Je suis EJE, je ne suis sûre de rien d’un point de vue « médical » et « scientifique » sur la question du vaccin.
En tant que mère, je suis peu informée…même si je sens bien qu’aucun industriel pharmaceutique ne mérite ma totale confiance. Hélas, je suis peureuse. J’ai une trouille bleue du tétanos et autres horreurs. Mes fils sont donc vaccinés au minimum pour le cadet, au maximum pour l’aîné.
Il n’y a que certains rappels pour lesquels j’ai tenu tête à la pédiatre du cadet. Celle de l’aînée avait toute ma confiance. Quant à moi, je dois avoir reçue la panoplie complète…j’en conserve des traces.
Cela dit cette histoire d’obligation me chiffonne. J’aurai détesté être obligée. Si je l’avais été, j’aurai exigé un bilan complet pour mon enfant avant chaque vaccin, comme le mentionne la loi. D’ailleurs si j’avais eu connaissance de ce droit avant cette polémique, j’en aurai fait usage. @jout : suite à une « épidémie » de rougeole dans quelques villes françaises, j’ai demandé à la nouvelle pédiatre de mon fils ce qu’elle pensait de la seconde injection du ROR pour Cadet. J’avais refusé de la faire peu après la première. Il faut savoir qu’elle est proposée arbitrairement simplement au cas où la première n’a pas « fonctionné ». Or le seul moyen de savoir si c’est bon ou non est d’effectuer une sérologie. Ok alors faisons ça, lui ai-je dit, encore une piqûre cela dit… sauf que ce n’est pas pris en charge par la sécurité sociale ! Aberrant. Du coup, il a eu la seconde injection sans vérifier s’il était suffisamment immunisé par la première.
Et puis nous avons des droits, il me semble, en tant que patient et responsables légaux de nos enfants. C’est peut-être une bonne intention pour la collectivité d’étendre la vaccination, mais la présenter de manière répressive, en obligeant, c’est infantilisant et ça ternie cette pauvre République (déjà bien entamée). Y’en a marre d’être mal informés ou de devoir chercher la bonne information comme une aiguille dans une meule de foin.
Que dit la loi ? @jout : loin de moi l’idée de vous dire quoi faire hein ? Non, non, non. Mais faire un choix en conscience, c’est bien aussi.