la différence et la souffrance. Le moindre truc peut devenir un tsunami émotionnel. Pour la majorité des gens, c’est un détail. Si je suis contrariée, j’y pense pendant des heures, des jours alors que vous êtes peut-être passé à autre chose en quelques minutes.
Un jour, quelqu’un m’a dit : « la timidité, c’est l’excuse des orgueilleux ». Je le déteste encore, alors que je ne l’ai jamais revu. Et pourtant je ne suis pas rancunière…
Je me suis demandée si ça me desservirait de partager ce côté invisible de ma personnalité. Tout de même, si en 2019, il y a encore des personnes incapables d’accepter les autres tels qu’ils sont… Bah mer..credi hein !! Je ne vois pas pourquoi nous devrions tous virer neurotypiques !!!
De toutes façons, je ne suis PAS autiste parce que selon les professionnels, il manquerait des intérêts restreints… Est-ce qu’il y a des sujets récurrents sur ce site ?
Il manque aussi l’anamnèse de ma petite enfance. J’ai presque tout oublié et mes proches aussi…curieusement.
Récemment, j’ai ressenti que ça m’est devenu égal. Depuis la pratique du Qi Gong, du yoga et grâce à des rencontres remarquables, je me sens apaisée. Je me reconnecte tranquillement à moi-même.
Guider c'est montrer les pistes. "Chacun sa route, chacun son chemin". La solution est en chacun de nous.